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L'Union
européenne et l'Algérie ont envisagé, dans le cadre de l'approfondissement de
leur dialogue dans les domaines politique, économique, sécuritaire, judiciaire
et migratoire, l'organisation de deux ateliers spécifiques. L'un porte sur les
méthodes de lutte contre la cybercriminalité et l'autre sur la politique de visas
pour entrer dans l'espace Schengen. C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu
public par la délégation de l'UE en Algérie, et dans lequel il est indiqué
«qu'avec 507.000 visas Schengen délivrés en 2016, l'Algérie est le septième
pays bénéficiaire de visas de l'espace européen au monde».
Les deux partenaires ont abordé, analysé et évalué l'état de la coopération bilatérale en cours en identifiant les actions de suivi, à l'issue des rencontres tenues à Bruxelles du 27 février au 1er mars, dans le cadre de «La semaine de la coopération UE-Algérie ». Au cours de ces trois jours, plusieurs sujets ont été abordés, entre autres, la gouvernance et l'Etat de droit, les enjeux sécuritaires, les droits humains et la lutte contre le crime organisé. Ainsi que la gestion des flux migratoires et la facilité de la mobilité des personnes entre l'UE et l'Algérie. Ces rencontres et ces réunions ont permis aux deux partenaires d'identifier les pistes de réflexion et d'action pour justement intensifier les relations dans le domaine politique, sécuritaire, judiciaire et migratoire. Les relations entre l'UE et l'Algérie sont régies par l'accord d'association, en vigueur depuis 2005, outre le conseil d'association et la commission d'association dont la dernière édition a été tenue en décembre dernier, des réunions thématiques impliquant des experts sectoriels sont organisées de manière régulière. Et ce, dans le but de booster davantage la coopération entre les deux parties et rapprocher de ce fait les points de vue, lit-on dans les communiqués. Selon l'UE, l'Algérie a été le premier pays du nord de l'Afrique à adopter les priorités communes de partenariat avec l'UE, lors du conseil d'association en mars 2017. Il a été indiqué que ces priorités ainsi que les recommandations de l'évaluation conjointe de la mise en œuvre de l'accord d'association servent désormais de lignes directrices pour dynamiser les relations. |
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