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Ils l'auront bien
mérité en attendant la grande fête du mondial d'Afrique. Les verts n'auront pas
démérité tout au long des qualifications, ni durant leurs matchs de coupe
d'Afrique. Ils ont été battus par l'équipe d'Egypte, comme ils avaient eux
aussi et à plusieurs reprises battu cette équipe, telles sont les règles du
sport. Cependant ce n'est pas le fait d'avoir été battus qui pose problème,
mais la façon dont ils l'ont été. Et de surcroît, ce ne sont pas les
protagonistes du jeu eux-mêmes qui sont directement mis en cause, mais c'est
celui qui était sensé selon les règles d'éthique sportive d'assurer le bon
déroulement de la rencontre : monsieur Koffi Codjia l'arbitre.
Cet expert du foot qui doit sur le terrain veiller à la régularité du jeu, et avoir plus que tous les joueurs l'esprit sportif, ce qui commande un comportement, des aptitudes, des attitudes et des capacités à diriger convenablement une rencontre pour que les meilleurs sportifs gagnent. Cela veut dire qu'il doit s'assurer à chaque instant de la rencontre que le jeu se déroule dans le respect mutuel des joueurs, les uns des autres, que la courtoisie et le souci de l'autre, ainsi que la dignité, dominent. Et qu'il n'y a pas de violences physique ni verbales. Toute cette déontologie sportive avait déserté durant toute la partie de jeudi à Benguela, le Cerveau, le Cœur et le Corps de koffi. Il pourrait être humainement excusable d'avoir selon sa propre perception sifflé un penalty, la perception est sélective dit-on. Mais de là à enfreindre une règle élémentaire de football, c'est de l'incompétence purement et simplement caractérisée. Monsieur Codjia on ne s'arrête pas devant le ballon au point de penalty ou coup de pieds réparation, au moment de le tirer. C'est ce que dit en la matière la Loi 14 du football, qui dispose ce qui suit: «Si le joueur exécutant le coup de pied de réparation -ou penalty- enfreint les lois du jeu, en l'espèce, Hosni Abdrabo s'était arrêté avant de tirer: -l'arbitre laisse exécuter le coup -si le ballon pénètre dans le but, répétition du coup de pied de réparation -si le ballon ne pénètre pas dans le but, le coup de pied de réparation n'est pas re-tiré». Depuis lors, ce fut durant tout le temps qui restait du match une cascade de dérives arbitraires arbitrales, accentuant la déstabilisation psychologique de l'équipe Algérienne, qui profita à l'équipe d'Egypte. Koffi était-il de connivence, était-il le douzième homme complice de la rencontre, l'auxiliaire des pharaons ? Y'avait-il un contrat sur la tête de l'équipe nationale Algérienne de foot ? Si nous posons ces quelques questions, ce n'est pas pour justifier la défaite de l'équipe nationale et exonérer chacun des joueurs de ses responsabilités. C'est justement pour essayer de comprendre et ne pas chercher à se défausser sur l'arbitre. Un arbitre est tenu à une obligation de faire du match dont il contrôle de bout en bout le bon déroulement, qu'il se dispute selon les règles de l'art footballistique. Sinon il engage sa responsabilité morale et intellectuelle desquelles découlent des sanctions. En agissant comme il l'avait fait Codjia avait tué le match. Il a été outrageusement prompt à exhiber ses cartons comme des armes, il nous a par sa pratique extrémiste de l'arbitrage fait violence. A ce niveau d'arbitrage, les attitudes de l'arbitre doivent sûrement être fermes, mais aussi et surtout courtoises, polies et civilisées. Au lieux et places de la pédagogie, de l'amabilité et de la civilité, Koffi avait fait pleuvoir du carton bicolore, tantôt jaune, tantôt rouge sur les joueurs de l'équipe Algérienne. Et toute honte bue, plus proche de l'effronterie et de l'insolence, que la gestion impartiale, Koffi a tout fait et a réussi l'exploit anti sportif à faire jouer lors d'un match de demi finale de coupe d'Afrique des nations, 7 joueurs de champs Algériens contre 10 de leurs adversaires Egyptiens. Le résultat du match ne sera plus alors à imputer aux prestations des footballeurs des deux équipes, mais à la conduite irresponsable de l'arbitre. Codjia par son comportement avait réussi à faire mettre genoux à terre à l'équipe Algérienne, tout en autorisant l'équipe Egyptienne à frapper encore, tel un arbitre de boxe amateur soudoyé. Un ancien footballeur me disait tantôt que : ce ne sont plus que les buts qui font les vainqueurs d'une rencontre, mais également l'arbitrage et l'attitude des joueurs. A méditer |