Décidément, rien ne va plus à l'ASO Chlef qui,
une fois de plus, a déçu ses milliers d'inconditionnels après avoir enregistré
à Biskra sa sixième défaite de la saison et la première de la phase retour. Les
fans de l'ASO sont très déçus dans la mesure où leur équipe n'a, à aucun
moment, justifié son statut de potentiel favori à l'accession en Ligue 1. Sur
les quatre derniers matches, l'ASO n'a pris qu'un seul point sur les douze
possibles, une maigre récolte pour un prétendant à l'étage supérieur. Encore
plus grave, les Chélifiens ont été humiliés par l'US Tébessa (pensionnaire de
la DNA) en huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie à Chlef.
Cette élimination amère est restée en travers de la gorge des supporters qui commencent
à s'inquiéter sérieusement de l'avenir de leur équipe. Ces mêmes supporters ont
perdu l'espoir de voir leur équipe retrouver l'élite à moins d'un miracle. Trop
d'erreurs ont été commises par Medouar Abdelkrim, le
grand décideur de l'ASO, et son bras droit Zaoui
Samir. Ainsi, beaucoup de choses doivent être revues au sein de l'équipe où les
derniers résultats ont déjà fortement minimisé les chances d'accession de
l'ASO. A cet effet, la direction du club doit mettre fin à cette politique du
bricolage qui risque de voir l'ASO Chlef signer un
bail avec l'antichambre de l'élite. Selon notre enquête, et d'après certains
interlocuteurs, les fans sont fort remontés. « Nous avons l'impression que
l'équipe est prise en otage par Medouar et ses
proches collaborateurs », nous a affirmé un proche du club. Aussi, la
responsabilité de ces échecs revient à la direction, ou plutôt au responsable
numéro un du club, Medouar Abdelkrim, qui n'arrive
plus à faire les bons choix quant aux joueurs dignes d'endosser le maillot de
l'ASO. Sinon, pourquoi recruter des joueurs à l'intersaison pour les libérer au
mercato hivernal ? En tout cas, cette situation a
débouché sur le départ du coach Bouzidi. Ce dernier
était pourtant venu avec la ferme intention de jouer l'accession, mais il a été
confronté à la réalité du terrain, et c'est peut-être valable également pour
son prédécesseur Ifticene. L'ASO a montré ses limites
et Bouzidi a choisi la voie de la sagesse pour ne pas
participer à l'anarchie. Cela signifie qu'il y a eu une mauvaise prise en
charge avec cette instabilité au niveau de l'effectif et de l'encadrement
technique. En somme, l'ASO continue de manger son pain noir et la
responsabilité de Medouar Abdelkrim et de son homme
de confiance, Zaoui Samir, est engagée au moment où
l'alerte est enclenchée. La suite du championnat s'annonce très difficile pour
l'ASO qui devra mettre les bouchées doubles pour répondre un tant soit peu à
l'attente de ses supporters. Par ailleurs, et à propos de l'effectif, nombreux
sont ceux qui sont contre la politique préconisée actuellement par les
responsables. Selon certaines indiscrétions, plusieurs éléments de l'équipe
réserve peuvent prétendre à une promotion chez les seniors tels que Nedjari, Larbi Aïssa, Boutiba, Meddah et d'autres.
Trois joueurs ont été libérés, Boukhari qui a opté
pour le CABBA et le gardien de but Hamzaoui qui a mis
le cap vers le MOB et, enfin, Mohamed Messaoud qui a été remercié d'une manière
incompréhensible en dépit des énormes services rendus. Côté recrutement, le club
s'est contenté de faire signer Mahsas, le gardien du
RC Arba et Ledraâ de l'ASK.
C'est peu dans l'optique de rectifier le tir.