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Suite et fin La première sera fondée sur le patrimoine : a) La comptabilité et la gestion des actifs composés : - Des Valeurs d'immobilisation. - Des Valeurs d'Exploitation. - Des Valeurs réalisables. - Des Valeurs de Trésorerie. b) La comptabilité et la gestion des ressources composées : - Des capitaux propres (Ressources Internes) - Des capitaux permanents (Ressources Externes) - Des capitaux provisoires (Ressources externes) La deuxième sera fondée, quant à elle, sur la gestion et les résultats de la saison ou de l'exercice composé de: - La Comptabilité et la gestion des charges engagées dans son fonctionnement. - La Comptabilité et la gestion des produits notamment tout revenu tiré des activités ou reçu de l'Etat ou des tiers. - La Comptabilité des résultats réalisés sur les activités. C'est justement à travers ces deux approches pour une gestion comptable et financière beaucoup plus économique que simplifiée ou classique vers lesquelles les clubs professionnels doivent observer la régularité, la sincérité, la transparence, enfin un meilleur contrôle de leurs capitaux. Un élément de confiance important dans les relations entre les clubs sportifs et les citoyens, les pouvoirs publics, les investisseurs, et de l'environnement en général. Aussi, il convient d'ajouter: - L'instrumentalisation des clubs sportifs de performance plus adaptée aux statuts de droit des sociétés en conformité des codes de commerce et civil. - La nécessité de normaliser ces deux approches comptables et financières par l'élaboration d'un plan comptable spécifique ayant pour cadre de réflexion le nouveau statut juridique des clubs et le nouveau plan comptable (SCF) aux nouvelles normes comptables; ce que nous appelons les normes IFRS (international financial reporting standard) et IAS (international accourting standard) définissant les méthodes d'évaluation, de comptabilisation et de présentation des comptes sociaux dont l'application est reportée pour 2010. - La désignation d'un professionnel en comptabilité au poste de directeur financier et comptable. - La nécessité de rendre obligatoire le contrôle légal, une exigence de rigueur à tous les clubs. - La nécessité de la publication des comptes sociaux. - L'introduction de certaines notions fondamentales notamment les notions techniques de budget ou business-plan et de coût. Cependant, il n'en demeure pas moins que la question de contrôle externe et interne aux clubs de performance s'impose car elle constitue une obligation légale et une mission d'intérêt public ainsi, on ne peut concevoir une gestion saine en l'absence du contrôle externe et interne où l'apport d'un commissaire aux comptes indépendant de rang d' expert comptable et désigné par les organes sociaux (assemblée générale représentative ou des actionnaires) et sans oublier l'inspection générale des finances (IGF) qui peut intervenir car il y a les subventions accordées par l'Etat. En ce qui concerne le contrôle de gestion ou l'audit interne, l'apport des compétences de la fédération suffit, à notre avis. C'est ainsi que les finances et d'une façon générale le patrimoine des clubs, seront mieux utilisés, mieux contrôlés, mieux pérennisés, non seulement dans le circuit de gestion mais mieux encore, dans les créneaux de rentabilité en tant que source de financement. Et de création de richesses. C'est pourquoi la gestion comptable est posée dans toute sa rigueur et sa dimension pour concevoir une gestion saine et en faire des clubs sportifs crédibles, transparents, enfin modernes devant épouser, notamment, la culture économique et citoyenne au service de la collectivité locale et nationale. A ce titre, la nouvelle donne qui se veut une révolution dans l'organisation des clubs sportifs de performance mérite d'être soulevée et mise en débats avec force puisque la conjoncture est à l'assainissement, à la mise à niveau, à la relance économique, à la transparence et à la rentabilité économique et financière. Il s'agit aussi, pour les clubs sportifs de performance d'être en phase avec les règles universelles induites par la mondialisation. Tout ceci nous amène à la conclusion: D'une part, que le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération, avec la collaboration de tous les acteurs de la discipline, doivent initier un programme révolutionnaire devant amorcer l'économie du sport et le professionnalisme dans les clubs de première division, aux nouvelles exigences économiques et financières du pays, l'une des contraintes à prendre en compte dans cette période de transition autour de la pratique du professionnalisme en perspective notamment dans les aspects suivants: - Leur Mode managérial ou de gouvernance. - Leur valeur humaine, organisationnelle et patrimoniale. - Leur système de rémunération. - Leur système financier et comptable. - Leur système juridico-économique adapté au droit des sociétés. D'autre part, les dirigeants de notre sport-roi, sont désormais appelés à s'organiser et à se prendre en charge sans compter sur le soutien de l'Etat et qui ne vient qu'en complément. C'est dire avec force que les clubs de division «Une» doivent devenir rentables selon le modèle d'une économie d'entreprise. En effet, avons-nous conscience de l'argent du contribuable qui persiste et constitue, à ce jour, en grande partie la source de financement dans leur fonctionnement, notamment les subventions accordées par l'Etat ou le sponsor des entreprises publiques soient une source de création de valeurs ajoutées qui s'ajoute au PIB (Produit intérieur brut) du pays, voire au service de la collectivité nationale ou locale. Pour terminer, nous souhaitons avec force à tous ceux qui vont être engagés dans cette oeuvre d'intérêt national, beaucoup de courage car, ce ne sont pas les contraintes et les problèmes qui manquent. Cela dit, c'est le grand défi à relever pour assurer un développement harmonieux du professionnalisme en Algérie. |