Un réseau de faussaires et d'escroquerie spécialisé dans le vol de matériels électroniques a été démantelé par les services de la Sûreté nationale de la wilaya d'Alger.

Le groupe, composé de 3 individus, a utilisé de faux chèques bancaires, de faux bons de commande et de fausses copies de registre de commerce pour dérober des équipements électroniques auprès de grandes entreprises étrangères installées en Algérie.

Le réseau a ciblé, dans un premier coup, une entreprise étrangère de renommée, lui dérobant, après avoir présenté de faux documents, 20 téléviseurs et 20 climatiseurs d'une valeur de 218 millions de centimes. Les mis en cause ont appliqué le même procédé avec une autre entreprise étrangère, où ils ont commandé, sur la base de faux documents et de faux chèques bancaires, deux grands téléviseurs d'une valeur de 120 millions de centimes. La dernière commande, faite auprès du même fournisseur étranger, pour l'acquisition de 7 téléphones portables de marque, d'une valeur de 119 millions de centimes, a fait tomber le réseau dans les filets de la police. Cette dernière commande a semé le doute auprès de l'entreprise étrangère d'équipements électroniques qui a ainsi sollicité les services de la police. Après des investigations poussées, les services de la Sûreté nationale ont procédé à l'arrestation des trois mis en cause. Ces derniers préparaient de faux cachets pour une autre escroquerie du genre.

Les services de la police ont affirmé qu'il s'agit d'un réseau de faussaires professionnel. Un réseau qui falsifie, à la perfection près, des documents administratifs et bancaires, entres autres de fausses cartes d'identité, de faux documents des services des impôts, des bons de commande et de faux chèques bancaires au nom d'entreprises privées fictives. Les mis en cause faisaient appel à un transporteur privé pour charger la marchandise et la transporter à un endroit bien précis, pour que cette marchandise soit encore une fois emmenée vers une autre destination. Et ce pour brouiller les pistes. Tous les suspects ont été placés sous mandats de dépôt, après leur présentation devant le procureur général.