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Pour tenter d'expliciter et de schématiser à peu près ce qui se passe dans notre pays en matière d'activité environnementale, c'est la floraison un peu partout des acteurs en ce domaine, nous en citons les chercheurs universitaires qui élaborent notamment les études d'impact et expertises, les professionnels qui réalisent les ouvrages d'art (stations de lagunage, stations d'épuration des eaux usées, barrages etc.) et ouvrent les mines et carrières dont de grands impacts et changements s'opèrent au niveau de la topographie, de la qualité de l'air et même celle des eaux souterraines, dus aux multiples infiltrations des huiles, graisses et autres matières dues aux travaux de lavage etc. Une autre partie des plus intéressantes est constituée de ce qu'on appelle «société civile» ou communément appelées associations qui activent bénévolement, et parfois elles luttent contre de grands abus à l'encontre de la nature et de l'écologie en général, les exemples abondent en ce sens, mais ce n'est pas ici l'occasion de développer de tels aspects. L'interaction entre ces trois groupes d'acteurs en a donné un rush de représentants, d'antennes et même des unions de structures (associations), qui sont en grande partie assez localisés, au niveau de la grande ville, de la petite ville et même parfois au niveau du village. La partie la plus étendue, au niveau national, se compte au bout des doigts et reste aussi sans grands effets médiatiques et populaires souhaitables. La nouvelle démarche préconisée par les pays riverains de la Méditerranée, côté nord ou côté sud consiste en regroupement de l'ensemble des énergies en réseau dynamique et présentant les mêmes préoccupations et objectifs. En ce sens, il se trouve que l'Algérie figure parmi les rares pays du bassin méditerranéen à n'avoir pas pu sortir de sa léthargie pour pouvoir former le réseau souhaité, donc c'est tout d'abord une question d'organisation et de prise de conscience que seul le travail collectif qui puisse amener le changement désiré en matière écologique, bien entendu. C'est pourquoi, nous nous permettons à partir de cette tribune, d'appeler tous concitoyens activant dans ce domaine à se rapprocher entre eux et fédérer les énergies et les potentialités environnementales, et ce en vue de parvenir à un rassemblement aussi large que possible. L'organisation et la réunification des structures amèneraient inéluctablement à se poser la question des fonds et moyens qui, non seulement se justifient sur le terrain, mais aussi, constituent le nerf de la guerre (comprendre par là écologique), l'apport en matière de fonds se réalise à partir des cotisations des adhérents du réseau, des aides des autorités et de multiples donneurs qui sympathisent avec ette problématique qu'est la défense et la protection de l'environnement. L'étape finale que souhaitent les Méditerranéens, c'est de programmer ou d'envisager une structure environnementale à l'échelle du bassin méditerranéen afin de coordonner l'ensemble des études, travaux, expertises etc., qui se mènent au niveau de cette espace, du moment que la mer Méditerranée est communément partagée, exploitée et donc elle doit être aussi communément protégée. Cette réflexion émane de la volonté de quelques militants écologistes qui se trouvent de part et d'autre de la Méditerranée, et qui souhaitent par là même trouver échos chez l'ensemble des acteurs algériens qui doivent se souscrire à la démarche, en apportant soutien, aide et idées productrices. Nous commençons par un annuaire portant coordonnées des intéressés et on verra par la suite ce qu'il y a lieu de faire dans la même démarche. * Enseignant-chercheur à l'Université d'Oran Es-Sénia Expert en études géologiques et minières Expert en environnement |