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Une quinzaine
d'associations actives de la société civile venues de wilayas de l'Est, du
Centre comme de Ghardaïa, Sétif, Jijel, Tizi Ouzou ou Bouira,
et de l'ouest du pays, de Tlemcen et Tiaret pour ne citer que ces wilayas, ont
tenu des assises nationales du mouvement associatif au palais de la culture
Malek Haddad de Constantine durant les journées des 20, 21, 22 et 23 mars.
Elles sont sorties avec des recommandations demandant à l'Etat de bénéficier de
facilitations dans le cadre d'engagement de projets d'intérêt général et populaire,
des facilitations bancaires s'entend, ainsi que l'assistance active des
collectivités locales (wilaya et APC) et leur protection, en faisant une nette
distinction entre elles et les associations non actives. Elles ont recommandé
également de prévoir, dans un futur proche, la création de structures
unionistes au niveau local et national pour arriver, à terme, à fédérer ces
associations dans une organisation horizontale et verticale, du genre
fédération, union régionale et de wilaya.
A l'initiative de l'association constantinoise «Raidat Sakhr El-Attik» et avec la collaboration du secteur de la jeunesse et des sports, ces associations se sont retrouvées à Constantine pour discuter du «Rôle du mouvement associatif dans le développement national» en adoptant comme slogan «Pour un mouvement associatif actif et responsable». L'objectif de cette rencontre a été expliqué plus clairement par la présidente de cette association Aouiche Safinez, qui nous a déclaré jeudi que «le but que nous visons est d'arriver à sensibiliser ces associations actives sur le terrain qu'elles peuvent avoir plus de poids, un impact sur la population pour mieux servir ses intérêts et faire barrage aux opportunistes qui, pour régler leurs affaires personnelles, créent des associations sans aucune existence réelle». Le responsable d'une autre association a déclaré que le mouvement associatif est parasité par une multitude d'associations qui n'existent que sur le papier, créées par des opportunistes dans un but purement lucratif. Et ces associations fantômes gênent considérablement les associations actives au niveau de l'aide délivrée par les structures de l'Etat. «Nous avons un besoin vital de nous démarquer de ces associations», a-t-il affirmé en estimant qu'un toilettage au niveau des associations qui encombrent les listes déposées au niveau des structures institutionnelles de l'Etat est nécessaire pour que le terrain soit déblayé et pour soutenir l'activité des associations dynamiques. |
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