Coup de tonnerre, ce dimanche après-midi, au stade
?Rénovation' de Franceville où, pour son entrée en matière dans cette 31ème
édition de la Coupe d'Afrique des nations, l'Algérie s'est contentée d'un nul
heureux qui la maintient en vie dans cette compétition, même si le plus dur est
à venir, face respectivement à la Tunisie et au Sénégal, du lourd comparativement
à notre adversaire du jour le Zimbabwe qui a fait passer un après-midi
cauchemardesque aux fans des Verts qui s'attendaient à mieux des protégés de
Georges Leekens . Le sélectionneur national doit, impérativement, revoir sa copie et ses
choix dans sa composante titulaire où émergèrent du lot le dernier rempart Rais
M'Bolhi qui s'illustra en sauvant son équipe d'une
défaite certaine, et Riyad Mahrez qui a assumé son
rôle de joueur africain, en ouvrant la marque à la 11', et en égalisant, à 9 minutes
de la fin du temps réglementaire.
En somme, les camarades de Belkhiter, qui n'a
pas pu trouver ses marques, dans cette rencontre, en étant à l'origine du
penalty qui a permis au Zimbabwe de prendre l'avantage à la 27' par Mushekwi, après l'égalisation de Mahachi
à la 16'avant d'être remplacé, en seconde période, par Meftah,
ont appris, à leurs dépens, qu'il n'existe plus de petite équipe sur le
continent. Car, si sur le papier, il y avait un déséquilibre des forces en
présence, entre une sélection algérienne citée dans le lot des favoris et le
Zimbabwe qui participe à sa troisième CAN de son histoire et de surcroît le
petit poucet du groupe, ce dimanche, la réalité du terrain fut, tout autre.
Alors qu'on attendait une équipe nationale algérienne conquérante, à la
surprise générale, c'est son homologue du Zimbabwe qui fit grosse impression,
et notamment en première période où les Verts ne furent que l'ombre
d'eux-mêmes. Dominateurs dans tous les domaines, c'est en toute logique que les
Warrios regagnèrent les vestiaires, avec un avantage
au tableau d'affichage. En seconde période, on assista à un léger mieux du côté
des Verts, mais toutes leurs tentatives furent vouées à l'échec faute de
concentration, dans le dernier geste comme l'attestent les nombreux ratages de Slimani ,
Soudani et Brahimi qui
confondirent vitesse et précipitation. Heureusement que l'homme providentiel a
pour nom Riyad Mahrez qui a surgi, à la 81'pour
remettre les pendules à l'heure et permettre, ainsi, aux Fennecs de maintenir
leurs chances de qualification au second tour, sans omettre le grand match
sorti par M'Bolhi.