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Djamel Sadadou , président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la
wilaya du Chéliff, a tenu à nous affirmer que pour le moment beaucoup de monde
est d'accord sur ce point mais qu'il faudra surtout passer à l'action et
sensibiliser davantage les autorités compétentes sur la nécessité du transfert
de cette voie en dehors du tissu urbain.
Celle-ci constituant, visiblement, un obstacle de taille à l'extension de la ville et à la circulation des personnes, ce que M. Sadadou clarifiera davantage en esquissant les perspectives de ce projet tout en soulignant l'intérêt attendu d'une telle entreprise, écoutons-le : «Cette initiative a été rigoureusement étudiée et le projet envisagé de déplacement des rails tient compte de paramètres tout à fait objectifs, sachant que l'emplacement du rail actuel transitant par la gare chélifienne, date depuis l'époque de sa construction durant l'époque coloniale où elle a été édifiée, alors, à l'extrémité Sud de la ville. Or, avec l'évolution du temps et l'extension urbanistique de Chlef, la gare s'est retrouvée, par la force des choses, en plein milieu de la ville. La cité chélifienne étant traversée, aujourd'hui, dans toute son étendue Nord ?Sud, par cette voie ferroviaire séparant de part et d'autre son centre-ville (avec ses sites commerciaux, cités administratives, quartiers des résidents à la CIA, Hai Bensouna, Hai El Houria, etc.,) et ses abords immédiats de l'autre coté ( avec ses quartiers avoisinants de Hai Meddahi, Hai As Salam, Hai Aouda, etc.). Ce qui présente plusieurs inconvénients, compte tenu de cet ancien aménagement d'espace ferroviaire traversant la cité chélifienne en la confrontant continuellement à des contraintes , entre autres, celles de l'oued Tsighaout, l'oued Chélif, la route nationale et les rails eux-mêmes situés à un endroit inapproprié par les temps qui courent. Ce qui n'est pas sans influer directement sur le problème de fluidité de la circulation que vit quotidiennement la ville en raison de l'insuffisance de voies de passages. Et comme tout le monde le sait Chlef connait aujourd'hui un sérieux problème de voies d'accès du Sud vers le Nord. D'où la nécessité qui s'est faite jour, - tenant compte de l'avis de spécialistes dans le domaine urbanistique considérant l'emplacement spatial de la voie ferroviaire présentant de nos jours un handicap certain pour l'extension de la ville et la fluidité de la circulation routière, - d'envisager en les temps présents un autre plan de réaménagement du tissu urbain moins contraignant que celui persistant depuis le passé colonial : autrement dit, il s'agit de procéder au transfert de ces rails vers l'extrémité Sud de l'agglomération chélifienne, donc, c'est-à-dire en direction de l'autoroute bordant les environs de la commune de Sendjas. Et de mettre en place, ensuite, dans l'espace dégagé une route à double sens afin de permettre la multiplication d'accès vers Chlef et désengorger définitivement l'agglomération de l'encombrement circulatoire permanent auquel la ville est quotidiennement confrontée. Dans cette optique, à l'édification à l'emplacement des rails actuels d'une route à double sens , s'ajoutera parallèlement la mise en place - transitant par la bâtisse de la gare de relais actuelle qui sera préservée- d'une voie de tramway également à double sens et qui s'étendra de la zone d'El Hamadia à l'entrée Ouest de la ville jusqu'à celle du coté opposé Est, pouvant se prolonger au-delà même atteignant la banlieue de proximité d'Oum Drou. Une entreprise qui sera assurément d'une grande portée stratégique pour le futur tissu urbain de Chlef et de sa périphérie. Par ailleurs, ce dessein n'est pas sans aller en harmonie, en quelque sorte, avec le projet gouvernemental du doublement de la voie ferroviaire de la zone Sud du Chélif dans le cadre de l'aménagement et développement de l'espace urbanistique de la wilaya. Et il faut attirer l'attention à ce propos, sur le fait que ce projet de transfert des rails vers l'extrémité Sud de Chlef et tout autant le vœu de doter la ville d'une double ligne de tramway , comme nous le proposons auprès des autorités pour l'entreprendre résolument, - l'étude étant déjà prête après son élaboration minutieuse, - permettra assurément d'éviter de recourir à des moyens de remédiassions provisoires et très couteux, tels que la construction de trémies aux accès Est et Ouest de la ville, ou le doublement du pont de Hai Zeboudj mais recours qui ne règleront pas de façon radicale le problème de l'encombrement persistant de la cité. Ces recours ne constituant pas des remèdes tout à fait efficients, ne présentant que des palliatifs très limités dans le temps - des trémies s'étant déjà effondrées à maintes reprises - il s'avère plus adéquat, par conséquent, d'opter pour une stratégie de réaménagement spatial du tissu urbain optant pour l'efficacité et visant le long terme , et ce dans l'intérêt général de la ville et de ses zones limitrophes. En outre, cette entreprise facilitera du coup la décentralisation des administrations centrales et les diverses directions de l'Education, des sociétés nationales, etc., en dehors du centre-ville, ce qui contribuera davantage au désengorgement de l'agglomération chélifienne.». Au terme de ses propos, M. Djamel Sadadou tient à souligner que son instance reste ouverte à tout dialogue et toute concertation constructifs autour de ce projet cher visant d'abord et avant tout la promotion de leur ville Chlef et l'évolution de son cadre de vie citoyen, souhaitant vivement les apports de tous les concernés et autres intéressés qui seront les bienvenus. L'avenir de la cité chélifienne étant assurément le souci partagé par tous ceux qui sont sincèrement préoccupés par son développement et partant de ce qui en résultera dans le futur comme apports positifs pour l'économie de la région et celle du pays, en général, conclut le jeune et entreprenant président de la chambre de commerce et d'industrie de la wilaya du Chéliff. |