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Un citoyen non
écouté, car considéré comme incapable de bien juger les choses à leur propre
dimension, est-il en même temps apte à faire le bon choix de ses leaders ? Ou
bien doit on noter, oui pour le meilleur et non pour le pire ? Les choses sont
certainement plus complexes qu'on ne le croit, mais trop compliquer les choses
c'est chercher à s'éloigner de toute solution.
Et feindre de ne pas comprendre, c'est malheureusement laisser les problèmes s'accumuler jusqu'au jour où il sera très difficile de pouvoir suivre les événements. A voir les multiples chantiers de grande envergure avancer à un rythme continu et bien programmé, améliorant l'image de nos villes et de notre environnement, est encourageant et vous donne l'envie de travailler plus, de fournir plus d'efforts et de participer à ces transformations positives. La vision globale et stratégique témoigne d'une grande volonté de rattraper les retards, et tout le monde doit y adhérer. Peu importe si un bon nombre de chantiers sont surtout destinés à plaire aux visiteurs, ce sont nos villes qui profiteront à la fin. La seule question qui reste posée, cependant, c'est pourquoi doit on à chaque fois attendre la visite des étrangers pour réparer des routes avec des creux profonds et dangereux, aménager des passages étroits bloquant tout le monde à longueur de journées, ralentissant les ambulances, les pompiers et autres usagers, et nettoyer les espaces qui représentent de véritables sources de malaise et de maladies ? C'est bien le citoyen qui doit compter le plus, il paie des taxes souvent insupportables, et c'est bien lui la vraie richesse du pays. Si dans l'ensemble le développement semble aller dans le bon sens, pourquoi au niveau local, on sent que les choses ne suivent pas ? Pourquoi par exemple laisser des ruelles, pendant plus de dix ans, en plein milieu de quartiers habités, avec de la boue et des flaques d'eau insupportables l'hiver, avec une grande poussière les autres temps, alors qu'à quelques dizaines de mètres on refait la chaussée inutilement à chaque passage d'officiels, jusqu'à atteindre la hauteur des trottoirs ? Si c'est la seule solution pour pousser les locaux à mieux faire, alors les officiels doivent multiplier les visites et choisir des itinéraires non programmés. Trab way Lorsqu'une vieille dame, dans un bus, me demanda : C'est quoi toutes ces tranchées, ces ferrailles, cette boue et ces obstacles qui rétrécissent les routes, bloquent la circulation, dérangent les écoliers, les piétons, les véhicules et tout le monde ? J'ai répondu : Dans peu de temps, El hadja, nous n'aurons plus de problèmes de transport, il faut un peu de patience. Regardez comment fonctionnent nos bus. Avec des places debout, le chauffeur ne veut pas démarrer. Il y a encore de la place, serrez vous. Nous sommes autorisés à vous entasser plus que de la sardine. La preuve, nous circulons en pleine ville au vu et au su de tout le monde dans cet état dangereux, entassés les uns sur les autres, avec très faible aération, les enfants et les vieux debout risquant de tomber à chaque coup de frein,. Vous êtes naïf mon fils, ce peu de temps dont vous parlez, j'ai bien peur que ça va prendre des années qui vont nous rendre tous malades. Les responsables conscients sont ceux qui sentent ce que sent le citoyen. Avec des dérangements pareils, des chantiers qui s'arrêtent à seize heures et les week-ends, au lieu d'accélérer le rythme, comme si rien n'était, ce n'est rien de sérieux. Je me rappelle très bien comment s'est déroulée la réparation du passage de la corniche, au niveau de la pêcherie. Toute une population bloquée et les travaux se déroulant le plus normalement du monde. Au lieu de quelques semaines, le chantier a duré une éternité. Mais ya El hadja, les temps ont changé. Aujourd'hui le suivi est plus rigoureux et les délais sont sévèrement punis. Et puis, ce genre de projets nécessite beaucoup de temps, d'engineering, de préparation. Bien sûr mon fils, au départ oui. Toutes les alternatives sont étudiées, faisabilité, étude économique et pratique, par où doit passer le tram, pour transporter le maximum de voyageurs, avec le minimum de dérangements et de dégâts, l'état du sol et autres facteurs. Question d'optimisation. Seulement, une fois les travaux démarrés, ces excuses ne sont plus valables. Tous les scénarios devaient être considérés d'avance. Il n'y a peut être que le problème de bruit la nuit qui peut très bien être géré avec un peu d'effort et d'organisation. Vous me croyez peut être ignorante mon fils. J'ai fait moi aussi l'école, je suis très bien ce qui se dit dans les informations, ce qui s'écrit et je comprends très bien ce qui ne se dit pas. J'ai eu l'occasion de vivre chez les Européens lorsqu'ils étaient fréquentables. Rien ne vaut la vie dans notre pays, si seulement nous avions des gestionnaires à la hauteur. Il faut voir comment l'oOccident est devenu hypocrite aujourd'hui. Leur hypocrisie de nos jours est bien flagrante. Ces puissances conseillères qui demandent aux gamins de cesser leur violence en jetant des pierres sur des chars blindés écrasant tout sur leur chemin, est un joli exemple. Une analyse des faits qui ne différencie pas entre le bien et le mal, entre le criminel et la victime, est dictée par un esprit malsain. Ceux qui n'arrivent pas aujourd'hui à admettre que le sionisme est le virus le plus dangereux à la paix mondiale, ne sont pas honnêtes. Ils ne peuvent pas ignorer que ceux qui tuent pour des dollars n'ont ni cœur ni foi. Ils sont vendus, peut être pour s'éterniser. C'est peut être aussi un racisme extrême mal caché. C'est bien pour cette raison qu'il faut avoir le courage de dénoncer leurs visions incorrectes, et de se méfier de leurs conseils douteux quand il le faut. Ce sont les décisions difficiles qui feront l'histoire. Ce qui nous rend malade c'est de ne pas comprendre pourquoi avec tous nos moyens nous sommes incapables d'avoir une atmosphère agréable pour vivre heureux et décemment chez soi. On accuse nos jeunes de fainéantise lorsqu'on n'arrive pas à leur créer de l'emploi. Ils ne le sont pas quand on leur offre l'opportunité de travailler décemment avec un salaire adéquat. Le plus dur est passé el hadja, le retard sera rattrapé et il y a de l'espoir à l'horizon. C'est la volonté qui manque mon fils. Le sérieux. Dans un champ où les mauvaises herbes dépassent de loin, en hauteur et en quantité, la plante utile, que peut-on espérer récolter ? Que restera à nos générations futures si nos décisions sont encore liées au prix du brent ? Dans un pays vert par ses forêts, ses arbres fruitiers et non fruitiers qui gardent leurs feuilles durant toute l'année, palmiers, oliviers, eucalyptus et autres, sa jeunesse pleine d'énergie et ses richesses multiples, a-t-on le droit de parler d'importation de nourriture ? De parler de travailleurs misérables ? Croyez-vous que les enseignants trouvent du plaisir à marcher dans les rues, se faire bousculer par les forces de l'ordre, laisser leurs classes vides et faire perdre à leurs écoliers des séances de cours ? Croyez-vous qu'ils sont à ce point facilement manipulables, irresponsables et inconscients ? Ils sentent réellement le malaise. Ils n'arrivent plus à travailler dans des conditions normales. La vie est trop chère et ils souffrent au sens propre. Les responsables qui ne voient pas ça de cet œil vivent dans des nuages. Et c'est pareil pour les praticiens de la santé publique. Et c'est aussi vrai pour d'autres secteurs. Sur quelle base a-t-on calculé les salaires actuels ? Et qui a fait ce calcul ? Sur la base de l'éducation gratuite ? Essayez de voir à combien revient la scolarisation d'un seul enfant ? Sur la base de la santé gratuite ? Visitez un spécialiste et comparez les prix avec ce que vous rembourse votre couverture sociale. Une bonne situation financière du pays qui laisse les gens pauvres, est une tromperie. Ne dépensez pas votre salaire à faire vire vos enfants convenablement, les nourrir, les habiller, les soigner et les héberger, et vous allez voir votre compte se gonfler. Les promesses d'intervention, des ajustements et des corrections sont toujours très lentes, dans les rares cas où elles sont tenues. Le temps de vous permettre de crever sans paix. Avec le temps, les travailleurs ont appris à se méfier des calculs politiques. Les appareils de contrôle sont absents. La mafia économique est devenue trop puissante, et seules des décisions sévères peuvent apporter un peu d'espoir. Tout le monde est responsable est bien une expression trop facile, souvent avancée pour dire que personne n'est responsable. Les déséquilibrés mentaux qui remplissent nos villes par exemple, ce ne sont pas les praticiens qui doivent courir après pour les guérir. Que peut faire le citoyen à part dénoncer les anomalies ? Personne ne l'écoute et souvent il ignore même à qui s'adresser. Notre démocratie un peu spéciale a fait qu'à chaque niveau de la hiérarchie, les gestionnaires sont libres d'interpréter les textes selon leurs intérêts. Lorsque vous dites que vous n'avez pas d'eau depuis des années, en plein milieu de la ville, on vous demandera d'abord de constituer un comité de quartier officiel pour qu'on puisse traiter votre demande. C'est un Disney world qui vous fait souffrir plus que rire. L'énergie renouvelable Une société qui souffre de mille maux doit savoir fixer ses priorités. Pourtant, toute logique veut que le bien être du citoyen soit impérativement la première des préoccupations, et les grands efforts doivent être axés dans ce sens. Les débats changent de priorité selon les périodes et les sociétés. Certains sujets, évidemment, de par leur nature n'arriveront jamais à satisfaire tout le monde, et continueront à être débattus sans jamais voir la fin. Ce sera l'énergie renouvelable qui fera fonctionner l'opposition dans toutes les sociétés. Les droits de la femme étant un de ces exemples, et c'est donc un sujet qui revient à chaque fois avec des nouveautés souvent codifiées. Mais de quels droits s'agit-il au juste ? Depuis Adam et Eve, la femme c'est statistiquement cinquante pour cent de la population. En statistique, on démontre que des probabilités égales au départ, le seront après de longs tests. Les six chiffres d'un dé honnête auront la même probabilité après de longs essais, même si après quelques essais on voit un chiffre ne pas apparaître. Une société en bonne santé, c'est un corps à deux bras, à équitablement utiliser. Le cerveau contrôle les deux à la fois. Naturellement, la droite est un peu plus forte que la gauche. Pour les gauchers, c'est l'inverse, mais c'est toujours un côté plus capable physiquement que l'autre. Seulement, les deux avec la même puissance, c'est l'exception. Le cerveau, plus complexe que le plus puissant des computers, est-il incapable de guider les deux à la fois au même rythme ? L'humanité a commencé avec l'effort physique, et c'était normal de voir l'homme dominer. Aujourd'hui, l'effort intellectuel a remplacé la force, et ce ne sont plus les bras avec leur déséquilibre de force qui nous font vivre, mais l'intelligence. L'être humain est ici-bas pour une mission bien déterminée, selon ses capacités, son intelligence, ses moyens, etc.Certaines fonctions correspondent beaucoup mieux aux hommes qu'aux femmes, d'autres l'inverse. De nos jours, dans le monde du travail, presque toutes les activités peuvent être bien faites par les deux. L'égalité entre l'homme et la femme ne doit poser aucun problème, sans toutefois s'éloigner de nos repères qui dépassent de loin ceux, immoraux, des matérialistes. Nos femmes ont été libérées depuis plus de quatorze siècles. Dans les pays modernes et civilisés, la femme touchait un salaire inférieur à l'homme pour le même travail et n'avait pas droit à la parole dans beaucoup de situations, jusqu'à se révolter et arracher ses droits. Les sociétés occidentales qui ne cachent plus leur racisme et leur rejet de l'autre, nous font sortir aujourd'hui des arguments stupides pour dire, par exemple, qu'une femme qui respecte ses habits traditionnels manque de liberté. Pourtant, c'est bien un choix comme c'est le cas de la femme qui préfère rester chez elle, élever son enfant au lieu d'aller travailler et le confier à la crèche. Parmi les sujets qui suscitent beaucoup de recherches et de débats, on peut également citer la peine de mort. Tuer froidement et en toute conscience, pour s'enrichir, c'est considérer la vie comme chose banale. Les auteurs de ces crimes ne peuvent être corrigés. Le bon dieu exige leur élimination. Le bon Dieu également. La vie humaine étant une chose sacrée, nul n'a le droit à l'erreur. Connaissant l'imperfection d'un système judiciaire, il est tout à fait raisonnable de s'opposer à mettre fin à la vie d'un individu. Cependant, lorsque les preuves sont irréfutables, c'est nettoyer la société que d'effacer ces microbes dangereux. La Chine avec son milliard et plus de citoyens a bien fusillé un jour des trafiquants d'immigrés clandestins lorsqu'ils étaient arrivés morts en europe. Dans une autre société irresponsable, on aurait peut-être dit que c'était un bon débarras. Par contre, là on considère que la vie humaine est trop chère pour laisser des criminels jouer avec. Durcir les textes et améliorer la justice oui, mais carrément suspendre ce jugement dans une société qui doit se soulager de sa saturation de criminels, est une mauvaise décision. Evidemment, dans les dictatures aveugles, on met dans le même paquet ceux qui osent tuer pour s'enrichir et ceux qui s'opposent à une politique aveugle. C'est bien cette absurdité qu'il faut combattre. Et ce ne sont pas toujours les referendums qui produisent les meilleures décisions. Un individu, une voix de vote, n'est pas toujours une bonne référence. Tout copier sur les autres peut s'avérer très dangereux. Personne n'ignore ce que la démocratie illimitée a engendré comme défauts chez les Occidentaux. Dans une société avec un taux d'analphabètes élevé, la responsabilité des sages est bien plus grande. L'Algérie est toujours debout grâce à l'intelligence de ses sages. Ceux qui ont jusqu'ici très mal apprécié ses capacités, et l'ont géré avec une vision bien limitée se rendront compte un jour. Seulement, quand ? Les retards s'accumulent, et le temps n'attend personne. Ce qui inquiète le plus dans tout ça, c'est l'avenir de nos enfants. Nous n'avons pas encore appris que la force et le chantage doivent céder la place au dialogue et à la concertation. Certes, notre géographie et notre climat font que nous sommes un peuple un peu difficile à manier, mais rien n'explique cette sorte de marasme généralisé. Le manque de confiance est quasi-total et nos jeunes ont tous les regards ailleurs. Les choses sont très peu claires et les garanties insuffisantes. Le manque de continuité et de suivi est flagrant. Progresser doucement et sûrement est la meilleure façon d'atteindre ses objectifs. Sans risques inutiles et souvent bien coûteux et fâcheux. La tortue arrive toujours à ses fins en son temps, au moment où la lumière, avec sa grande vitesse, ne peut dépasser le temps. Aller vite c'est se casser probablement. Gagner du temps pour ne pas le trouver par la suite est une illusion. Rattraper le retard, c'est attraper de l'air entre les mains. Des jeunes en pleine forme perdant leur énergie au chômage. D'autres travailleurs de désherbage, gênés par l'herbe à peine sortie de la terre, à peine étalant de jolies fleurs, la coupent pour encourager la poussière déjà assez présente, au nom d'une sécurité et d'un nettoyage imaginaires. Cette énergie pourrait bien servir à travailler les fossés et réellement nettoyer l'environnement. S'acharner à suivre un raisonnement qui tourne en rond et refuser toute issue tout simplement parce que provenant d'une source qu'on refuse, c'est manquer de sagesse. La poule ou l'œuf, qui des deux a existé le premier ? Ne doit-on pas accepter, jusqu'à preuve du contraire, ce que nous enseigne notre religion ? Dieu a crée des couples de tout ce qui est vivant. Ce qui est perdu inutilement est immense. |