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En marge de sa 37e assemblée générale qui s'est tenue le mercredi 9 avril dernier au Caire, la Confédération africaine de football(CAF) a attribué finalement l'organisation de la 31e édition de la CAN au Gabon. Etaient notamment présents messieurs Mohamed Tahmi et Hadj Mohamed Raouraoua respectivement ministres des sports et président de la fédération algérienne de football(FAF) .Ainsi le rêve s'achève pour les algériens de vivre sur le terrain la grande fête du football africain. La nouvelle a assurément été reçue comme un coup dur, car Les instances sportives nationales et les pouvoirs publics croyaient fermement que l'Algérie part en grande favorite pour remporter l'organisation de la CAN-2017. Mais finalement elles n'ont pu aller jusqu'au bout des attentes des algériens. Et comme aussi tous, les grands rendez-vous continental et mondial ont été ratés par notre équipe. Ratages difficiles à accepter sachant que le football professionnel est tiré de la dépense publique, mais sans valeur ajoutée dont notamment, le professionnalisme n'a pas apporté des acquis ni pour la jeunesse algérienne, ni pour le pays en général. Les questions qu'impose cette situation sont les suivantes. Ça ne sert à rien de polémiquer maintenant sur les raisons de l'échec, si nous parlons ainsi, c'est parce que, les instances internationales sportives semblent s'engager dans un contexte international qui a complètement changé dans les espaces géostratégiques de la mondialisation. Là aussi, c'est la politique où la CAF , a fait son choix, il faudra donc plutôt s'interroger à présent sur la riposte appropriée pour pouvoir gagner cette coupe d'Afrique des nations en 2017, est la meilleure preuve que l'Algérie pourra donner sur le terrain au Gabon en 2017. Personnellement je pense que ça ne change pas grand-chose, car cet échec en question trouve sa véritable explication ailleurs. Soyons réalistes. Nous savons qu'en football, le sport - roi, il y a les rapports de force de la politique de prestige ou des groupes d'intérêts. Ça importe peu la question du dossier algérien qualifié de solide par nos responsables sur le plan d'aptitude technique, ce n'est pas une finalité. Il y a d'autres éléments qui comptent dont notamment, le passé historique et de zones d'influences qui ont fait la différence dans l'échec de l'Algérie. On ne doit s'en prendre qu'à nous même quand on sait que pour cela l'Algérie n'arrive pas d'en obtenir une seule organisation depuis 1990, ainsi pour les quatre éditions à venir 2017, 2019, 2021, et 2023. C'est bien de préparer l'avenir, le meilleur espoir à faire pour notre jeunesse et à notre sport-roi, c'est lui assurer d'autres étoiles en lui offrants les moyens qu'elle revendique prise en charge, infrastructures et programmes harmonieux qui augurent des lendemains. Nous devons nous rappeler de la dernière édition de la CAN qui s'est déroulée en Algérie remonte à 1990 et qui a vu la consécration de notre équipe nationale, après la victoire en finale face au Nigéria (1-0). Il ne reste plus qu'attendre la prochaine édition de la CAN- 2025. Le plus solide dossier soit de développer le football algérien et gagner cette coupe d'Afrique des nations édition 2017, c'est le défi à relever. Néanmoins en dépit de cette réalité , il en est une autre à laquelle on souhaite voir les instances nationales sportives et les pouvoirs publics encourager d'autres efforts pour développer le football algérien qui a accusé une sérieuse régression qu'on ne saurait expliquer que par, il n'y a qu'à voir le niveau du championnat ligues 1 et 2 pour se rendre à l'évidence de cette régression .les causes ? qu'il y a trop de défaillances qui freinent tant le développement de notre football et du sport en général dont notamment, qu'il n'y a pas de sélections de joueurs locaux, que nos clubs sportifs professionnels ne sont pas mieux gérés, la plupart amenés au point de la faillite si ce n'est les apports financiers de l'Etat, alors qu'il n'y a aucune raison de le faire avec les clubs sportifs professionnels, des joueurs sans grands talent payés à coups de centaines de millions, la formation inexistante, le contrôle pratiquement absent, la corruption est dénoncée par ci, par-là et la violence occupent l'actualité nationale le laxisme a évidemment prévalu et aujourd'hui on ne peut que récolter ce qu'on a semé que la corruption est dénoncée par ci, par-là, que la violence occupe l'actualité nationale et que la formation inexistante dans nos clubs sportifs professionnels. Faut-il s'en étonner ? Certainement oui. Depuis l'instauration du professionnalisme en 2010, le financement reste encore à la charge du contribuable et de façon précaire dans les clubs sportifs des ligues 1 et 2.Et cette situation ne semble pas préoccuper les instances sportives. Quel est a juste titre, le rôle des conseils d'administration dans les sociétés sportives par actions (SSPA) on ne peut le comparer objectivement a celui assumer par les organes dirigeants des clubs européens qui ont tellement innové dans le professionnalisme qu'ils ont révolutionné aujourd'hui le football, sport roi à travers le monde. En effet, notre équipe nationale est formée de plus de 95% de joueurs évoluant dans les clubs à l'étranger, y compris l'entraineur. On ne comprend pas cette contradiction, nous qui sommes bien entrés dans la pratique du professionnalisme où en principe, ce sont les clubs locaux professionnels qui font l'équipe nationale avec la possibilité d'intégrer les joueurs évoluant à l'étranger. Cela dit, les choses ne plaident pour un véritable changement, notamment d'assurer un développement harmonieux du professionnalisme où la FAF est supposée mettre en place une stratégie pour ce faire. Actuellement, le professionnalisme a l'algérienne suscite bien des inquiétudes, comme celle de voir cette inflation vertigineuse des salaires et primes des joueurs et entraineurs, la masse salariale occupe un poste budgétivore dans le fonctionnement des clubs professionnels, elle est estimée à plusieurs milliards de centimes mais n'obéit pas à des critères de performances capables de produire de grands joueurs pour notre équipe nationale. Dans les conditions actuelles, à quoi sert l'instauration du professionnalisme si l'on sait que l'argent public reste le premier facteur de financement des clubs sportifs professionnels sans création de valeurs ajoutées. Il faut savoir que le professionnalisme n'est pas un choix, mais une exigence qui s'impose et qui implique en plus de l'activité sportive, l'initiative entrepreneuriale afin, d'investir dans des activités économiques et commerciales rentables pour donner une meilleure assise financière aux clubs professionnels et par conséquent pour une meilleure prise en charge du football professionnel en Algérie à l'instar des clubs européens. A notre humble avis, aucun résultat significatif n'a été enregistré jusqu'à présent après l'instauration du professionnalisme en Algérie, nos clubs ne parviennent pas encore à embrasser les règles de l'organisation et du droit des sociétés alors qu'ils disposent d'un nouveau statut reposant désormais sur le droit privé. Ces clubs sont par conséquent, un sujet commercial, fiscal, parafiscal et financièrement autonomes, ce sont des sociétés à part entière qui ont l'obligation de réaliser des résultats économiques et financiers. Mais la réalité est là, jusqu'à aujourd'hui, nos clubs dits professionnels continent à fonctionner selon l'ancien modèle du sport amateur et gérés selon l'ancienne vision reposant donc sur l'ancien schéma c'est-à-dire sur des relais bénévolat, administratif et politique. Mais à part les salaires faramineux et les recrutements à coups de milliards de centimes, rien n'a changé. Nous avons un championnat classique et qui est pratiquement à la charge exclusive de l'Etat. Exit donc l'investissement, la formation, la création d'activités économiques et, enfin, l'élévation du niveau de notre football. Qu'offrent donc les conseils d'administration porteurs d'actions dans les SSPA en contre partie du financement de l'Etat? Sinon, est-ce normal, l'argent public continu à financer les clubs sportifs professionnels sans valeurs ajoutées ? Cela suppose que notre sport-roi, c'est le grand corps malade du mouvement sportif algérien dont il est atteint d'une grave maladie qui a pour symptôme " argent " qui est devenu un argument majeur pour justifier les appels sans cesse des subventions et aides de toutes formes auprès des pouvoirs publics. C'est là un professionnalisme de façade dont nos clubs se limitent à financer leur standing sportif et non pas le développement d'un modèle sportif économique notamment, la création d'activités économiques ou commerciales et de valeurs ajoutées. Il est donc urgent d'introduire une véritable réforme sportive obligeant tout club sportif professionnel d'investir, de créer des richesses en développant la pratique sportive et la formation des jeunes, la production de grands joueurs pour l'équipe nationale et le transfert de joueurs pour l'étranger. Quelle évaluation faisant-nous aujourd'hui ? Premier constat : le mode de gestion et de contrôle est d'une qualité assez médiocre, il reste centré sur le pouvoir de l'argent, c'est-à-dire qu'il donne la primauté a l'aspect financier mais néglige l'esprit professionnel, il est en outre Conçu à la charge et aux seuls moyens de l'Etat aux dépens de l'investissement , la formation et de la rentabilité des finances. On ne peut parler de professionnalisme avec cette forme de gestion car les objectifs ne sont pas exclusivement liés à l'argent, mais à la qualité du management qui développe une économie associée au sport au diapason des tendances des grands clubs modernes à l'instar des clubs européens comme le Barça, Réal Madrid, Manchester, Liverpool, Bayern Munich, Chelsea, Arsenal? Deuxième constat : l'application du professionnalisme est restée jusque-là dans la forme et le modèle du sport amateur. Troisième constat : les clubs ne sont toujours pas assainis totalement au plan patrimoine et comptable et structurés en sociétés commerciales dans l'esprit de la nouvelle dynamique juridico économique qui, elle, est entièrement tournée vers une économie d'entreprise. Quatrième constat : la même composante qui était dans les clubs amateurs continue de gérer les sociétés commerciales avec l'esprit et la culture du bénévolat persistant, mettant les clubs en situation d'instabilité de financement, ils sont à l' origine d'une crise quasi-chronique agitant fortement ces derniers à cause d'une gestion incohérente ne permettant pas d'attirer de nouveaux investisseurs. Cinquième constat : nos clubs demeurent marqués par l'absence de transparence dans la gestion et de déficit de communication notamment, ils restent peu ouverts aux acteurs économiques, la presse et à la société civile en bon pouvoir socio-économique. Et aucun club apparemment n'est porteur à ce jour d'un quelconque projet économique ou commercial, voire la concrétisation d'un partenariat porteur de perspectives de développement. Sans cela, ils auront du mal à assurer leur professionnalisation et leur pérennité. Sixième constat : leur nouveau statut juridique de société par action demeure marqué par un vide organisationnel et par l'absence d'une politique de gestion financière, ces deux aspects sont derrière beaucoup de problèmes qui empêchent notre sport-roi de se développer et d'émerger parmi les grandes nations. Septième constat : l'absence d'un système d'évaluation et d'appréciation qui permet de sanctionner l'effort collectif et individuel dans la réalisation des objectifs assignés et qui sont basés logiquement sur les critères de performances C'est bien une triste réalité qui risque de compromettre l'instauration du professionnalisme en Algérie .Cette situation illustre parfaitement un coup dur pour l'instauration du professionnalisme, car nos clubs professionnels continuent à être totalement déconnectés de ses réalités, ils profitent toujours de la clémence des pouvoirs publics qui les gâtent par des subventions publiques. Il est grand temps de s'interroger sur la vie économique et financière des clubs sportifs professionnels dans leurs modes et systèmes d'organisation, de gestion, de financement, de marketing, de contrôle interne, de valeur humaine et patrimoniale, de rémunération , comptable et fiscale, des éléments à prendre sérieusement en main pour la bonne gouvernance et pour le respect de l'éthique sportive du moment que l'Etat finance le sport toutes disciplines confondues à hauteur d'un peu plus de 90% puisque les subventions continuent à être octroyées malgré l'instauration du professionnalisme . Un club professionnel moyen fonctionne aujourd'hui en moyenne entre 20 et 30 milliards de centimes par saison dont 80% environ proviennent de l'Etat et ses démembrements. Là ,il faut le dire, il y a une réelle volonté des pouvoirs publics de développer le football national, sachant l'apport financier de l'Etat aux 32 clubs professionnel, lequel apport pèse cependant lourdement dans le budget de l'Etat dans la mesure que l'argent du sport n'est pas encore orienté ou utilisé dans un esprit d'entreprise, voire avec une culture économique ,alors qu'à l'évidence, le professionnalisme en Algérie peut constituer un business à forte valeur ajoutée et porteur de perspectives socio-économiques. Le plus terrible constat sur la gestion du football algérien est celui-ci les présidents de clubs professionnels prendront-ils enfin leurs responsabilités afin de mettre de l'ordre dans la gestion de leurs sociétés ? Sinon, quels sont les moyens que se sont donnés les pouvoirs publics et la FAF pour instaurer et développer le professionnalisme au sein de nos clubs sportifs professionnels ? Il est aujourd'hui fondamental d'imposer des règles de saine gestion car l'aspect relatif à l'usage de l'argent public destiné aux clubs sportifs impose leur rentabilité, leur contrôle rigoureux et une obligation de déposer une copie des comptes sociaux (bilan et compte de résultat) au centre national du registre du commerce(CNRC) ainsi que leur publication dans au moins trois quotidiens nationaux et locaux à grand tirage pour une meilleure transparence de l'utilisation de leurs finances et partant une meilleure utilisation des fonds destines au sport, un aspect qui s'avère incontournable dans le processus des réformes économiques de notre pays. C'est dire que notre football est appelé à connaitre de profonds changements par une refonte absolue de l'environnement qui ne sera que salutaire pour son avenir. Cet avenir, répétons-le, doit désormais s'inscrire et se mettre au diapason des tendances des grands clubs modernes à travers le monde. Le débat s'oriente désormais sur l'avenir du football algérien, c'est-à-dire comment préparer nos clubs sportifs professionnels, à affronter les conjonctures futures. Et c'est là que s'inscrit notre modeste contribution que nous considérons un cri du cœur tant elle se veut aborder un sujet qui est le cœur de la vie de la société algérienne et en particulier sa jeunesse. Force est de constater, aujourd'hui, que la pratique du football professionnel n'a pu être appréhendée dans son vrai contexte c'est à dire quelle n'a pas donné lieu à l'assise d'une vraie réforme. C'est la raison primordiale qui permet d'expliciter l'échec du professionnalisme en Algérie pour ne pas dire la faillite du football national. Car nous estimons qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir dans l'esprit d'un modèle de gestion économique du football national. En effet quand on parle professionnalisme, on doit nécessairement faire référence aux grandes nations du football et à l'économie ce qui n'est malheureusement pas le cas dans le fonctionnement actuel de nos clubs du fait que l'argent du sport n'est pas encore orienté ou utilisé dans un esprit d'entreprise, voire avec une culture économique .Là il faut le dire, le financement de ces clubs ne peut continuer à être perçu ou assimilé à une fonction de caisse afin de ne pas entraver les fondements du professionnalisme, sinon, c'est comme hurler dans le désert ou encore arroser du sable. Il y a généralement six grandes sources de financement de fonctionnement et d'investissement qui s'offrent à nos clubs dans ce nouveau contexte afin de développer un climat des affaires et une assise de commercialité dans le processus de leur professionnalisation. Louverture du capital social aux collectivités locales, investisseurs, actionnariat populaire ?Louverture aux banques commerciales pour l'accès aux crédits, l'ouverture à la bourse des valeurs (emprunts obligataires, cession de titres.), la concrétisation des prises de participations croisées entre les clubs riches et moins riches, l'ouverture sur le monde de l'entreprise pour concrétiser des partenariats d'affaires, et les contrats de publicité et enfin ,l'établissement de rapports avec les acteurs économiques en organisant des rendez -vous économiques (partenariat, investissement, OPA?) La problématique de l'acte de diriger, gérer et de contrôler qui pose un sérieux problème pour l'insertion et la professionnalisation des clubs sportifs. Faute de remettre l'échelle des valeurs à sa véritable place (énergie, intelligence, compétence managériale, moralité et forte personnalité), le professionnalisme ne vaudra que par ces derniers remplissant ces critères d'excellence, facteur-clé pour le changement et le développement L'heure serait donc, de restaurer les finances du sport à l'ère de la nouvelle économie en sachant notamment, comment valoriser ces finances et gérer rationnellement ces clubs sportifs. A l'heure du défi du professionnalisme, la valeur patrimoniale et le capital social de chaque club doivent représenter la juste valeur économique afin de mieux protéger et rémunérer les actionnaires ou les investisseurs. Il va sans dire, que tout financement (subventions ou sponsors) consenti par l'Etat ou une entreprise publique doit devenir rentable et doit se traduire nécessairement à l'avenir par des titres participatifs qui seront détenus par l'Etat sur les clubs sportifs professionnels. Il est question de donner un ancrage solide à la financiarisation de l'économie, une source de création de valeurs ajoutée qui s'ajoute au PIB du pays (produit intérieur brut) visant à préserver non seulement les actionnaires et les investisseurs, mais aussi les intérêts du contribuable. Cela, passe inévitablement par la mise en place d'une gestion financière et comptable des clubs sportifs professionnels a travers la tenue obligatoire d'une comptabilité financière aux normes internationales dites IAS (international accouting standards) - IFRS (international Financial reporting standards) et intégrée dans l'organisation interne de chaque club. Cette gestion est devenue indispensable car, d'un côté ,elle est l'outil principal de la gestion de toute société pour mieux préserver leurs intérêts économiques, financiers et protéger leurs actifs dans une économie de marché, éviter une gestion de l'à peu près, instaurer la rigueur, la transparence et le contrôle des finances pour lutter contre toutes formes de mauvaise gestion et de malversations, à savoir d'où vient l'argent où va l'argent, et enfin, développer leur management et de l'autre, Parce que la comptabilité financière constitue un élément- clé de confiance et une sécurité juridique, économique et financière pour les investisseurs et les actionnaires dans une économie de marché. A cela s'ajoute, la nécessaire intégration des notions budgétaires, un système dans lequel le contrôle de gestion interne, la transparence et les coûts de l'activité sportive et l'activité économique s'imposent avec force. En fait, le groupe Sonatrach a racheté depuis trois ans la totalité (100%) des actions constituant le capital social de trois clubs sportifs professionnels (MCA, JSS et CSC). Certes, l'idée est bonne et entre dans une logique de la pratique du droit des affaires. Seulement, on est curieux de savoir, transparence oblige, si la Sonatrach qui est une société à capitaux publics marchands, avait mis en avant un projet sportif et économique dans une économie de marché pour ouvrir les perspectives à cette énorme proportion de jeunes qui ne demande qu'à se donner pleinement dans le sport et le travail. On souhaite aussi savoir si ces sociétés sportives soumises au droit des sociétés peuvent-elles bénéficier du statut de filiale et affiliées à la société- mère qui est Sonatrach ou simplement s'agit-il d'un actionnariat amical et de solidarité ? Et qui ne peuvent entrer dans le périmètre de la consolidation du bilan financier du groupe Sonatrach ? Nous rappellent enfin, le souvenir du bon vieux temps, celle de la très belle légende des années 1963 à1990, symbole du football national, une riche histoire en performance, qui mérite d'être méditée. A cette époque, nos clubs avaient un niveau mondial, ils se sont donné corps et âme à la fierté du pays en apposant leur supériorité dans les espaces Maghreb-Arabe et Afrique en remportant plusieurs titres et coupes à l'Algérie. Ils ont contribué grandement à l'essor du football algérien et au développement des valeurs éthiques et morales des activités sportives. Ils ont marqué également de leur empreinte la formation à travers leurs propres écoles et la production de grands joueurs de haut niveau dans l'histoire de l'équipe postindépendance. En effet, l'équipe nationale elle s'est qualifiée deux fois consécutives à la coupe du monde 1982 et 1986,et a remporté une fois la coupe d'Afrique, deux médailles d'or, l'une aux jeux méditerranéens en 1975,l'autre aux jeux africains en 1978,elle s'est qualifiée plusieurs fois à la phase finale de la CAN, elle s'est classée 3e en 1984 et 1988 et 4e en 1982, et ce ,avec peu de moyens et d'avantages pécuniaires ou autres comparativement à aujourd'hui. En effet, de nos jours qu'il y ait des résultats ou pas, on essaye pour chaque saison sportive d'obtenir davantage d'argent, d'appartements, de voitures luxueuses, prises en charge (voyages, soins spécialisés?), de cadeaux de valeurs etc. Autrefois, tous les grands joueurs et athlètes de performance pensaient seulement à l'intérêt du sport, aux couleurs du club, la ville, et enfin, à l'intérêt suprême du pays au sens large du terme. * Financier et auteur de deux ouvrages: Comptabilité des sociétés et gouvernance des entreprises. |