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Des
contingents de nouveaux arrivants de Subsahariens clandestins parmi lesquels
figurent un nombre considérable de femmes traînant des ribambelles d'enfants,
se sont manifestés récemment dans la contrée côtière d'Aïn
El Turck, ajoutant ainsi une touche noire
supplémentaire au peu reluisant tableau des lieux. Contrairement aux années
précédentes où leur présence était remarquée durant la saison estivale, ces
derniers jours, les habitants des localités côtières de la corniche ont été
surpris par le nombre très important de ces migrants, notamment au niveau de
certaines artères et carrefours de la ville. En fin d'après-midi, ces
Subsahariens s'éclipsent pour revenir le lendemain. Selon des transporteurs de
la ligne Oran - Aïn El Turck,
une grande partie de ces Subsahariens vient d'Oran. Notons qu'un peu plus de
deux années, ces Subsahariens s'adonnant à la manche, ont commencé à faire leur
apparition en groupe de deux ou trois personnes, avant de finir par s'intégrer
dans le paysage des rues et autres artères des localités côtières, jalonnant le
littoral ouest.
En effet, la présence de ces Subsahariens, dont le nombre va crescendo, qui sillonnent inlassablement les rues, ne semble désormais plus surprendre personne. Cependant, leur apparition dans les chantiers de construction, suscite de nombreuses interrogations chez les riverains. La main-d'œuvre bon marché proposée par ces migrants clandestins, est généralement invoquée sur la place d'Aïn El Turck et ce, pour justifier la préférence des employeurs contrevenants. Les maçons en particulier, exerçant dans cette partie de la wilaya d'Oran, sont les premiers à dénoncer la concurrence déloyale qui est imposée par ces Subsahariens. « En plus de la maçonnerie, certains les préfèrent également pour des travaux de jardinage. Si cela continue, la main-d'œuvre locale n'aura bientôt rien à se mettre sous la dent au grand dam des pères de famille notamment » a confié avec dépit un journalier du quartier Bensmir, dans la commune d'Aïn El Turck. Cet état de fait n'est malheureusement pas spécifique à cette seule municipalité car ce phénomène s'est aussi manifesté dans les autres localités que compte cette contrée côtière. Toujours est-il qu'Aïn El Turck constitue désormais le point de chute pour des dizaines de Subsahariens, pour la plupart clandestins, en quête de travail dans le secteur de la construction notamment. Leur nombre s'accroît au fil des jours en raison vraisemblablement des nombreux chantiers de construction essaimés à travers cette contrée. Selon des informations concordantes, ils sont sollicités par les contremaîtres chargés du suivi des chantiers, en raison a priori de leur main-d'œuvre bon marché. Certains leur offrent en plus le gîte sur les lieux de leur travail, comme c'est souvent le cas des propriétaires d'habitations où ils sont appelés à procéder à des aménagements et/ou à des travaux de jardinage et d'entretien entre autres. Un certain nombre d'entre eux, n'ayant pas apparemment trouvé un emploi, s'adonnent à la manche pour subvenir à leurs besoins. D'autres encore, qui ne semblent néanmoins pas se désintéresser des traversées clandestines, se sont reconvertis en revendeurs à la sauvette. |
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