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23 cas de rubéole
ont été confirmés dans la wilaya, par contre aucun cas de rougeole ne l'a été
jusqu'à jeudi dernier, selon la direction de la Santé et de la Population de la
wilaya de Constantine.
Selon la responsable du service «prévention» de la DSP, F. Boukhalfa, sur 64 cas de rubéole notifiés et parvenus à la direction de la Santé et envoyés pour analyses à l'institut Pasteur d'Alger, 23 cas ont été confirmés, mais aucun cas de rougeole ne l'a été et cela même si pas moins de 167 cas ont été enregistrés comme suspects. Si on peut se féliciter de l'absence de maladie de la rougeole, qui peut être mortelle, il y a lieu de dire que la rubéole n'est pas moins dangereuse en ce sens qu'elle peut causer des malformations physiques et même la cécité des nouveau-nés des femmes contaminées, soutient la même responsable. D'où la nécessité pour les parents de vacciner leurs enfants, car pour se prémunir contre ces deux maladies, qui sont très contagieuses, seul le vaccin est efficace, dira-t-elle. Elle ajoute que la survenance ces derniers temps de l'épidémie est la conséquence de la réticence des parents à vacciner leurs enfants, qui s'est traduite par l'échec des campagnes de vaccination précédentes, à savoir celle de mars 2017, avec un peu plus de 1% de couverture, et celle de décembre et janvier, qui n'a atteint que 17% et n'a pas donc fait beaucoup mieux non plus. Et devant l'apparition et le retour de l'épidémie de ces deux maladies, une campagne continue et sans délai de clôture a été décidée au niveau de 14 EPSP à l'échelle de la wilaya, dont les moyens ont été encore renforcés. Ainsi et depuis la fin du mois de janvier dernier jusqu'à ce jeudi 22 mars, un total de 57.973 élèves du primaire et du moyen ont été vaccinés, sur un effectif global de 187.929 concernés, soit une moyenne générale de plus de 30%. Et la responsable du service «prévention» d'estimer que cela a mieux marché dans le cycle du moyen où le taux des élèves vaccinés a atteint près de 45%, contre plus de 21% dans le primaire. S'il est réconfortant d'enregistrer une prise de conscience en la matière, il n'en demeure pas moins qu'elle reste insuffisante et en tout cas loin de notre objectif, qui est d'arriver au taux de couverture de 95% de la population ciblée. «On en est loin, dira-t-elle, mais nous ne perdons pas espoir dans un possible sursaut des parents, qui doivent vacciner leurs enfants. La campagne se poursuit par des actions de sensibilisation de proximité du personnel médical des EPSP», conclut-elle. |
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