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Depuis presque cinquante ans, plusieurs politiques économiques agricoles, se sont succédé en Algérie. Aucune n'a atteint ses objectifs, parce qu'elles ont considéré l'homme comme une donnée auxiliaire. Les théories modernes montrent que l'importance de l'homme dans le succès des politiques est centrale. C'est dans cette perspective que nous proposons ce travail. 1. EFFICACITÉ DE LA POLITIQUE AGRICOLE L'analyse de l'évolution de l'indice de production agricole sur la période 1990-2006, montre que la politique agricole de l'Etat peut jouer un rôle dans la croissance agricole. En effet la production agricole a baissé, suite au retrait de l'Etat, dans le soutien de l'agriculture en 1995-1996. Il montre aussi, que l'indice de production a commencé une ascension à partir de l'année 2000 ; ce qui coïncide avec la politique du PNDA. (Fig. 1) -La période pré 1988 est caractérisée par le soutien des prix des équipements et intrants de l'agriculture et par l'absence de subventions aux produits agricoles. -La deuxième période après 1988 voit disparaître les subventions aux intrants et apparaître les subventions aux produits agricoles. -La troisième période, 1995-1996, voit la suppression quasi générale des subventions dues aux difficultés de la balance de paiements et au déficit du Trésor. ? Depuis 2000 la politique du PNDA est appliquée. Cependant les critiques du PNDA sont nombreuses. Une unanimité se dégage pour dire que les politiques poursuivies jusqu'à présent ont peu réussi par rapport aux moyens mis en oeuvre, car non appropriées. Le PNDA souffre d'une incapacité à distinguer entre bons emprunteurs et ceux qui conçoivent le prêt comme un don (Benachenhou ; 2005). De même, les administrations chargées d'appliquer les politiques d'aide ont été peu performantes. Pour Chaillot « Le discours officiel prétend encourager ces initiatives privées, mais l'administration les entrave de multiples manières et rend les projets irréalisables. La lenteur des dossiers (qui ne s'accélère que par la corruption de plus en plus présente) et le délabrement du système bancaire » (Chaillot P 2006). La politique de commercialisation en Algérie est, depuis fort longtemps, l'une des politiques les moins actives (Slimane Bédrani 1997).En effet pour cet auteur « La garantie des prix à la production des produits agricoles destinés à la transformation, existe depuis 1980. Cependant, cette garantie est souvent formelle. En effet, les prix garantis à la production sont souvent fixés à des niveaux tellement bas par rapport à ceux du marché qu'ils sont inopérants ». (Bédrani 1997) et ceci a abouti à la détérioration des termes de l'échange « entre produits agricoles à prix garantis et produits industriels (ou parfois agricoles) destinés à l'agriculture ». La garantie des prix accordée à la céréaliculture n'a pas aussi fonctionné en raison des prix bas qui ont été rapidement absorbés par l'inflation (Chehat F. 1994). Les prix des blés n'ont pas augmenté depuis 1995 et le prix du pain est bloqué depuis 1996 (Benachenhou 2005). En1986 il fallait 650q de blé pour acheter une moissonneuse batteuse, maintenant il en faut 1549 quintaux (Idem). C'est dans cette optique, que nous proposons l'abandon du PNDA et son remplacement par des prix garantis aux producteurs supérieurs à la moyenne. Nous pensons qu'il faut généraliser l'aide de l'Etat, non pas à des privilégiés, mais à l'ensemble des paysans. Le seul moyen de démocratiser cette aide est de la donner sans discrimination. Ceci peut se faire à travers la garantie d'un prix de production, suffisamment rémunérateur, pour encourager les investissements, qui va créer un profit assuré et pourra donc en conséquence, motiver et attirer les investissements dans l'agriculture. Cette technique n'est pas discriminatoire, ne requiert pas de dossier administratif et est aisément comprise par le producteur. L'appât du gain et le manque de risque dû à la garantie des prix à la vente, qui va en résulter, va inciter les initiatives. Ceci va aboutir à transformer le paysan en entrepreneur. Notre thèse est que le problème de l'agriculture en Algérie est en grande partie localisé dans le manque d'efficacité des politiques agricoles. En effet elles ne visent pas à encourager l'émergence et la croissance d'entrepreneurs agricoles. Si les conditions de marché le permettent, et la politique de l'Etat doit viser cet objectif, le dynamisme suivra. Selon la théorie néo-classique, il faut que l'intervention de l'Etat vise à rétablir les lois du marché et à assurer un bon fonctionnement de celui-ci.et l'offre suivra. Cependant dans le cas d'une crise et/où le marché est insuffisant pour initialiser l'offre, il faut que l'Etat s'assure de l'existence d'une demande solvable qui va relancer les investissements (c'est le principe de la relance de la demande globale qui sépare Keynes et les classiques). Fixer des prix de production garantis et offrant une bonne perspective de profit garanti, pourvu qu'on réalise un minimum, est une forme de création d'une demande solvable, qui va créer un marché et engendrer des entrepreneurs. La grande entreprise qui caractérise les pays industrialisés est une étape ultime et ne pourra se généraliser de façon rentable en Algérie, sans passer par des étapes intermédiaires. Les grandes entreprises sont sujettes à une hiérarchie sclérosante et lourde que l'environnement en Algérie peut difficilement gérer. Par contre, les PME où le mode entrepreneur est dominant sont souvent les plus innovantes, même dans les PDV. Ceci grâce à l'existence d'un dynamisme souvent absent dans les grandes firmes. De même la petite propriété foncière pourra évoluer vers la grande propriété au fur et à mesure que les fermiers entrepreneurs deviennent compétitifs et dégagent un surplus. La thèse de l'entrepreneur de J. Schumpeter nous semble plus appropriée pour notre cas. Il définit l'entrepreneur comme l'intermédiaire entre le savant, qui produit la connaissance et l'ouvrier, qui l'applique à l'industrie. Dans son stade primaire, une économie a besoin de développer des entrepreneurs d'abord, qui pourront par la suite être le noyau de développement de la grande firme. La politique du PNDA, consistant à donner directement des subventions au paysan et à maintenir les prix agricole bas, risque de ne pas donner de bons résultats. En effet, d'une part les prix bas encouragent le gaspillage par le consommateur et d'autre part, les subventions directes aux paysans sont peu efficaces, sont mal gérées et n'ont pas un impact fort sur la motivation du paysan. Dans le cas des subventions directes, on donne de l'argent à un paysan, pas à un entrepreneur, qui sait combiner les ressources et innover afin d'accroître son bénéfice. Le paysan possède une terre, mais il n'est pas nécessairement un entrepreneur. L'environnement n'est plus le même. La globalisation a pénétré dans les villages les plus lointains. De nouvelles données sont apparues. Les TIC ont envahi les villages (Internet, mobile, éducation, etc.). Le fermier doit s'adapter aux nouvelles connaissances, afin de rentabiliser son investissement autrement, il risque de mal gérer son exploitation. Le fermier algérien n'est pas attiré et motivé suffisamment par les signaux du marché, car les prix sont bas, suite à la politique de l'Etat de sauvegarder le pouvoir d'achat des masses. Il souffre d'un manque de motivations. Voila pourquoi il nous semble opportun d'envisager d'instaurer un mécanisme de prix suffisamment motivant, afin de permettre l'éclosion du fermier entrepreneur et des institutions solides, libres de la corruption et prêtent à gérer le risque avec cet entrepreneur. Une politique économique agricole, qui utilise les mécanismes du marché au lieu de les confronter est une démarche que les pays asiatiques appliquent avec succès depuis de nombreuses années. En effet, donner des subventions est à la fois injuste, inefficace et difficile à appliquer par l'administration. Les politiques de subventions directes sont peu efficaces. Elles sont discriminatoires, attirent peu la masse des paysans, au vu de la paperasse qu'il faut fournir, encouragent la corruption et prennent du temps. L'administration aussi est peu performante dans la gestion des subventions. Par contre la garantie de prix de vente à la production stimule mieux les fermiers. Pour Hayek la recherche du profit est précisément, ce qui rend possible l'usage le plus efficace des ressources. (Hayek, 1993, pp.139-140.) Les prix et les profits sont tout ce dont la plupart des paysans ont besoin pour être à même de donner le meilleur d'eux mêmes. Pour Hayek les prix et les profits « constituent des instruments de recherche - tout comme pour le soldat ou le chasseur, le marin ou le pilote d'avion, les jumelles ou le radar ». Le processus de marché fournit à la plupart des gens « les ressources matérielles et informationnelles dont ils ont besoin pour obtenir ce qu'ils veulent...» (Hayek, 1993, pp. 139 à 146). Pour G. Gilder (Gilder, 1985), » créer son entreprise est la voie la plus sûre pour faire fortune et échapper à la pauvreté ». L'entrepreneur connaît les « lois cachées de l'économie ». La société à travers son fonctionnement et ses rouages bureaucratiques paralyse cependant, son activité par une fiscalité et une bureaucratie trop lourdes. Dans ce cas, une politique similaire à la PAC avec garantie de prix supérieurs aux prix du marché et écoulement des surplus au niveau des marchés extérieurs, pourra avoir un impact considérable dans la mesure où elle va stimuler les motivations des entrepreneurs, qui existent. Les opportunités de profit naissent du déséquilibre, non de l'équilibre. L'entrepreneur doit être vigilant pour détecter, puis exploiter les opportunités de profit, qui peuvent se présenter (Kirzner, 2005). L'entrepreneur se présente donc comme l'agent économique, qui exploite l'ignorance et révèle l'information. Or la classe d'entrepreneurs en Algérie est assez réduite dans l'agriculture, suite aux ingérences mal inspirées de l'Etat dans le marché. Les seules forces du marché, sans une orientation de la part de l'Etat, ne sont pas assez puissantes pour sortir la classe entrepreneuriale de sa léthargie. Par contre des prix garantis, rémunérateurs et payés cash, issus de la politique du gouvernement, sont susceptibles de réveiller les esprits d'entrepreneurs, qui dorment dans les paysans. 2. L'EFFICACITÉ DES SNI Le manque d'eau, le climat aride et autres difficultés peuvent être résolus en associant le Système National d'innovation. Le SNI est un concept relativement récent, lequel met en exergue les interactions entre firmes publiques, privées, universités et agences gouvernementales, qui facilitent la production de science et technologie au sein de frontières nationales. Ces deux actions, à savoir créer des mécanismes de motivation et proposer des solutions techniques pour solutionner, région par région, et pourquoi pas cas par cas, peuvent venir à bout des difficultés climatiques, spécifiques à chaque région et permettre un décollage de l'agriculture algérienne. Les SNI existant en Algérie sont inadéquats, incomplets et sous-développés parce que la demande en aval pour les produits du SNI est souvent inexistante. Les études sont souvent initiées à la demande d'une administration déconnectée du monde rural. Par contre s'il existait une véritable classe d'entrepreneurs, désireuse d'augmenter son revenu et confrontée à des problèmes techniques, la demande sera forte pour des solutions techniques. Les résultats des études seront par conséquents plus facilement mis en application, car elles émanent du terrain et peuvent apporter une plus grande value, pour ceux qui les appliquent. De même les initiatives qui seront prises par l'Etat pour développer l'agriculture telles que la formation, de vulgarisation trouveront un terrain plus propice et seront plus favorablement accueillies car permettant d'augmenter la marge du taux de profit des entrepreneurs agriculteurs. En effet, il faut avoir à l'esprit que seul l'entrepreneur sera en mesure d'adapter les solutions techniques et d'innover en fonctions des données locales à sa portée. Si l'entrepreneur n'existe pas, aucune solution technique et aucune mesure administrative ne pourra développer l'agriculture. Il ne faut pas se tromper d'objectif; il faut développer une classe d'entrepreneurs agricoles, leur donner les moyens et l'agriculture se développera. L'histoire montre que c'est l'entrepreneur, qui est l'innovateur et non l'administration. Le drame de l'échec de la révolution agraire est qu'elle a tenté d'éliminer l'entrepreneur à travers le faux slogan, de la terre à celui qui la travaille. L'entrepreneur est l'agent économique, qui réalise de nouvelles combinaisons de facteurs de production. Il peut agir en toute liberté, sans passer par une hiérarchie sclérosante et lourde. Il entretient des relations directes avec les paysans et peut directement contrôler la qualité du travail de chacun. Il est aussi à l'écoute de l'environnement. Il pratique la veille économique grâce à sa perception des signaux. L'innovation qui consiste d'une manière générale à passer de l'étape de la découverte scientifique (par exemple une nouvelle méthode d'irrigation propre à une région) à celle de son application, sera conçue et réalisée en association avec l'entrepreneur avide de profits. La mise en application de prix rémunérateurs et la garantie par l'Etat de ces prix est un signal, fort, qui va attirer et mettre en valeur les potentialités, qui existent dans la population et permettre l'éclosion et l'émergence d'entrepreneurs de la terre. L'économie moderne montre que la connaissance est vitale pour tout processus de création de richesse. La richesse c'est la connaissance. Celui qui connaît comment combiner le capital, la terre et le travail sera celui, qui pourra créer la richesse. L'agriculture ne pourra se développer que si une chaîne de sous-traitants pourra se développer. L'entrepreneur agricole est au coeur de ce tissu agro industriel. Les politiques doivent viser l'augmentation du gain de l'entrepreneur afin de le créer et le développer. Une fois la classe d'entrepreneurs créée, alors on pourra passer à d'autres étapes et réduire graduellement le montant des primes et des prix à la production, jusqu'à atteindre le prix de l'équilibre. Ce modèle a été développé par la Corée du Sud, dans l'industrie électronique, navale etc. dans les années 70, pour encourager les exportations, avec de bons résultats. 3.PRODUCTION ET CONSOMMATION : UN CHOIX STRATÉGIQUE Se pose alors aussi le problème du pouvoir d'achat avec des prix à la consommation au-dessus de la moyenne en raison de cette politique. Premièrement il ne s'agit pas de fixer des prix garantis, pour tous les produits agricoles. Il faut identifier les produits moteurs de l'agriculture tels que le lait, les dattes, les olives et la viande par exemple. Les autres produits sont souvent des produits accessoires et complémentaires, qui se développent en parallèle des activités principales. Il faut laisser le marché stimuler leur production et fixer leurs prix. On peut même s'attendre à la baisse de leurs prix, à mesure que les investissements dans l'agriculture augmentent et aussi à mesure que le revenu du fermier augmente. Cependant la question de fonds réside dans un choix stratégique que l'Etat doit faire. Ce choix est le seul qui puisse garantir l'avènement d'une économie agricole efficace. C'est le même choix que les pays industrialisés ont fait et qu'ils continuent à faire. C'est un choix politique difficile que les masses comprendront. L'Etat doit avoir le courage de faire ce choix. En effet, l'Etat doit faire un choix entre le consommateur ou le producteur et trouver le bon équilibre. La solution populiste, cherchant à acheter la paix sociale, qui vise à protéger le pouvoir d'achat et maintenir les prix bas, risque d'augmenter les importations et de détruire la production locale, même avec des subventions aux agriculteurs. Elle aboutira à appauvrir d'avantage le pays et à annihiler ses forces productives. Elle ne pourra pas aussi durer car les revenus des hydrocarbures risquent de cesser à plus ou moins long terme. L'Algérie se classe parmi les dix premiers pays les plus grands importateurs de céréales. Il en est de même pour d'autres produits agricoles, tels que le lait en poudre, les huiles, le sucre et le café. La solution du long terme consiste à encourager les investissements, non pas à travers des subventions directes, qui ont montré leurs limites, mais à travers les mécanismes de prix. Ceci va augmenter la production et permettre un approvisionnement satisfaisant des marchés à long terme. Quand les subventions sont payées directement aux producteurs, elles induisent des prix de vente inférieurs au coût économique, ce qui décourage d'autres producteurs, qui n'ont pas reçu de subventions. Afin d'atténuer les difficultés de cette politique sur les classes défavorisées, on pourrait envisager d'aider ces couches par des transferts directs et ciblés. L'objectif sera de créer un tissu social, qui permettra d'atténuer la hausse des prix. Les subventions directes aux couches défavorisées sont plus efficaces dans leur objectif d'aide, permettent de doper la demande et encouragent tous les producteurs. Le cas le plus illustratif de cette thèse est l'exemple du lait et de ses dérivés. La filière lait est dominée par l'importation. Face à la hausse des prix du lait sur le marché mondial, les importateurs ont voulu répercuter cette hausse sur le marché domestique. L'Etat algérien qui possède des ressources abondantes, s'est opposé et a décidé de subventionner le lait en donnant la différence aux importateurs. Cette décision est lourde de conséquence, car elle encourage la surconsommation, augmente l'importation et décourages les producteurs locaux. Ceux-ci voient leurs charges augmenter sans que le prix de leur produit augmente. Les entreprises de conditionnement du lait, sont outillées pour préparer les dossiers nécessaires afin de bénéficier de la subvention, mais les petits producteurs de lait sont défavorisés et non outillés. Ils seront probablement défavorisés par ce système. Ceci va être lourd de conséquence, car il y a de fortes chances que les investissements au niveau de la production du lait vont baisser. La filière lait va être orientée vers la valorisation des importations avec peu de création de l'emploi et une dépendance accrue de l'étranger. Le consommateur algérien est en train de subventionner les producteurs de lait étrangers via le Trésor public. Ce qui est une aberration. L'alternative serait de libérer les prix du lait en conformité avec les niveaux mondiaux et allouer les montants qui sont actuellement versés aux importateurs, aux couches défavorisées sous forme de programmes de nutrition ou d'aides diverses. On peut multiplier les exemples et citer aussi le cas de la viande importée et subventionnée par les pays d'origine; alors que la viande locale est soumise à des difficultés. Elle n'arrive pas, en conséquence, à résister à cette concurrence très déloyale. La rente des hydrocarbures est en train d'inspirer des politiques qui pourront se révéler non prometteuses dans le futur. En conclusion on peut dire que la politique de prix suffisamment rémunérateurs et garantis pour les producteurs est la seule, qui pourra délivrer l'Algérie du syndrome hollandais et relancer la production dans le pays. Beaucoup de pays (Angleterre, Finlande, etc.) dotés de ressources en hydrocarbures l'appliquent et connaissent un succès de leurs économies respectives. * Enseignant USTO Bibliographie: CHAILLOT P., « Une Algérie écartelée », Études 2006/9, Tome 405, p. 153-164 HAYEK F., « La présomption fatale » (1988), coll. Libre échange, PUF, 1993 GILDER G., « L'esprit d'entreprise », Fayard, 1985. KIRZNER I. M., « Concurrence et esprit d'entreprise », Economica 2005 BEDRANI S., Boukhari N.,Djennane A.« Eléments d'analyse des politiques de prix, de subvention et de fiscalité sur l'agriculture en Algérie » in Options méditerranéennes, « Prix et subventions : effets sur les agricultures familiales méditerranéennes »Série. B / n°11, 1997 BENACHENHOU A. « Le prix de l'avenir : le développement durable en Algérie » Paris, Forum International, 2005 CHEHAT F. « Impact des réformes économiques sur la céréaliculture algérienne » in Options méditerranéennes, - Crises et transitions des politiques agricoles en Méditerranée. Série. B /n°8, 1994 |