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Treize
(13) immeubles désaffectés et dont les familles ont été relogées, dans le cadre
de la résorption de l'habitat précaire ont été démolis, ces derniers jours, par
les services de la commune, aux quartiers Ed Derb,
Sidi El Houari, Boulanger et Es Seddikia apprend-on
de sources proches de l'APC d'Oran.
Cette décision, initiée conformément aux directives du wali d'Oran vise à mettre un terme au squat des bâtisses menaçant ruine et dont les occupants ont été évacués. Considérant le caractère historique du quartier de Sidi El-Houari, qui a été classé «secteur sauvegardé» en vertu d'un décret exécutif du 22 janvier 2015, les services de la wilaya d'Oran ont décidé de prendre toutes les mesures nécessaires pour la préservation des édifices ayant une valeur historique et architecturale. Des mesures ont été, également, prises pour empêcher la réoccupation des immeubles évacués de leurs habitants. Les responsables locaux avaient installé trois groupes de travail composés, chacun, de techniciens de la direction de la Culture spécialisés dans les aspects culturels et historiques des édifices et ceux des services du Contrôle technique des constructions (CTC), de la direction de l'Urbanisme et de la Construction et de l'APC d'Oran. Après plusieurs sorties, sur le terrain, ils ont conclu que 42 immeubles parmi les 66 programmés, ne présentent aucune valeur historique ou culturelle et menacent d'effondrement. Ils ont préconisé leur démolition pour éviter tout danger. Le squat des immeubles dont les familles ont été relogées, a, toujours, été posé ce qui a contraint les responsables locaux à initier de telles mesures afin de barrer la route aux opportunistes qui profitant de l'occasion envahissent les lieux pour réclamer des logements sociaux. Ainsi, chaque opération de relogement est suivi d'une démolition d'habitations. Les immeubles, quant à eux, sont emmurés pour éviter le squat. Par ailleurs, depuis le début des relogements, plus d'une cinquantaine d'habitations désaffectées, après les opérations de relogement, ont été démolies par les services de l'APC, alors que d'autres sont programmées à la démolition, mais l'opération bute sur le problème des propriétaires de locaux commerciaux situés au rez-de-chaussée. «De nombreux commerçants, notamment aux quartiers Mdina Jdida et St Antoine, refusent de quitter leur commerce, et entravent l'opération de démolition, ont indiqué des sources proches de la commission. Dans ce registre et pour accélérer le processus de démolition des immeubles et habitations désaffectées, une commission chargée de l'étude des dossiers des commerçants à indemniser, a été mise en place, dernièrement. Cette commission cible ce collectif de propriétaires de commerces, sachant que l'installation de cette commission, fait suite à une demande des services de la commune qui ont éprouvé des difficultés pour certains immeubles vidés de leurs occupants, après les relogement, mais qui ne peuvent être démolis à cause de la présence de ces commerces. «Un rapport détaillé a été établi par la commission et remis à la wilaya. |
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