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A comme Algérie 13

par Mimi Massiva

M comme mère

Plus de 4 siècles avant notre ère, le philosophe grec Xénophon, dans son traité spécial d'économie domestique, un homme demande à sa femme de l'aider : « Moi, pauvre, dit-elle, que suis-je devant toi qui sais toutes choses ? Quel pouvoir ai-je ? Et comment saurais-je t'aider ? Je n'ai rien appris, sinon que je dois vivre chastement suivant la recommandation de ma mère. » Plus de 20 siècles plus tard, dans la France des Lumières, Aimé Martin se questionne sur l'éducation des mères : «?Soyez belle, soyez polie, on vous regarde ; soyez douce, soyez soumise, on vous écoute, » dit une mère à sa fille ; ce qui veut dire : « Mettez partout de l'apparence à la place de la réalité. »?On nous y habitue dès le berceau ; on ne guérit pas le mal, on le cache ; on ne change pas le caractère, on le déguise?c'est le paraître et non l'être qui fait l'éducation.

Pour se faire une idée juste de l'imprévoyance de nos éducations, que faut-il ? Se demander, quel en est le but. Est-ce la religion ? Mais la religion, mal entendue, il est vrai, contamine presque tout ce qu'on enseigne. Est-ce le bonheur domestique ? Mais ces talents acquis avec tant de peines, ces talents qui stérilisent la pensée, s'évanouissent dans l'habitude du ménage. Est-ce la prospérité, la gloire du pays ? Dérision ! Quelle mère y songe aujourd'hui ? Ainsi ; à mesure que nous cherchons le but, tout disparaît : rien pour le bonheur particulier, rien pour la prospérité générale. » De nos jours, 3 siècles plus tard, question « éducation des mères » tout demeure dans l'apparence malgré le droit de vote, les universités mixtes et la pilule. C'est les chiffres qui parlent : plus de 80 % des pauvres des chômeurs, des familles monoparentales, des malades mentaux, des victimes de la violence de la traite? de l'inutilité à part la gestation, sont des femmes.

Vernissage morbide et apparences maléfiques. L'évolution de la mère fut réglée avec l'éducation publique, le dictat du jeunisme, les ventres à louer, le mariage pour tous, le droit au bikini-burkini et aux films X. On parle de pays où la femme est épouse reine et maîtresse de maison. Où le mariage est sacré et monogame avec un divorce qui fait, rarement de la mère un cas social. Loin des murs voilés et de la double épée de Damoclès : répudiation et polygamie. Le juge demande à la vieille pourquoi elle a tué son mari. Réponse : «Il voulait me répudier? Pour mon honneur, j'ai choisi la prison à la rue? » Du temps où l'Algérie était un pays en voie de développement, loin de l'effondrement, une mère est morte de faim, dans un garage. Pas suffisantes les aumônes et avec ses 30 sur 365 jours, le couffin du Ramadan n'aurait pas pu la sauver. Autre exemple : une fillette de 8 ans, trop jeune pour le refuge des vieux et trop âgée pour l'assistance aux bébés, se retrouve dans les rues d'Oran rejetée par un père désireux de refaire sa vie, fissa, et un grand-père maternel convaincu que chacun est responsable de son fardeau. Quel exploit quand on pense que du temps de l'Ignorance, l'épouse qui cesse de plaire passe d'une tente à une autre, l'honneur de la tribu y veillait.

Pas étonnant que certaines génitrices finissent par tuer le fruit de leurs entrailles. Généralement pour défendre leur peau. Violées. Séduites et abandonnées. Cinglées qui voient dans leur progéniture la cause de leur enfer. Ancestrale cercle vicieux : le caïd exploite l'homme qui se défoule sur sa femme et c'est sous les doux traits maternels que le bourreau se venge sur les rejetons? « Maman, est-ce que j'ai quelque chose à moi qui ne soit pas à toi ? » s'interroge Emile Zola, l'auteur de Germinal. Alors que l'auteur de Nedjma, Kateb Yacine, laminé par l'errance, n'en doute même pas : « J'ai quitté ma mère et son langage, les seuls trésors inaliénables et pourtant aliénés. » Comme Camus, incapable de dissocier la mère de l'Algérie. Ces fils qui doivent leur génie à cet amour siamois. A l'image de James Watt, l'homme qui arrive à changer la vie des hommes, dans le monde entier avec sa machine à vapeur, en déclenchant une nouvelle ère de progrès sans n'avoir connu que l'école de sa maman. Enfant à la santé fragile, fils unique, mis sur un piédestal par de modestes bras aimants : « Laissez parler James, car de lui, j'apprends toujours la vérité. » En Islam, le Paradis se trouve aux pieds des mères.

Pourtant, les musulmans sont plus enclins à fêter la Journée de la femme dont ils se méfient que celle de la mère qu'ils vénèrent. « Une mère est-elle encore une femme, se demande la journaliste et politologue suisse Gabrielle Desarzens, épouse et mère de 4 filles. En Algérie, le Code de la famille n'a aucun doute, en interdisant à la mère de refaire sa vie, sous la menace de la priver de sa progéniture. Il les préfère mendiantes ou damnées, les « fabriqueuses » d'Algériens.. Quant à la civilisation occidentale, issue de la civilisation gréco-romaine, grâce ou à cause du féminisme, la femme a fini par appartenir à l'Etat comme l'homme. Un Etat qui évolue de « famille, je vous hais ! » à famille, je vous détruis ! On reproche aux femmes leur féminisme : « vous avez exigé vos droits, alors encaissez ! » Il suffit de revenir à l'histoire du 8 Mars symbolisant la révolte des ouvrières américaines du textile, obsédées par l'égalité avec leurs collègues masculins. D'après Wikipedia, en 1911, des ouvrières, à New York, ont fait la une des journaux, mais pour le seul fait d'avoir péries brûlées dans l'incendie de leur usine de textile. 140 victimes qui n'ont rien demandé que le droit de continuer à vivre pour nourrir leur famille. En majorité des immigrantes juives et italiennes. Les socialistes renforcés par cette tragédie profitent pour demander la fin de l'exploitation du travail des femmes et notamment leur droit au vote, si utile pour exprimer sa gratitude. Quant à la date, l'inspiration vient de la Russie de 1917.

Après que la guerre ait fait 2 millions de soldats morts, des travailleuses choisissent le dernier dimanche de février pour faire la grève et réclamer que « du pain et la paix ». Ce jour historique correspond au 23 février, selon le calendrier julien et au 8 mars, selon le grégorien : « c'est le début de la Révolution russe. Quatre jours plus tard, le Tsar abdique et le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes. » Pour Franz Fanon, la révolution algérienne est née dans les foyers c'est-à-dire dans le cœur des mères. Qu'aurait pu faire le FLN sans ses moudjahidates, alors que la révolution russe n'a pas pu se faire sans elles ? Encore moins, la révolution française où les paysannes affamées, du 5 octobre 1789, défoncent les portes de Versailles pour demander du pain au roi.

Les procès-verbaux de l'Inquisition sont toujours là pour prouver que les sorcières condamnées au bûcher ne l'ont été que parce qu'elles incitent les paysans à la révolte, sans parler de leurs talents de guérisseuses. Les faire disparaître, un double avantage qui n'a pas échappé aux islamistes, en Algérie. On l'a vu pour l'affaire du remède miracle contre le diabète, guérir et prédire c'est trop rentable pour être une affaire de croyantes... Féminisme ou autres colères viriles, quel mouvement a échappé à la manipulation quand on voit l'état du monde, en ce début du 21ème siècle ?... Quand les bédouins arabes enterrent leurs fillettes, les Romains plus civilisés pratiquent le génocide des cadettes, c'est-à-dire seule l'aînée des filles hérite du droit à la vie.

Ses sœurs, abandonnées parfois dans une décharge au grand bonheur des marchands d'esclaves, quand elles survivent. On voit comment, Rome importe et exporte ses esclaves pour ne souffrir d'aucune pénurie démographique. Chez les Grecs, autres inspirateurs des Lumieres, seuls les hommes ont droit à la citoyenneté exclus les esclaves, les métèques et les femmes. En déphasage avec l'introduction de la charte du MMM International, le Mouvement Mondial des Mères : « La mère est le premier artisan de l'histoire humaine?Elle fonde, ainsi, les valeurs morales et spirituelles de toute civilisation.» Les despotes arabes, ennemis de toute civilisation, ne cherchent que des spécialisées dans la fabrique de la chair à canon. Ce n'est pas pour rien que tous interdisent l'avortement et l'adoption. Leur paradis terrestre se trouve dans le ventre du sexe faible. Il ne reste, à la case du sexe féminin, qu'à être la mère pour éviter la putain. Ce qui explique, officiellement, les mœurs dissolues des damnées qui provoquent le séisme et autres calamités naturelles, la chasse aux couples illégitimes, le certificat de virginité, etc. A pousser la « pécheresse » à chercher la protection du père « déshonoré » que celle du policier en service commandé. En Algérie, s'il est trop tôt pour s'inquiéter du manque de mères avec les 50 % d'Algériennes qui ne trouvent pas de mari, d'après une enquête allemande qui ne dit pas pourquoi 60 % des Allemandes universitaires n'ont pas d'enfant, à commencer par la Chancelière. Pourquoi dans une Europe en manque d'enfants, une loi scélérate oblige les femmes à dévoiler leur grossesse qui est le meilleur motif pour leur refuser l'embauche. Au Japon plus conservateur, on comprend pourquoi 50 % des femmes ne veulent pas se marier pour ne pas faire le choix entre un bébé et un boulot. Maternité ou dépendance, il est loin le temps des illusions féminines. De nos jours, de plus en plus d'Américaines brillantes surdiplômées choisissent de se réserver exclusivement à leurs enfants, quitte à se retrouver, dans le tard, à fouiller dans les poubelles comme le prédit Erica Jong dans « La Peur de l'Age » ou à enrichir les psychiatres. Tout est une question de rentabilité quand l'humain devient marchandise. Napoléon dit un jour à madame Campan : « Les anciens systèmes d'éducation ne valent rien ; que manque-t-il aux jeunes personnes, pour être bien élevées , en France ?- Des mères, répondit madame Campan.- Eh bien, dit-il, voilà tout un système d'éducation ; il faut, madame, que vous fassiez des mères qui sachent élever leurs enfants. » Depuis 1962, la population algérienne a pratiquement été multipliée par 5. A qui la Régence d'Alger a donné la responsabilité de faire des mères ? En sachant que pour le nombre, là où la France multiraciale a besoin de plusieurs siècles, à peine un demi-siècle suffise à l'Algérie uni-raciale. Dans les usines à œufs, il n'est pas rare que de paisibles poules finissent par plonger dans le cannibalisme. Aimé Martin dit qu'il faut parler à l'intelligence des femmes, mais en Algérie qui parle à l'intelligence? des hommes ? En supposant qu'une mère abrutie par la peur puisse élever son fils sans saboter sa matière grise.

M comme Merci

Merci est l'alpha et l'oméga d'une bonne éducation occidentale. En Algérie, depuis les années 90, notre vocabulaire évolue tous les jours. Le mot « salam » détrône « bonjour » alors que « pardon » est omniprésent. Le traumatisme se dévoile doublement avec « salam » et « pardon » qui expriment respectivement : « mon frère, je suis en paix avec toi. Ne me tue pas », « mon frère, pardonne-moi d'exister et de pomper ton oxygène.» L'expression que Dieu te bénisse (barak Allah fik) s'adapte mieux au merci arabe « saha » ou « choukrane » qui puent l'athéisme... Dans son best-seller, Dette 5000 ans d'histoire, l'anthropologue et historien, David Graeber démontre que les mots « culpabilité » « pardon » « rédemption »? jusqu'à la notion du bien et du mal, tout repose sur l'épineux problème de la dette, depuis la nuit des temps. Il parle de l'aventure d'un éminent anthropologue, en visite au Groenland, pour étudier les Inuits. Un jour, affamé fatigué et revenant de la chasse bredouille, il voit un Esquimau déposer auprès de son igloo une bonne partie de son labeur. L'homme civilisé remercie, chaleureusement, mais surprise, le sauvage s'indigne de la sorte : « Nous sommes des humains et en tant que tels c'est normal que nous nous aidons. Si tu as faim, je dois te donner à manger, tous les jours. Chez nous, on n'aime pas le mot merci, car merci fait l'esclave comme le bâton fait le chien. » L'écrivaine inuite Rachel Attituq Qitsualik explique pourquoi, depuis des milliers d'années, son primitif peuple échappe au dieu Argent et à la déesse Dette qui sont en train d'anéantir le monde civilisé: « Le cosmos inuit n'est régi par personne. Il n'y a pas de figures divines maternelles ou paternelles. Il n'y a pas de dieux du vent ou des créateurs du Soleil. Il n'y a pas de punitions éternelles, dans l'au-delà, tout comme il n'y a pas de punition pour enfants ou adultes ici, aujourd'hui. » ( Wikipedia) Les Esquimaux ont compris qu'il faut, non seulement, se débarrasser du débiteur et du créancier, mais aussi des religions qui toutes obligent le pauvre à payer ses dettes, quitte à en crever s'il veut sauver son âme dans l'au-delà.

M comme Météo

Malgré le sourire lifté et bébête du présentateur (trice) du bulletin météo et de son rassurez-vous tout va « intic », le climat se dérègle et perturbe même les animaux. Dans le village planétaire, on nous offre les infos et les intox. Nous ne les choisissons pas. Nous mourrons idiots ignorants et conscients de n'avoir rien et tout dit à la fois. Manipulés ou pas. Exemple, en Algérie, on est habitué aux pluies express et diluviennes, aux canicules interminables mais avec un ciel bleu, sans nuage, et un air s'il est oppressant ne suscite jamais une impression de fin du monde. Ce qui est naturel se renouvelle normalement. Exemple d'une anomalie surprise, ce grain de sable, ce nouveau-né pourvu d'un 3ème œil, véhiculant des traînées blanches qui balafrent le ciel et le plombe à affoler le mercure, en un clin d'œil, calcinant cervelle et pierre. On a de la peine à croire que c'est l'armée algérienne qui achète des jouets aussi onéreux pour s'amuser à barioler l'azur comme un pâtissier son gâteau. Au moment où, faute de devises, l'Etat ruine, de plus en plus, ses administrés et leur santé avec de la malbouffe des « médicamenteurs » et du mépris à gogo. Ailleurs où on sait et on ose, il faut assumer le suicide social en tant que complotiste, un illuminé voyant des soucoupes volantes partout, un dangereux anarchiste, un frustré dépressif, etc. De nos jours que les tourbillons nous cernent en silence, de quoi parlent les médias ? Des terroristes et du vote, de Trump et de Poutine. En France en y ajoute les affaires Fillon, le danger FN et le Macron-Messie-Merlin. En Algérie, prolongement raté de l'ex Gaule, on partage et on consent au choix de MMM qui déclare en SDF ne possédant ni maison ni voiture, dans une élection où, d'après les experts, il faut au moins 10 millions d'euros pour s'introniser. Un vrai magicien, l'élu des Boss. Quant au vote algérien, après les années d'hibernation à couver les œufs d'or sur un fauteuil, les poules se réveillent pour changer de position. La naissance du nabab-fantôme, aux deux mains levées, encensé par sa smala et tous à l'unisson : « l'Algérie c'est nous ! ». Croire qu'il va remettre sur les étalages du souk, la nourriture du pauvre, l'ail et la sardine : l'antibiotique naturel et l'omega3 anti-cancer. Mais le mauvais œil nous aime : à chaque fois qu'un produit est vanté, ailleurs, il disparaît du bled. L'inverse est vrai : à chaque fois qu'il est incriminé ailleurs, il déborde nos assiettes à un prix frisant l'aumône. Quel pays au monde exporte des dattes Nour (lumière) juste pour importer de la mayonnaise ? Sans industrie, sans agriculture et une exploitation du gaz de schiste, apparemment stoppée, l'Algérie est dans le top des pays les plus pollués. Stupéfiant et évidant quand on voit la bousculade dans les salles d'attente des spécialistes, à la moindre friction de la température. C'est comme le dentiste, on y va en famille, du nouveau-né aux vieux si on a les moyens, bien sûr. D'après des études en Espagne et en Angleterre, le vent du Sahara fait grimper leur mortalité. Aucune étude pour calculer sa nocivité sur les autochtones. Probablement vaccinés avec les expériences chimiques françaises du temps glorieux de l'Algérie non-alignée de Boumediene. L'Oncle Sam a-t-il remplacé de Gaulle, alors que Poutine affirme que le premier possède plus de bases militaires que le nombre de pays siégeant à l'ONU ? Brezinski ( Zbig), ministre des Affaires étrangères de Reagan et créateur, en 1972, avec Rockefeller de la Commission trilatérale assume : « Nous disposons de méthodes capables de provoquer des changements climatiques, de créer des sécheresses et des tempêtes , ce qui peut affaiblir les capacités d'un ennemi potentiel et le pousser à accepter nos conditions. Le contrôle de l'espace et du climat a remplacé Suez et Gibraltar comme enjeux stratégiques majeurs. » La guerre du Vietnam et le 11 septembre ont fini par transformer un lamentable échec en une redoutable stratégie.

On n'hésite pas à parler d'armes de destruction massive, en parlant de la manipulation climatique, la nouvelle guerre selon Zbig, l'Eminence grise de la Maison Blanche (3). Ce n'est pas parce que les medias n'en parlent pas qu'elle n'existe pas. Ont-ils au moins pris la peine d'infirmer ou confirmer la récente « catastrophe » nucléaire en Norvège qui dit-on est un Fukushima bis ? Pourquoi l'article sur ce sujet dans Médiapart a disparu alors que souvenons-nous, c'est ce site qui a révélé que le ministre français du Budget ne paie pas ses impôts. Les médias ne sont pas là pour veiller sur la santé de leurs téléspectateurs, mais pour les distraire, les calmer, les faire voter au seul profit de ceux qui assurent leur caviar. Une poignée qui possède, déjà, leur bunker doré, leur place dans une fusée en cas de catastrophe planétaire. Les mêmes qui financent les costumes-cravates onusiennes et leur blabla « humaniste ». Les abonnés absents quand, il faut passer aux actes dans l'urgence. La prévision, oui ; la crevaison, non. De quoi préviennent-ils au juste ? De notre responsabilité dans le réchauffement climatique parce que nous consommons trop d'électricité. Or l'électricité, contrairement à l'eau a toujours été payante partout. En Algérie, la facture explose depuis quelque temps, pour la populace. Pas besoin de la prévenir, de la menacer, la saignée suffit à fantasmer sur la bougie quasi disparue. Hélas, l'électricité gratuite et illimitée c'est pour les donneurs de leçons, les plus riches que Crésus. A faire pâlir de jalousie Satan lui-même. Au lieu de dire pardon, ils accusent. Comment espérer dans ce cas régler le problème ? Au lieu d'avouer la faute et bénéficier d'un demi-pardon. Voilà qu'ils nous font encaisser leurs erreurs à 100 %. Et on s'étonne que la jeunesse ne trouve à se défouler que dans l'abrutissement, la déchéance et la folie meurtrière. Beaucoup de voix s'élèvent pour confirmer les propos de Zbig, telle sa compatriote l'experte internationale des radiations, la scientifique Rosalie Bertel, victime de nombreuses tentatives d'assassinat, en raison de ses engagements qui lui ont valu le Prix Nobel Alternatif non le politiquement correct : « les scientifiques militaires américaines? s'intéressent aux systèmes météorologiques, à titre d'arme potentielle.

Il s'agit, entre autres méthodes, d'amplifier les orages et canaliser les vapeurs d'eau dans l'atmosphère terrestre en vue de produire des sécheresses et des inondations ciblées. » Selon Rosalie, le programme américain HAARP ( High-Frequency Active Aural Research Program) qui existe, depuis 50 ans, dirigé par l'Aviation et la Marine de l'Alaska, est « un gigantesque radiateur qui peut dérégler complètement l'ionosphère, non seulement en y creusant des trous mais en pratiquant de profondes incisions, dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles de bombarder la planète » (4) Elle n'est pas la seule à s'alarmer. En février 1988, la représentante de la Suède, au Parlement européen, se fait porte-parole de la Commission : «? en vertu de sa portée considérable sur l'environnement, le programme HAARP constitue un objet d'inquiétude? la Commission regrette que l'Administration des Etats-Unis ait refusé, à maintes reprises, lors des audiences publiques, de témoigner au sujet des risques du programme HAARP pour l'environnement et la société. » Si les USA refusent, aucune force ne peut les contraindre. Le chaos américain c'est le chaos mondial, menace Zbig, le maître à penser étasunien. Par exemple, en Algérie, quel choix existe-t-il entre des avions qui crachent des fumées blanches toxiques ou des bombes d'un côté et de l'autre, l'invasion du trio hilalien Aqmi Daech et al Quaîda ? Actuellement, il nous reste qu'à nous résigner à compter nos allergiques, nos cancéreux, nos diabétiques, nos hyper-tendus hyper-névrosés, nos mabouls, nos terroristes et notre pègre sultanique. On doute que l'Oncle Sam soit en train de dépenser de l'argent pour nous rendre malade, afin de paralyser notre nuisance. Le fait qu'on subit une Régence, unique en son genre, depuis 1962 en dit long sur notre capacité à nous protéger des mouches. Le Sahara est aussi vaste que la Chine jouissant d'une protection multiple et variable. Géographiquement idéal pour des expériences grandeur nature, en toute quiétude. Dans le bled des zombies, les dégâts collatéraux virent à la compassion, à la rahma.



(1) Mères de Famille, la De la Civilisation du genre humain par les femmes ( Louis Aimé Martin 1782-1847 )

(2) PNUD 2015 (Programme des Nations unies pour le développement humain)

(3) Mondialisation. ca ( Michel Chossudovsky)

(4) Mondialisation. ca ( Briarpatch, janvier 2000)