La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle aux
Etats-Unis a été une grosse surprise pour les «analystes» politiques. Le quidam
a surfé au point d'en abuser sur la vague «scélérate», celle du racisme, de la
xénophobie, de l'isolationnisme, du protectionnisme commercial et plus
globalement contre les immigrants et les musulmans, d'où qu'ils viennent. Il a
eu la confiance des Américains, qui l'ont élu. Aujourd'hui, à moins d'un mois
de son investiture, le monde tremble. Les Américains aussi avec un début de
violences racistes, antimusulmanes. Mais, si tout est perdu aux Etats-Unis, les
choses peuvent changer en France, le grand point focal où convergent, depuis
l'Empire colonial, des millions d'immigrants. Et, comme la présidentielle
approche, il n'est pas trop tard pour tous les candidats à l'émigration d'agir
dès maintenant pour empêcher l'élection de François Fillon, ou celle d'Alain
Juppé, victorieux de la primaire de la droite en France. Car c'est finalement
ces deux figures de la droite française, l'un ayant été notamment Premier
ministre et l'autre chef de la diplomatie sous la présidence de Sarkozy,
éliminé, qui vont s'affronter pour que l'un d'eux soit désigné pour représenter
la droite à l'élection présidentielle de 2017. Et ces deux politiques ont, sur
le dossier de l'immigration, l'Islam ou le foulard, la même vision avec Trump.
Mieux, ils partagent le même programme que va mettre en place Trump: refouler les immigrants en situation irrégulière,
fermer les frontières aux «gueux» du bas monde, faire la chasse au foulard et
au musulman, contrôler les arrivées aux aéroports en provenance des pays arabes
musulmans. Fillon comme Juppé ont eux également annoncé la couleur:
proposition d'une politique de quotas pour l'immigration que doit appliquer le
Parlement, restrictions sur le culte et notamment contre le foulard ou ?'le
burkini'', et là également, chasse sans pitié contre les immigrants en
situation irrégulière. Bref, le prochain candidat de la droite, Fillon ou
Juppé, va être plus vache que le candidat de la gauche, Valls ou autre, même si
François n'a pas encore mis un terme à ses cachoteries, ou la fille de Le Pen :
car tout ce beau monde va suivre à la trace les sillons de Trump. Sous prétexte
de lutter contre le terrorisme, la France officielle ne sera plus un havre de
paix pour tous les ?'égarés'' et les ?'parias'' du monde. Les harraga algériens,
tunisiens, marocains, libyens et subsahariens sont déjà en train de revoir leur
stratégie d'envahir le pays de Liberté et de la Démocratie. Un conclave de tous
les ?'harraga'' endurcis vers le vieux continent est en préparation pour
empêcher, par tous les moyens, que les partisans du «Non» à l'immigration et du
partage du bonheur occidental, ne puissent être élus. La tendance penche vers
les amis de Nicolas Hulot, pour qu'ils le persuadent de se porter candidat, car
il aura la voix des millions de musulmans, de porteuses de «burkini», de voile,
de burnous, de burka, de migrants «régularisés», des Maghrébins, des
Asiatiques, des Chinois et des Africains, régularisés ou pas, installés dans
l'Hexagone. Bref, c'est le branle-bas de combat à Barbes, au Cours Belsunce, où
toute l'émigration se prépare à la grande campagne de prévention contre
l'arrivée d'un Donald Trump en France.
Contre l'arrivée
d'un locataire à l'Elysée qui va mettre fin aux rêves d'une vie meilleure que
font des enfants ou des étudiants africains, asiatiques, maghrébins... et même
des Martiens. Et que deviendra la vie d'un harrag, d'un passeur d'El Paso à
Rostogordo ou Lampedusa, si Trump se met à se multiplier à l'envie dans le
monde occidental? Quel affreux scénario de SF.