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«Permettez-moi, mes chers frères et sœurs de la famille artistique en
général et de la famille du théâtre, le père des arts, en particulier, de
mettre dans votre peau, d'interpréter votre rôle, votre personnage et d'espérer
avoir un jour l'honneur et le privilège d'être votre porte-étendard en
transmettant, fidèlement, vos préoccupations et vos aspirations
professionnelles et sociales, devant la chambre législative », a déclaré Nabil Louhibi, coordinateur de la daïra d'Oran, du Rassemblement
national démocratique, à l'occasion d'une rencontre dédiée à la célébration de
la Journée mondiale du Théâtre. Lors d'une sympathique
réception marquée par un riche programme d'animation, initiée par le bureau de
wilaya de ce parti, sous le thème à peine voilé, «les acteurs culturels ont
besoin du politique, mais le politique a aussi besoin de la culture», plusieurs
comédiens et dramaturges ont eu le plaisir de se retrouver hors des planches,
aux côtés d'autres artistes, acteurs, musiciens, écrivains, etc.
Des retrouvailles qui ont donné lieu à des brins d'expression du verbe théâtral, avec à la clé, l'évocation de rappel des grandes figures nationales et locales du 4ème art, à l'image de Mahieddine Bachtarzi, Ould Abderrahmane Kaki, Mustapha Kateb, Abdelkader Alloula, Azzeddine Medjoubi, Mohamed Bengataf, Sirat Boumediene, entre autres. Un vibrant hommage a été rendu, en la circonstance, au comédien Hamouda Bachir, qui a quitté ce monde, le 15 décembre 2015, suite à une longue maladie, alors qu'il n'était âgé que de 59 ans. Joignant l'utile à l'agréable, la rencontre a été marquéé également par des interventions, donnant lieu à des débats fructueux et des échanges enrichissants sur le 4ème art en Algérie. Approchés par le Quotidien d'Oran, en marge de la cérémonie, des participants à la rencontre, dont des dramaturges et des metteurs en scène connus sur la place d'Oran, mais bien au-delà, n'ont pas été avares en déclarations sur les raisons de «la régression de la production théâtrale en Algérie» et les solutions à mettre en œuvre pour sortir de l'ornière actuelle. Le défunt Hamouda Bachir s'est illustré de son vivant par un parcours artistique riche en prestations sur scène, jouant dans de nombreuses pièces pour enfants et adultes. En 2006, il fut récompensé du Prix spécial d'interprétation du Jury du Festival national du théâtre professionnel d'Alger, pour son rôle dans la comédie «Et-talak» (le Divorce) de Larbi Meflah, produite par le TRO. Hammouda Bachir fit également partie de la troupe du TRO distribuée dans la pièce «Maâroud el-haoua» (l'invité du vent) de Bakhti Mohamed, laquelle fut récompensée du 1er Prix du Festival du théâtre expérimental d'Egypte (1995). |
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