A moins de trois mois de l'ouverture de la saison estivale, et malgré les nombreux appels des usagers, pratiquement tous les feux tricolores de la municipalité d'Aïn El Turck sont à l'arrêt depuis des mois et ce, sans pour autant susciter une quelconque réaction des responsables concernés, à même de solutionner cette défaillance.

Pourtant cet état de fait a été signalé à maintes reprises, aux services concernés mais n'a suscité aucune réaction. « Cela fait plus de deux mois que ces feux sont à l'arrêt et causent d'énormes désagréments au usagers de la route. Nous sommes en période hivernale, imaginez un peu ce que sera la situation lors de la saison estivale, avec les milliers d'estivants véhiculés qui fréquenteront les plages de la corniche », s'interroge un chauffeur de taxi de Bouisseville. Ce malheureux état de fait, qui est à l'origine d'embouteillages monstres aux intersections, notamment, expose les automobilistes à des accidents. « C'est aberrant à notre époque! Déjà que ce n'est pas évident avec ces chauffards, faisant allègrement fi du code de la route, en plus de ces motards qui s'imaginent participer à des rallyes et maintenant avec ces feux tricolores à l'arrêt, c'est la grande débandade », se sont insurgé des usagers du réseau routier de la municipalité d'Aïn El Turck, qui ont été abordés par «Le Quotidien d'Oran» à ce sujet.

Selon le constat établi sur le terrain c'est concernant les feux tricolores à l'arrêt, installés à hauteur du carrefour situé à proximité du Tribunal d'Aïn El Turck, que prévaut depuis des mois une grande anarchie dans la circulation automobile. Plusieurs tamponnages entre des voitures ont été recensés à hauteur de cette intersection, passage obligatoire pour se rendre dans différentes zones essaimées, à travers cette municipalité. Des altercations entre automobilistes en colère et/ où des piétons, qui traversent, se produisent, régulièrement, depuis la défaillance de ces feux tricolores.

Le même déplorable constat est relevé aux feux situés à hauteur du carrefour, en face de l'Unité de la protection civile, sise dans la localité de Bouisseville et ceux qui sont mitoyens au boulodrome de Trouville. La même situation de déliquescence, en termes d'anarchie, dans la circulation routière, qui met en péril la vie des piétons, est relevée en ces lieux également. « Nous revendiquons une opération d'assainissement pour réguler, conformément aux règles universelles, la circulation routière dans notre lieu de résidence. Nous dénonçons, vivement, ce laisser-aller dans ce volet, qui expose nos enfants à un danger imminent quand ils se rendent à leurs établissements scolaires » ont fait remarquer des riverains outrés de la localité de Bouisseville, avant de renchérir « il faut mettre un terme définitif à l'installation de ralentisseurs hors normes en béton qui exposent nos véhicules à de considérables dégâts ». Toujours est-il que les usagers en particulier, et la population d'Aïn El Turck interpellent les pouvoirs publics pour remédier à cette regrettable défaillance, qui n'a que trop perdurer et ce, avec tous les désagréments et autres contraintes qu'elle a enfantés sur le réseau routier de cette municipalité vers laquelle converge chaque week-end des dizaines de familles pour une sortie d'oxygénation.