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Le Neandertal a réussi à
survivre 2 millions d'années en symbiose avec la nature. Meilleur chasseur que
Sapiens, plus musclé et d'après les fouilles archéologiques, assez évolué pour
s'occuper des handicapés et physiquement, plus proche du nordique que du chimpanzé.
Rappelons que grâce aux progrès de la médecine, l'IVG permet, entre autres, de se débarrasser du fœtus anormal. En France, on compte 1 IVG pour 3 naissances. Taux le plus élevé d'Europe alors que la France est la première consommatrice au monde de la contraception chimique. Mystère. Alors que 72 % des IVG sont pratiquées sur des femmes sous contraception (1). Seule certitude, les deux commerces se portent bien sans que la bénéficiaire soit reconnaissante. L'ingrate soupçonne même une connivence entre la contraception et le cancer du sein, pathologie encore plus rentable. Même si «octobre rose» de la mammographie vire au gris en Occident et retrouve ses couleurs «salvatrices» outre-mer. En Algérie, ce soudain intérêt à la santé du sexe faible coïncide avec l'explosion de l'obésité, du cancer du sein et des maladies mentales. Certes, il y a un mal-être féminin mondial, mais chez nous, le juste milieu n'existant pas, la précipitation succède au retard. Et quand c'est tard, c'est trop tard et c'est toujours trop tard, dixit La Palisse. Les enfants affamés doivent se méfier du méchoui de leur père fouettard... Il faut dire que pour les filles d'Eve, la délivrance n'est pas de ce monde. Question santé, les inégalités entre les deux sexes relèvent des mêmes mécanismes que dans le reste de la société. (2) Le Dr Marc Girard va plus loin en parlant de la brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne. Il parle d'un univers inversé. Par exemple, quand on teste un remède, c'est généralement sur l'homme non sur celle qui l'enfante. Une façon de démontrer que le bien peut sortir du mal, mais pas l'inverse... Sans être une maladie, l'IVG multiplie les cicatrices : «Il n'est pas de femmes ayant avorté... quelle que soit leur culture, leur religion, leur niveau d'éducation qui ne souffrent pas de frustration et d'un sentiment de faute. La blessure se réveille quand on ne s'y attend pas...» (3) Quant à Hippocrate, il s'est juré de ne jamais donner une drogue abortive à une femme enceinte. Convaincu que le remède est dans l'aliment (bio) pas dans le médicament. Il n'aurait pas fait de vieux os à l'ère de la bouffe au glyphosate de Monsanto et des drogues à vie de BigPharma. Qu'aurait-il dit du casse-tête de l'IVG à 9 mois qui vient de jaillir aux USA. Où le cancer du sein recule grâce à l'interruption du traitement hormonal de la ménopause (THS). (4) Sans parler des procès des faux cancers du sein qui rapportent des millions aux assermentés en multipliant les vraies malades. Sans parler des toubibs encensés, payés pour vacciner à outrance les enfants sans l'autorisation des parents et les toubibs, qui risquent l'expulsion de l'Ordre / la prison, pour diagnostiquer le contraire ?... L'IVG est aussi dans les détails. Par exemple, quand elle se fait sans le consentement du géniteur ou sous sa pression. Quand l'existence même du fœtus condamne le couple. Combien de princes charmants brisent des fiançailles scellées avec la bénédiction de la mosquée. En attente de celle de la mairie et de la salle des fêtes. Naïve victime se croyant suffisamment protégée pour tomber enceinte dans un bled où l'Islam est religion d'Etat. Si le crime d'honneur n'est plus à la mode, il mute, mondialisation oblige, en un tas de petits «crimes» bien capitalisés tels que l'esclavage sexuel et cetera. Le monde est si bien fait qu'on interdit l'IVG là où il y a reproduction excessive et on l'autorise là où il y a pénurie. En Algérie, où trop d'enfants naissent dans la légalité, où l'adoption normale est interdite, où la mère célibataire est une damnation nationale et le père célibataire un extraterrestre, il est loin le temps où il suffisait de demander un bébé né sous X pour avoir le choix à une équipe de foot avec ses remplaçants. L'économiste Stephen J. Dubner explique la chute du dictateur roumain par l'interdiction de l'IVG. Et à son autorisation, le recul de la délinquance dans une ville comme Washington. Grosso modo, on a permis à des jeunes, susceptibles de mal tourner, de naître dans le premier et de les empêcher dans le second. Il suffit de voir comment les rues d'Alger et de Paris se remplissent en ces temps où l'incertitude du lendemain nous pousse à nous convertir fissa au bouddhisme de l' «ici et maintenant». La plus à plaindre, c'est la vieille France profonde, appauvrie et séduite de plus en plus par le Child free (zéro enfant). Copiant les dames du Soleil Levant à qui on doit le zen, le nettoyage de l'école et de la rue rebelle. Quant aux voisines chinoises, elles ne sautent pas de joie pour une seconde gestation malgré l'abandon de la politique de l'enfant unique. C'est intéressant de constater que les Français qui se méfient du RIC (référendum d'initiative citoyenne) s'expliquent par la peur de voir leurs compatriotes abolir le droit à l'IVG, de ressusciter la peine capitale et de gommer le mariage homo. Sacrifier la libre citoyenneté pour un triple gain qui n'a pas encore prouvé son efficacité à rendre une Marianne plus égalitaire et sécurisante. Les rues s'enflamment et on ne sait pas qui porte la guigne à l'autre, l'Algérie ou la France. «Il y a quelque chose de pourri dans le royaume...» (Shakespeare) Et dire que le cauchemar a commencé pour l'Elysée et la Régence avec une taxe au carburant et un 5ème mandat. Pour finir sur la soif du RIC dans la Liberté-Fraternité-Egalité. Et celle de la démocratie dans la République-Démocratique-Populaire. Quand les mots n'ont plus de sens, vive le langage des signes. Explication du conseiller de Mitterrand et faiseur de Macron : «Dans ce monde chaotique, fou, violent, incertain, où un nombre incroyable de paramètres interférent... la plupart des gens ont renoncé à prévoir quoi que ce soit. Et en particulier, il est difficile de prévoir le résultat final des manifestations en cours, dans des pays aussi différents que la France, l'Algérie ou le Venezuela. D'abord, évidemment, la première est une démocratie, avec bien des lacunes, certes, mais une démocratie, alors que les deux autres ne le sont pas... dans une démocratie, il n'appartient pas à une manifestation de renverser un gouvernement.» (5) Primo, quelle définition on donne au mot démocratie quand on affirme que les élus n'ont plus le pouvoir. Secundo, si les deux autres ne sont pas démocratiques, ils sont les seuls à être riches en pétrole et en or. C'est important dans un monde où l'argent est roi. Au moment où une Merkel martèle que la démocratie doit se conformer au marché. Et les jaloux de préciser que si elle est restée longtemps à la tête de l'Allemagne, c'est parce qu'on n'a pas trouvé de remplaçant. Comme une Régence qui a cessé de liquider ses deys pour les immortaliser entre la vie et la mort privés. Peut-on imaginer qu'on puisse réussir le «Dégagez tous !» et que les manifestantes soient décodées en remerciement de leur participation ? Au moment où elles sont sommées d'oublier les chaînes via les youyous. Sauf miracle, le rêve est fortement déconseillé. D'après l'Histoire, qu'elle soit née dans le foyer (Frantz Fanon) ou dans la rue, la révolution ne porte pas chance à aucun des deux. Etienne Chouard, professeur de Droit et expert en Constituante, après des années à étudier la chose, conseille le RIC non le «dégagisme» aux Gilets jaunes. Il dit une vérité qui crève les yeux depuis l'an 0 : l'élection est un piège. Il y a une logique implacable à ce que l'heureux successeur fera tout pour ne pas être dégagé à son tour. Tout élu est programmé pour la trahison si on le laisse sans surveillance (Chouard). Pour son malheur, la femme dont le rôle est de protéger le nid est la cible prioritaire: Printemps arabes et Révolutions, colorées ou pas. Y compris la plus historique: «la Révolution française... une erreur colossale... une honteuse trahison... Byron allait en ce sens lorsqu'il chantait «Mais la France s'enivra de sang pour vomir des crimes...» (6) Pour fortifier le dossier contre Marie-Antoinette, les Révolutionnaires allèrent jusqu'à l'accuser de viol envers son fils. L'Histoire a retenu, honteuse, le cri de la malheureuse : «J'en appelle à toutes les mères... !» (7) Une révolution menée au nom de l'universalité du droit naturel. Excluant les femmes, partie prenante de toutes les étapes. Le mot «citoyenne» n'existe pas dans la Constitution de 1793. Quand les militantes se révoltèrent et essayèrent de se constituer pour le contrôle de l'exécutif par le peuple, c'est-à-dire du RIC, la Terreur s'abattit sur elles. Plusieurs finirent sous la guillotine comme la reine qu'elles ont contribuée à faire chuter. Idem pour les Américaines qui, dans les années 1770, luttèrent pour l'indépendance. Boycottant les produits anglais, fabriquant leurs propres vêtements comme un Gandhi. S'occupant des terres ainsi que de la logistique de l'armée (espionnage, argent, soins, nourriture... Et en reconnaissance, la Constitution de 1787 les priva de leurs droits politiques. Et dire que c'est une Afro-Américaine, esclave en fuite du Massachusetts, Mum Bett (Elizabeth Freeman) qui la première, en 1781 formula une pétition contre l'esclavage. En notant une incompatibilité avec le principe d'égalité constitutionnelle. Deux ans plus tard, en 1783, le Massachusetts abolit l'esclavage). (8)Partout, si les révolutions sont mixtes, l'écriture de l'Histoire s'écrit au masculin victorieux. Comment l'Algérie indépendante a récompensé les Algériennes, notamment les «poseuses de bombes» si indispensables à la victoire du FLN de l'aveu même de l'ennemi. Du rapt des bijoux à l'infamie du Code pour finir dans la fosse commune de la décennie de la Terreur et du Déshonneur. Pour elles, le glas de l'indépendance a brisé sa sonnerie. Du temps où Kateb écrivait le livre le plus célèbre de la littérature algérienne, il y avait la djemaâ des hommes qui assurait aux dominées l'essentiel : le respect et la sécurité. «Déjà avec Nedjma... je me suis rendu compte à quel point nous ignorons pratiquement tout de nos femmes, de nos propres sœurs. Et avec la mère, la rupture a lieu dès l'enfance...» Avec le temps, l'ignorance est toujours là, additionnée à la chasse aux sorcières. Aujourd'hui, on sait que celle qui a eu lieu en Europe du 16e au 18e n'a rien à voir avec la sorcellerie. Les femmes se sont mobilisées contre le mouvement des enclosures, que certains historiens assimilent au début du capitalisme. Du temps où les riches anglais s'accaparaient les terres communales pour se pavaner en habits pure laine. Condamnant à la famine les paysans dont la majorité étaient des paysannes. C'est l'historienne Silvia Federicci qui souligne le lien entre le mouvement des enclosures, la résistance des femmes et la chasse aux sorcières. D'où le livre Utopia de Thomas More : «Vos moutons, que vous dites d'un naturel doux et d'un tempérament docile, dévorent pourtant les hommes...» (9) Les Anglais qui ont fait les Ibn Saoud pour le plus grand malheur des femmes. A qui on doit aussi le Pakistan, le premier pays pour le crime d'honneur et le mariage des mineurs. Fabricant des talibans et pays d'origine du gang des proxénètes pour fillettes blanches au royaume de la reine Elizabeth II. Une majesté qui déprime pour la perte d'un chien, mais si on cherche chez Google, on ne trouve aucune trace d'un émoi «royal» causé par cette traite enfantine sous le même ciel que le Palais. Le Pakistan, un pays où les islamistes vont jusqu'à menacer d'y mettre le feu parce qu'une chrétienne, mère de 5 enfants, a bu de l'eau à la même source que ses collègues musulmanes. Sauvée de la décapitation grâce à une mobilisation internationale après des années de prison et des litres de sang versé. Une lecture du passé à la lumière du présent : «...la bourgeoisie islamiste du parti du Congrès a constaté qu'ils étaient en minorité par rapport aux hindous. Aussi, un certain Ali Jinnah érigea-t-il la ligue islamiste en 1920. L'idée centrale était que les musulmans avaient besoin de leur propre territoire. Quelle ironie ! Jinnah était laïc pour qui l'Islam était avant tout un instrument pour créer son propre Etat et y fonder un marché pour une partie de la bourgeoisie... Ainsi naquit le Pakistan en 1947, au début simple dominion colonial de la Grande-Bretagne...10 millions de musulmans durent se réfugier au Pakistan et plusieurs millions d'hindous durent le quitter. Des familles éclatées, car elles habitaient des deux côtés de la frontière... Encore aujourd'hui le 14 août est le jour de fête nationale pour la séparation du Pakistan avec l'Inde. Et ce n'est pas celle de 1950 quand le Pakistan s'est débarrassé de la Grande-Bretagne...» (10) Le ver n'était pas seulement dans le fruit, dixit Camus, il était là avant la terre. Pourtant, les hommes ne descendent pas des «singes tueurs». On le sait, grâce aux recherches archéologiques et anthropologiques, la guerre est une invention récente, à peine 10.000 ans. Plusieurs études neurosciences démontrent que la violence n'est pas génétique. Paraphrasant Simone de Beauvoir, l'être humain ne naît pas violent, il le devient. «L'image de l'homme préhistorique violent et guerrier résulte d'une construction savante élaborée... du 19e et du début du 20e.» Au bon moment, où le monde se préparait à deux génocides planétaires. Personne ne croit plus au Totem et Tabou de Freud : «les frères chassés se sont réunis, ont tué et mangé le père, ce qui a mis fin à l'existence de la horde paternelle.» Et la femme, un mâle castré végétant dans son handicap et ses névroses... Il faut dire que l'Amérique victorieuse, première démocratie mondiale, s'est intéressée aux toubibs nazis qui travaillaient sur des cobayes humains, non pas pour le tribunal de Nuremberg, mais pour leur offrir les commandes de ses laboratoires de recherche. Résultat, on sait tout sur le cerveau jusqu'à y greffer des puces et à en fabriquer pour rendre les robots intelligents. Le vrai «grand remplacement» est là. Imaginons une mère exigeant de scanner la tête de son nouveau-né avant de le prendre dans ses bras. Voir l'intérieur avant de s'y risquer. Le tout enrobé d'amour... Qu'il soit explorateur, chercheur ou chef, le prédateur aiguise ses armes selon le sexe de la proie : «...en 1929 au Nigeria,... les Anglais, qui avaient colonisé la région, taxaient déjà la récolte des hommes. Mais cette année-là, ils ont décidé de taxer aussi la récolte des femmes, ce qui a eu pour effet de voir les femmes se soulever. Elles ont commencé à s'organiser dans la région, 10.000 femmes ont convergé sur Aba, libéré des prisonniers, organisé un siège de la cité administrative. Pris par surprise, les Anglais durent reculer. C'est à cette lutte que l'on date l'entrée des femmes africaines dans l'anthropologie anglaise.» (11) A suivre 1- étude de la DREES-solidarités-sante.gouv.fr 2- FranceInfo 20/12/2017 3- Michel Cohen, gynécologue (Magazine ELLE 12/04/1999). 4- Figaro. Fr 15/10/2007 5 - Site officiel Attali.com 6- Domenico Losurdo, Fuir l'Histoire ? 7- Figaro.fr 13/08/2010 8- Wikipedia 9- Wikipedia 10- Au Pakistan, les USA dansent sur un Volcan, ( Mohamed Hassan site InvestigAction) 11- Interview de Silva Federici, (site Alternative Libertaire Bruxelles) |