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Le débat initié
par des organes de la presse nationale, dont Le Quotidien d'Oran, à travers
notamment les écrits d'architectes sur la crise multidimensionnelle qui
caractérise la production architecturale et urbaine nationale, augure une prise
de conscience salutaire et nécessite l'implication de différents acteurs en vue
de faire sortir l'architecture en Algérie des sentiers battus.
De même que la prise de conscience sans cesse grandissante des intellectuels de la médiocrité de la production architecturale algérienne incite à une réflexion à même d'amener politiques, gestionnaires et praticiens, architectes et urbanistes, à opérer une véritable révolution dans les mentalités et les pratiques si nous aspirons construire la ville de demain, celle dans laquelle s'épanouiraient les générations futures1. La crise est bien réelle et la ville algérienne est malade de son architecture. Cette ville, déjà rongée par nombre de maux comme l'étalement et ses conséquences négatives sur l'homogénéité et la cohérence du tissu urbain, les problèmes de l'exclusion et de la ségrégation spatiale et sociale, les problèmes liés à l'insécurité, au vandalisme et aux incivilités de toutes sortes, les déséquilibres dans la répartition fonctionnelle et l'implantation rationnelle des équipements et l'incapacité des outils et instruments d'urbanisme à pallier ces déficiences, est aussi et surtout victime de cet assemblage incohérent de «bâtiments objets» sans âme, qui accentuent la ségrégation spatiale sous-jacente, résultat d'un zonage fonctionnaliste anachronique2. Alors, la question qui revient est la suivante : Pourquoi on n'arrive pas à produire une architecture de qualité dans ce pays ? Qu'importe qu'elle s'inspire de notre patrimoine ou qu'elle s'inscrive dans l'universalité ! Pourvu qu'elle dégage des valeurs et véhicule des messages d'authenticité, d'originalité, d'humanisme, de contextualité et, pourquoi pas, d'identité ? Une architecture qui fait la ville et fait la part belle aux valeurs actuelles de développement durable, de mixité morphologique, fonctionnelle et sociale, une architecture urbaine et non des «bâtiments objets» dans des assiettes délimitées par des clôtures favorisant le désert urbain et générant l'insécurité et le stress. Bien sûr, dans ce tableau noir bien réel, on peut percevoir quelques lumières, à l'image de quelques projets réalisés ces dernières années et qui dénotent du talent certain de quelques concepteurs mais ces projets, bien que fort médiatisés, surtout ceux appartenant au microcosme algérois, demeurent très peu nombreux pour infléchir la tendance généralisée. Quelles sont les causes inhibitrices de la production d'une architecture en Algérie ? Afin de répondre à cette question, il nous semble opportun d'examiner les conditions actuelles de la production de cette architecture. Il faut souligner que malgré la redynamisation du secteur du B.T.P par les pouvoirs publics, l'existence d'une forte commande publique et privée, la construction de centaines de milliers de logements, de dizaines d'équipements publics, d'infrastructures scolaires et universitaires, la qualité des ouvrages reste un sujet abordé de manière superficielle par des officiels ou des journalistes non spécialisés. Et ce n'est pas le satisfecit de gestionnaires soucieux de l'évolution de leurs carrières qui changera quoi que ce soit à la donne. Architectes du passé et vacuité du présent Les premières années de l'indépendance ont été caractérisées par la production architecturale d'un certain nombre d'architectes invités par les pouvoirs publics dans le but de construire des équipements structurants et de prestige et dont on peut citer Pouillon, KenzoTange, Ricardo Bofill, Mustapha Moussa pour n'en citer que ceux-là. Il ne faut pas oublier les architectes algériens de l'époque ou ceux qui ont choisi l'Algérie pour vivre et travailler comme Simounet, Cottin Euziol, Ravereau, Deluz ; la liste n'étant, encore une fois, pas exhaustive. Il faut dire que ces architectes ont produit ce que compte aujourd'hui l'Algérie de bâtiments qui peuvent accéder au statut de patrimoine. L'œuvre algérienne de Niemeyer représente, en fait, un jalon important dans le parcours créatif de ce monument du vingtième siècle que nous avons eu la chance d'accueillir à une période où il fallait donner à l'Université algérienne ses premières infrastructures que les autorités de l'époque ont voulues grandioses. Aujourd'hui, il s'agit de s'interro-ger sur le devenir de cette œuvre majeure et, surtout, de son impact à la fois sur le développement urbain et la qualité architecturale de nos villes et sur la production architecturale de ceux qui ont eu et qui ont la chance de pouvoir construire dans ce pays. Cependant, il nous semble plus opportun et plus bénéfique de mettre en lumière, de manière synthétique, un certain nombre d'expériences du même calibre que celle du Brésilien. Aujourd'hui, dans ce paysage architectural empreint de médiocrité, de mercantilisme, de clientélisme et en l'absence quasi totale de critique, la vacuité des discours et des productions est à son apogée. Que reste-t-il de l'œuvre immense de Niemeyer et de Tange qui ont construit à Constantine sur le même site respectivement l'université et une cité universitaire pour jeunes filles ? Que reste-il de l'œuvre de Fernand Pouillon post-indépendance qui a construit le fleuron de notre industrie touristique ? Que reste-il de l'œuvre d'André Ravereau à Ghardaïa et dans d'autres régions ? Que reste-t-il de l'œuvre de Roland Simounet, de Cottin Euziol ?? Il est, bien entendu, question d'architectures voulues par l'Algérie indépendante et commandées à ces figures marquantes de l'architecture contemporaine dont nous avons choisi de parler dans la foulée de l'intérêt accordé à l'œuvre d'Oscar Niemeyer. L'œuvre de ce dernier, comme celle de Bofill ou de Tange n'est pas pour échapper à toute critique : elle n'est pas tout à fait dépourvue d'élans formalistes ni du mythe de l'architecte démiurge, recherchant l'émotion par le spectaculaire. Néanmoins, le point fort de ces œuvres est qu'elles se caractérisent par des choix et des engagements clairs : l'humanisme et la foi en la technologie de Niemeyer, ajoutées à sa poésie des formes et de l'espace, ont fait de l'université de Constantine et à un degré moindre de Bab Ezzouar, des espaces de convivialité et de rencontre aux qualités inégalées ; des espaces de rassemblement et d'égalité sociale. Rêve perdu à jamais dans nos universités ? Peut-être au vu de ce qui a été construit après. Et même si l'on peut formuler certaines critiques à l'égard des choix formels spectaculaires de Niemeyer, on ne peut que souscrire à sa manière de «poser» son projet sur le site constantinois : c'est un choix tellement réussi qu'il paraît évident. L'architecture y complète le site et en constitue un continuum, un apogée. Quelques années plus tard, et avec le nombre sans cesse grandissant des effectifs étudiants, les autorités de l'enseignement supérieur ont été dans l'obligation de construire des extensions. Malheureusement, ce qui fut construit à quelques mètres seulement des bâtiments de Niemeyer défigure complètement l'œuvre initiale et en constitue à ce jour une verrue. Cette assertion peut être aisément vérifiée, moyennant quelques clics sur Google Earth. Une attitude qui dénote une ignorance doublée de mépris de la chose culturelle dans ce pays. Non seulement l'université de Niemeyer se trouve aujourd'hui dans un état de délabrement avancé mais souffre de rajouts incongrus et de transformations inopportunes. Sur le même site et à quelques centaines de mètres, la cité universitaire de jeunes filles construite par Kenzo Tange vit le même état de délabrement. Cette œuvre possède des qualités architecturales et d'intégration au site qui restent inégalées. L'œuvre de Tange en Algérie ne se limite d'ailleurs pas à ce projet. Peut-être le plus célèbre d'entre eux demeure l'Université des Sciences et de la technologie d'Oran (USTO), conçue dans une logique structuraliste révolutionnaire à l'époque et constituant l'antithèse du fonctionnalisme ambiant. Le monofonctionnalisme y est banni au profit de l'espace multifonctionnel et de la structure offrant plus qu'une fonction de portance et se présentant à la fois comme support et comme réceptacle de fonctions spécifiques comme la circulation, les éléments techniques, les fluides et permettant à l'espace principal d'être le plus flexible possible. Quant à Pouillon, son œuvre en Algérie est immense. Et même si nous mettons de côté son œuvre inscrite durant la période coloniale (Diar Essaada, etc.) initiée par les autorités coloniales de l'époque, l'œuvre post-indépendante reste d'actualité au regard de la production architecturale actuelle, surtout celle empreinte du souci identitaire. En effet, si nous considérons uniquement les complexes hôteliers construits par Pouillon, l'œuvre est riche, diversifiée, s'adaptant à des contextes variés et puisant d'un répertoire vaste et faisant de manière magistrale la synthèse entre tradition et modernité. C'est une architecture dépouillée, sobre, intégrant des archétypes traditionnels mais sans fioritures, faisant la part belle à l'invention de formes nouvelles et à l'interprétation d'anciennes. Cependant, la richesse architectu-rale algérienne ne s'arrête pas à ces figures ; notre patrimoine séculaire regorge de solutions architecturales ingénieuses enrichies par l'apport successif des différentes civilisations qui ont marqué d'une empreinte indélébile ce pays. Plus près de nous, l'héritage colonial, stigmatisé et marginalisé pendant trente ans, reprend droit de cité dans les études académiques et suscite parfois même des polémiques quant à sa sauvegarde. Tous ces patrimoines sont à redécouvrir, à réinterpréter. Cependant, si ce patrimoine a fait l'objet d'études et de recherches intensives, sur le plan de l'interprétation architecturale, surtout concernant des bâtiments à forte connotation identitaire, le terrain reste à déblayer. Il faut reconnaître que le seul effort de véritable interprétation de ce patrimoine fut l'œuvre d'architectes de la trempe de ceux cités ci-dessus. L'œuvre éclectique et fortement contextualisée de feu Fernand Pouillon demeure encore une référence et les bâtiments de Ravereau représentent une interprétation intelligente du génie de l'architecture mozabite. Si l'on fait exception de l'œuvre de feu Abderrahmane Bouchama et ses fameux archétypes d'architecture ?arabo-islamique' dont nombre de clones et d'avatars ont été érigés un peu partout dans le pays, pâles copies, d'une interprétation contestable à l'origine, renvoie l'image d'un processus de galvaudage systématique d'un patrimoine riche et diversifié. Ce travail précurseur, respectable semble avoir fait des émules dont le simplisme et la superficialité ont produit des bâtiments sans âme, des pastiches au goût bien douteux. Les bâtiments ayant une forte connotation identitaire comme les mosquées, les espaces culturels, les sièges administratifs de souveraineté et les bâtiments de justice, pour ne citer que ceux-là, continuent de faire l'objet de ?traitements' spécifiques intégrant des éléments du patrimoine en les réinterprétant, éludant les problématiques réelles comme la question de l'échelle et l'adaptation fonctionnelle. Ne subsiste qu'un paradigme vide, sorte de consensus superficiel, comme celui stipulant l'identification d'une mosquée par la coupole et le minaret. En fait, si on examine de près la production architecturale et urbaine dans notre pays, on s'apercevra qu'elle diffère peu sur le plan de l'évolution typologique du contexte international. Aux projets construits durant les années 70 et 80, en majorité par des bureaux d'études publics, dans lesquels des générations d'architectes, formés par des coopérants issus majoritairement des anciens pays de l'Est, ont conçu un grand nombre d'équipements dans une logique fonctionnaliste mais caractérisés par une sorte de purisme formel, de vérité structurelle et débarrassés de fioritures, ce qui en renforce le caractère. Mais avec le changement qui s'est opéré à partir des années 90 et qui a pris toute son ampleur dans les années 2000, générant au passage une libéralisation à outrance de la pratique du métier d'architecture, une sorte de contre-courant contestataire mettant la forme au premier plan, réussit à s'imposer comme le nouveau paradigme. Cette posture, féconde et légitime à la base, a vite connu plusieurs avatars : 1. Une quête d'expression formelle débridée, qui reste parfois dans des limites acceptables mais qui peut verser dans un formalisme inutile et un éclectisme démesuré, juxtaposant et superposant des formes et d'archétypes parfois anachroniques. 2. Une quête d'expression identitaire dont la justification oscille entre lisibilité et intelligibilité de l'interface avec son environnement et la volonté d'amarrer le projet à une matrice identitaire régionale, nationale ou même supranationale. 3. Une quête d'inscription formelle, stylistique ou esthétique claire comme on peut le constater dans certains projets lauréats du Prix national d'architecture allant du néo-vernaculaire au Moderne tardif, mais qui échouent manifestement dans la formulation d'une expression formelle en rapport avec une véritable architecture urbaine pouvant constituer un jalon dans la fabrique de la ville algérienne.3 Mais le paysage global demeure caractérisé par un formalisme béat, dénoncé déjà et à maintes reprises par feu Jean-Jacques Deluz. Ce dernier, dans une série de chroniques, disait son inquiétude de la tendance «formaliste» qui semble prédominer dans le paysage architectural algérien. Ce passage est d'ailleurs éloquent à plus d'un titre : «Le formalisme n'est pas un style ; c'est plutôt, au contraire, une absence de méthode, un dogmatisme. Cela se retrouve dans toutes les formes d'expression artistique et particulièrement dans la poésie, la peinture et l'architecture. C'est sur cette dernière que je focaliserai mes réflexions, (?). Il y a formalisme chaque fois que le concepteur (l'artiste, l'architecte?), au lieu de puiser dans la réalité du problème qu'il a à résoudre, invente une forme. Une telle définition peut surprendre car on imagine volontiers que l'artiste est un inventeur de formes ; la nuance est subtile. En réalité, personne n'invente quoi que ce soit ; chaque objet nouveau procède des objets ou des connaissances qui l'ont précédé.» L'auteur qui soutient que le processus créatif en architecture s'appuie sur la culture (mémoire) et la réalité qui nourrissent l'imagination. Cette dernière produit l'objet logique qui est, d'une certaine façon, le résultat d'une équation si complexe qu'aucun ordinateur ne pourrait y répondre. Le même auteur poursuit : «On peut comprendre, dès lors, ce qu'est le formalisme : c'est la démarche inverse de tout ce qui précède. Privée de tout appui sur la réalité du problème posé - privée de son aliment naturel qui n'est pas l'objet à créer, en soi, mais la substance nourricière qui peut donner naissance à cet objet, l'imagination devient une simple machine à fabriquer des formes ; et comme il faut des prétextes pour justifier ces formes, elle ne peut s'appuyer que sur des dogmes ou des modèles. Les mots qui pourront qualifier le formalisme seront la gratuité, l'arbitraire, la simplification qui ne veut pas dire la simplicité, car elle se traduit souvent, au contraire, par de la complication inutile».4 Il dit encore à propos de la production architecturale des architectes algériens : «?En face de cette importation des services, il est difficile de caractériser la production des architectes algériens. Les tendances qui se dessinent me paraissent encore très indéterminées. Leur formation est discutable (?), leur cohésion inexistante, le marché des études mal réglementé et ils suivent des modes peu fiables : chacun voudrait bien être un de ces grands architectes dont j'ai parlé, mais n'en a ni les moyens, ni la commande, ni l'expérience. (?) Dans cette optique générale, le beau est toujours anecdotique : que ce soit la référence à une architecture arabe uniformisée (l'arcade n'est ni celle du Sud, ni celle de La Casbah, ni celle de Fez ou du Caire, mais l'arcade tout simplement), la référence à la modernité (la grande baie là où une petite fenêtre suffirait, les porte-à-faux agressifs), la référence à une culture passée imaginaire (la colonne grecque, les entablements classiques dessinés par des ignorants) ou alors des artifices comme la polychromie sur les façades (dans les bâtiments publics ou les ensembles d'habitat), le mélange gratuit des matériaux, (brique ou pierre apparente, marbres ou placages divers), les toitures complexes, contrariées, que les architectes affectionnent particulièrement quand ils dessinent une maison individuelle, les obliques et les biais inutiles pour faire original, etc. Et celui qui en aura fait le plus aura fait le plus beau.» Si aujourd'hui, des préoccupations nouvelles, telles que la qualité du cadre de vie, la transformation des paysages et des formes urbaines, la gestion des mobilités, la maîtrise de l'étalement urbain et l'intégration des territoires urbains esseulés, les problématiques écologiques et environnementales, sont autant de défis face aux préposés aux affaires de la ville. En Algérie, les problématiques les plus actuelles accusent un retard conséquent car il s'agit faire face à une crise multidimensionnelle récurrente dont les divers aspects trouvent leur expression la plus éloquente dans une conception dépassée des outils et instruments d'urbanisme qui font la part belle au quantitatif au détriment du qualitatif et à une parcellisation géométrique au détriment de la troisième dimension et de l'échelle humaine. Le zoning continue, pour ainsi dire à sévir, dégageant, du coup, des territoires entiers à dominante administrative sans mixité résidentielle et de service ou d'autres à dominante résidentielle. La rupture entre architecture et design urbain est reflétée par la prolifération de boyaux urbains; sortes de parcours arides et structurés mais n'ayant pas le statut de rue. Ils sont le résultat d'une juxtaposition d'assiettes destinées pour la plupart à accueillir les équipements publics entourés de clôtures. Le plus souvent, l'implantation d'équipements se fait d'une manière aléatoire ou est centralisée par rapport à l'assiette. Conception individualiste centrée sur l'objet à concevoir, indépendamment des problématiques urbaines posées et qui ignore souvent l'environnement autour. Du coup, tout un quartier d'équipements, marginalisé déjà, du fait de son caractère monofonctionnel et de son utilisation partielle, demeure désert le soir et en dehors des heures de travail et constitue, de par la disposition mécanique et aléatoire des bâtiments, un dédale hautement insécurisé et peu fréquentable. En guise de conclusion, il faut dire que la dégradation à vue d'œil de notre espace bâti et la médiocrité ambiante doivent inciter à la réflexion. Un engagement clair et de longue haleine attend les concepteurs, les intellectuels, les artistes et les cadres gestionnaires honnêtes et intègres de ce pays dans une œuvre de démystification des corporatismes primaires et stériles et des mercantilismes de tous bords. *Professeur en architecture Notes 1- Voir à ce propos l'article d'Omar Azraj dans El Khabar du 20/01/2010, les écrits de Ouaret Fayçal, dans le Quotidien d'Oran du 16/10/2010 et Benkoula M. L. dans le Quotidien d'Oran du 23/12/2010, pour ne citer que ceux-là. 2- Souvent, les insuffisances des instruments d'urbanisme sont révélées au grand jour, soit par insuffisance de l'outil ou de son inadaptation, soit en raison de politiques volontaristes conduites au mépris des mesures préconisées par l'outil qui finit par devenir caduc avant même l'achèvement de sa mise en œuvre. 3- Voir notamment les projets lauréats du Prix national d'architecture, illustrés par la revue Vies-de-villes. 4- J.J. Deluz, chroniques urbaines, Document WEB. |