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La
Russie est prête à geler sa production pétrolière en cas d'un accord des pays
de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)
lors de leur prochaine réunion à fin novembre à Vienne, a souligné hier le
président russe Vladimir Poutine. «Nous sommes prêts à geler la production
pétrolière au niveau auquel elle se trouve actuellement», a déclaré le
dirigeant russe à la presse, en marge du sommet de l'APEC à Lima (Pérou),
expliquant que son pays «approuve un accord éventuel» de l'Opep
en vue de geler la production et de faire remonter les prix du baril. «Je ne
peux pas dire avec une certitude absolue que l'accord (pour geler la production
pétrolière) sera atteint, mais c'est bien possible», a déclaré Poutine,
soulignant que la Russie «ferait tout ce que ses partenaires de l'Opep attendaient qu'elle fasse». Une réunion de l'Opep est prévue le 30 novembre en cours dans la capitale
autrichienne en vue de concrétiser l'accord d'Alger pour la réduction de la
production.
Vendredi dernier à Doha, le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, avait déclaré que les pays de l'Opep «sont convenus de soutenir et de mettre en œuvre l'accord d'Alger qui prévoit de réduire la production», précisant que la rencontre de Doha visait à préparer la prochaine réunion de Vienne. Selon le ministre, la rencontre de Doha a permis aux membres de l'Opep de convenir avec la Russie, pays non membre de l'organisation, de «travailler en coordination jusqu'à la fin novembre afin de maîtriser les chiffres et les informations à même de parvenir à une bonne décision à Vienne». L'accord historique d'Alger, qui a couronné la réunion extraordinaire de l'Opep le 28 septembre dernier, prévoit de réduire la production de l'Opep à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin d'assurer la stabilité du marché pétrolier. |
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