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Une rencontre
préparatoire à un contrat de partenariat entre un industriel constantinois,
implanté dans la zone industrielle de Ben Badis (El-Khroub) et un industriel indien pour la fabrication de pots
d'échappement, s'est déroulée, hier, dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli.
Interrogé à ce sujet, le président de la chambre de commerce et d'industrie du Rhumel, M. Souissi Larbi, s'est dit favorable à ce genre d'initiative. «Je n'ai pas été invité à cette rencontre, mais je vous dis tout de suite que, en tant que président de la chambre de commerce, j'encourage ce genre d'initiative car il s'agit d'une firme indienne qui a un siècle d'ancienneté. Le partenariat est une politique retenue par notre pays. Il suffit, a indiqué M. Souissi, que la clause 49/51 y soit appliquée et que les intérêts de l'Algérie soient sauvegardés». Selon les informations recueillies auprès du responsable du bureau d'études algérien établi à Tizi Ouzou qui a arrangé cette rencontre entre les deux partenaires, on est en phase de conclusion de ce partenariat. La firme indienne est engagée avec plusieurs constructeurs mondiaux dans la mécanique auxquels elle fournit les pots d'échappement. Elle a des usines en Inde, à Dubaï et en Grande-Bretagne. La future usine, qui sera implantée dans la zone industrielle Ben Badis et dotée de machines modernes et robotisées, fabriquera des pots d'échappement de qualité aux normes internationales et une grande partie de sa production sera exportée pour satisfaire les clients du partenaire indien. «Ce sera une première en Algérie, dira notre interlocuteur, car d'autres unités de production sont prévues à Oran pour les pots d'échappement et à Tiaret pour d'autres produits fabriqués par la firme indienne qu'on ne peut pas citer pour le moment», a affirmé notre interlocuteur du bureau d'études algérien. Ce dernier notera que ce partenaire indien va apporter son propre capital qu'il investira ici. «Un capital, mais aussi un savoir-faire et une part du marché international». Et d'ajouter encore que le mois prochain, les partenaires algérien et indien vont se déplacer en Angleterre pour visiter l'usine de production et préparer le protocole de finalisation de l'accord de partenariat qui sera signé entre les deux parties. Donnant encore son avis sur tout cela, M. Souissi a déclaré «j'applaudis ce genre de partenariat car nous, en tant qu'Algériens, nous ne pouvons vivre dans un vase clos, nous avons ouvert notre économie aux investissements étrangers, et ce qui nous intéresse dans ce genre de contrat, c'est l'intérêt du pays. Nous avons besoin de technologies avancées, de main-d'œuvre et de capitaux à placer. Et nous espérons que d'autres investisseurs locaux empruntent la même voie». |
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