Les urgences médicales du CHU Benbadis ont accueilli lors des trois derniers jours pas
moins de 70 cas de malades chroniques en moyenne qui s'y présentent par jour,
des suites du temps caniculaire qui a dominé toute la semaine où le thermomètre
a grimpé jusqu'à 45 degrés. C'est ce qu'a indiqué hier le docteur Aïcha Chadi
du service des urgences médicales du centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis de Constantine, qui précise qu'il s'agit surtout
de maladies chroniques souffrant de tension artérielle, de diabète et d'asthme,
notamment. Et de poursuivre que «durant cette période de grandes chaleurs, nous
avons observé un afflux de malades à notre service d'une moyenne de 70 cas, qui
se présentent et ce rien que dans la matinée et de 40 à 50 autres cas dans
l'après-midi et en soirée. Outre bien évidemment les dizaines de personnes
victimes d'insolation», dira-t-elle.
Il y a lieu de souligner également et
surtout les cas de malades chroniques, à l'instar de personnes âgées souffrant
de problèmes cardiaques (huit cas en moyenne par jour), de tension artérielle
(huit cas aussi), le diabète (trois à quatre) et l'asthme et autres difficultés
respiratoires (deux à trois en moyenne par jour.) Et d'ajouter que « les
personnes souffrant de tension artérielle que nous avons reçues représentent de
simples montées de tension mais accompagnées de complications, pouvant se
transformer en de véritables AVC». Il en est de même des cas d'asthme qui ont
été reçus, qui ont nécessité également un traitement et qui ont été retenus
pour un temps d'observation. Et notre interlocutrice de faire savoir que si le
service des urgences médicales est mobilisé durant pratiquement les douze mois
de l'année, il y a lieu d'insister sur le fait que pendant la période d'été, il
doit être davantage mobilisé et fin prêt pour ces interventions. Et même,
ajoute-t-elle, si l'été rime en général avec vacances et congé, les urgences
sont assurées non pas par le service minimum mais par le service normal, car
lorsque le malade se présente il faut le prendre en charge sur le plan médical
et sur le plan paramédical. «Et pour le moment, nous avons les effectifs
suffisants de jour comme de nuit», conclura-t-elle.