|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
D'une façon infondée, les
Emirs du Qatar rêvent de faire de la France la terre du Royaume d'Allah, avec
l'idée que la planète entière se pliera au diktat de l'islam radical. Celui-ci
tire son fondement de la terreur légalisée par des « fatwas », en violant
souvent les préceptes de l'islam pur et apolitique.
Il a fallu l'élimination de Jérémy Louis Sydney, un délinquant français, converti à l'islam, pour remonter la véritable filière du réseau de recrutement et de reconversion des jeunes français dans la toile d'araignée du terrorisme wahhabite. Engagés dans de véritables bataillons de la Waffen SS, convertis, embrigadés, ils sont enrégimentés pour le djihad en Bosnie, Irak, Afghanistan, Algérie, Libye, Syrie, Mali et Mauritanie, voire même sur le territoire français, avec la complicité bienveillante des gouvernements successifs de la France. Il a fallu voir aussi le royaume du Maroc renouer avec l'islam radical, pour s'apercevoir du danger qu'encoure ce paisible, petit monde de la Méditerranée. Barbes hirsutes et tenus en kamis afghans, ils règnent en maîtres absolus, dans les cités-dortoirs des villes françaises, transformées non pas en des zones de non-droit mais surtout en petits Émirats, à la couleur wahhabite et au goût français. A l'époque de Sarkozy, roi de France, celui-ci avait contribué consciemment à l'éclosion de la nébuleuse terrorise wahhabite au sein de la société française, qui s'est étendue sur tout le territoire communautaire européen, touchant même la rive sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie). Le micro-Etat Qatari, allié d'Israël et des Etats-Unis, vecteur de déstabilisation du monde musulman, un leadership du mouvement islamo-impérialiste, a, aussi, pour mission de détruire l'économie européenne, en investissant, massivement, dans les secteurs sensibles, à caractère socio-économique, tout en séduisant les « petits Français » marginalisés, par le pouvoir français. Que peut attendre l'Humanité d'une bête du désert qui s'est autoproclamée Emir du Qatar. Le Qatar, un petit morceau de sable substitué au grand désert d'Arabie par la colonisation anglaise Que peut-on, aussi, attendre de cet autoproclamé Emir qui n'avait pas hésité à renverser son père et connu pour être le grand «boucher» de Syrie et le plus grand argentier du fondamentalisme musulman ? Où est, maintenant, cette dignité française qui accepte de tendre la main à un gargantuesque Émir, sanguinaire, belliqueux, mégalomaniaque, xénophobe, raciste, et hégémonique ? Les Emirs du Qatar rêvent d'une conquête sur l'Europe, en particulier, de la même manière que celle des « Maures » qui ont conquis une grande partie de l'Europe orientale de Gibraltar (Djebel el-Tarik) à Poitiers ; cœur de la Gaule, sous la bannière d'un islam modéré et civilisateur. C'était, aussi, le même itinéraire emprunté par Annibal et ses éléphants pour surprendre et écraser l'armée romaine dans son bercail, à Rome. Rampant comme un reptile à la recherche d'une proie égarée, le terrorisme wahhabite, avance, d'un pas décisif, jusqu'au bout, pour étendre son expansionnisme idéologique sur l'Europe occidentale, jusqu'au bout de la frontière de l'Europe du Bord. Ce vaste espace vivra sous la terreur du terrorisme radical, ceci est le fruit d'une grande stratégie programmée par l'alliance islamo-impérialiste et financée, principalement, par le renégat des pétroliers arabes, l'Arabie Saoudite et du Qatar. La manipulation du terrorisme est devenue, de nos jours, une complémentarité obligatoire de la stratégie militaire. Cette nouvelle donne, peut être plus efficace que la dissuasion nucléaire, si on sait s'en servir. Rares sont les Etats qui savent profiter de la « stratégie terroriste » pour assurer leur propre paix sociale et leur développement économique. Le Qatar n'a pas à mener une politique d'ingérence, dans les affaires publiques, ni en France, ni ailleurs chez ses confrères arabes, car cela relève de la souveraineté nationale des Etats. L'argent qatari, un appât factice pour les Français Quels sont les liens entre les investissements massifs du Qatar en France et la prolifération du courant wahhabite dans ce pays? Le Qatar progresse, aussi, dans sa domination économique, partout en France, en raflant tout ce qui s'achète : banques, institutions économiques en voie de faillite, institutions à caractères culturel et scientifique, musées et arts, immeubles haut de gamme, hôtels prestigieux, investissements dans la haute couture, droits de télévision de la ligue professionnelle de football, le P.S.G. le wahhabisme et son lot de terreur, Toulouse, Sarcelles, Cannes, Strasbourg, fait des ravages dans les cités à dominante musulmane sans que cela ne suscite aucune inquiétude de la part des autorités publiques? Alors que tout indique qu'il y a une forte corrélation entre ces investissements et l'activisme propagandiste wahhabite dans les cités. De même qu'il y a tout lieu de croire que la Charia devrait avoir force de loi, dans certains domaines de la vie sociale, familiale et commerciale. Il n'est pas rare d'entendre, aujourd'hui, des radicaux franco-musulmans, comme le groupuscule ?Forsane Alizza' (Les cavaliers de la fierté), groupe des intégristes français, rejeter, publiquement, les lois de la République française. Ils se sont fait fort de revendiquer, publiquement, leurs attachements à la «Charia Islamia » qui diverge à la littérature française. En tout état de cause, elle ne doit pas être dissociée de l'appétit grandissant du Qatar, pour des entreprises stratégiques telles qu'Areva et E.A.D.S. Entreprises européennes, par excellence avec des participations de l'Etat français, lui-même. Sans oublier Total et LVMH, présidé par un proche de l'ex président Sarkozy. Le Qatar lorgne, du coin de l'œil, sur la moitié de la participation de l'Allemand Daimler Benz, qui détient 15% des titres du groupe de défense, spécialiste de l'aéronautique et propriétaire d'Airbus. Il n'en demeure pas moins que sa participation, dans le capital du Groupe Lagardère, 100% média, vient de passer à 12%. Or, le groupe éponyme est actionnaire de référence d'E.A.D.S. dont il détient 7,5% du capital. Les prises de participations du Qatar dans les fleurons du capitalisme français ne doivent, en aucune manière, être perçues comme étant des simples investissements, des placements d'un bon père de famille qui s'inquiète de l'après-pétrole. De même que son rachat du club de football le P.S.G., dont le premier supporter est l'ex président français Nicolas Sarkozy, et l'acquisition des droits de télévision du championnat de France de Football. Il se positionne comme un acteur incontournable du capitalisme et du football français. Conclusion Le Qatar, tisse sa toile d'araignée dans les secteurs-clés de la société française, afin de pouvoir peser de tout son poids financier et médiatique sur les orientations politiques de la France et notamment, dans le cadre du processus de l'islam dur et radical, rampant sur la société française qui devient, de plus en plus, perceptible, dans les cités-dortoirs franciliennes, comme ailleurs. Le Qatar, habile et fin stratège, se positionne lentement, mais sûrement sur l'échiquier financier partout, en France, en Algérie, en Tunisie et au Maroc. *Journaliste indépendant - Association Algérienne des Relations Internationales |