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Sports :
Ligue 1 - Match décalé: Polémique autour des demi-finales de la Coupe d'Algérie et la gestion du championnat - Malaise à la FAF
par Kamel Mohamed ![]() La fin de la saison s'annonce des plus difficiles pour la FAF, éclaboussée
par des affaires de corruption, d'arrangement de matches et d'ingérence dans sa
gestion. La dernière sortie du président de l'ES Sétif, Hassen Hamar, qui a
menacé de retirer son équipe des compétitions nationales, met dans la gêne la
fédération, laquelle fait montre d'une mollesse et inertie. Selon Hamar, l'ESS
ne jouera pas le match de la demi-finale de la Coupe d'Algérie, vendredi
prochain à Bologhine, décidant aussi de boycotter le
championnat. Hamar accuse directement la FAF de «privilégier le MCA». La
décision de l'ESS ne fait qu'attiser la violence car si le match est maintenu à
Bologhine, il risque d'y avoir des échauffourées
entre supporters. Cet incident n'est en fait que l'expression d'un malaise qui
semble ronger la nouvelle FAF depuis son élection, car il est étonnant que
Hamar se retourne contre la nouvelle équipe fédérale, sachant que c'est lui qui
avait présidé la séance ayant vu cette nouvelle équipe de la FAF être élue à
huis clos. C'est dire qu'il y a un jeu malsain dans tout ce qui se passe autour
de cette fédération. Il faut reconnaître que la FAF a eu un mauvais départ dans
la mesure où le président Kheireddine Zetchi s'est retrouvé en train de travailler avec un bureau
fédéral qui lui a été imposé. Il n'a pas eu toute la latitude de choisir les
membres de son bureau, ce qui explique les hasardeuses décisions de certains
membres du bureau. Des informations font état d'une mésentente entre le
président de la FAF et son vice-président, Rebbouh
Haddad. Des membres du bureau fédéral seraient mécontents et ont menacé de
démissionner, à l'exemple de Koussa ou encore Ould Zemirli, selon les
informations recueillies auprès de la FAF. L'incident qui s'est produit entre
le nouveau DTN, Fodil Tikanouine,
et son prédécesseur, Toufik Korichi, n'est pas fait
pour instaurer la sérénité au sein de la FAF. L'improvisation d'une trêve en
fin de championnat et la grogne des clubs contre l'arbitrage fragilise
davantage la nouvelle équipe fédérale qui a été élue le 20 mars dernier. A
cela, s'ajoute la sortie du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj,
qui a annoncé sa démission. La cacophonie qui a caractérisé la programmation
des matches des demi-finales de la Coupe d'Algérie, programmées dans un premier
temps au 5-Juillet avant d'être délocalisées, a également porté atteinte à la
crédibilité de la FAF.
Le cumul de ces maladresses risque de nuire de manière grave et irréversible à la FAF dont le départ a été raté. Le président de la fédération n'a pas fait montre de fermeté dans ses décisions et n'a pas imposé sa discipline d'où cette foire qui fragilise chaque jour la FAF. |
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