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Pour un exploit, c'en est un ! Et il est l'œuvre du Mouloudia
de Béjaïa, un inconnu du bataillon africain qui a
relevé bien des défis pour sa première participation à la Coupe de la CAF et
qui, grâce au travail de son entraîneur Nacer Sendjak et de la direction menée par Zahir
Attia, est parvenu à briller là où d'autres clubs
algériens, pourtant plus expérimentés, ont échoué lors de cette édition.
En effet, dimanche soir et au bout de l'effort, le MOB s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football grâce au nul arraché aux forceps face au FUS Rabat (1-1) en demi-finale retour disputée au stade Moulay Hassan de Rabat. Les Béjaouis ont eu ce qu'ils voulaient, à savoir ne pas encaisser de but en première mi-temps dans l'espoir de faire douter l'adversaire. Une stratégie qui a permis aux coéquipiers de l'excellent gardien Rahmani de repousser le danger en dehors de leur surface. C'est en toute logique donc que les locaux se sont montrés incapables de trouver la faille devant le bloc défensif impressionnant du MOB. Mieux, les Algériens auraient pu se permettre le luxe de planter une première banderille sur deux actions de contres que Betrongale n'a pas su mettre à profit à la demi-heure de jeu. Le plan de Sendjak a tenu jusqu'à la 73', avant que le FUS Rabat n'ouvre la marque après un cafouillage dans la surface algérienne, ce dont profita Ahmed Dahiri pour donner l'avantage aux siens. Une réalisation survenue dans un temps crucial de la rencontre, qui n'a pas pour autant découragé les Algériens qui égaliseront à la dernière minute du temps réglementaire suite à un coup de pied arrêté qui a permis à Fawzi Rahal, seul au second poteau et profitant d'un mauvais renvoi de la défense marocaine, de surprendre le gardien adverse, permettant ainsi à son équipe d'accéder à une finale historique où ils retrouveront sur leur chemin le TP Mazembe. En somme, malgré une prestation en demi-teinte à l'aller, le MOB a pu trouver les ressources nécessaires pour déjouer les pronostics à Rabat face à une équipe qui en voulait mais qui n'a pu développer son jeu habituel car gêné par le pressing haut des protégés de Nacer Sandjak qui ont fait montre d'un esprit de groupe remarquable. Donc, le MOB, qui y a cru jusqu'au bout, a été récompensé. « Je suis très content et satisfait de cette qualification, car il faut avouer que notre parcours fut pénible, notamment après le départ de nombreux titulaires à l'intersaison, la fatigue des longs déplacements lors de la phase de poules ainsi que les problèmes internes qui ont failli nous démoraliser. Heureusement, nous sommes restés concentrés et je remercie principalement les joueurs qui ont fait d'énormes sacrifices. On avait affaire à une très bonne équipe du FUS qui a déjà démontré ses qualités lors du match aller. Ce n'était donc pas facile pour nous de venir ici à Rabat et nous qualifier au dépens du champion du Maroc. Désormais, nous sommes en finale et nous devons aller jusqu'au bout de notre rêve. Il est évident que notre mission ne sera pas facile contre TP Mazembe, un adversaire qu'on connaît assez pour l'avoir affronté lors de la phase de poules, mais j'ai envie de dire que l'impossible n'est plus béjaoui », a déclaré le technicien Nacer Sendjak après le match. En somme, le MOB rejoint le cercle fermé des clubs algériens qui ont disputé une finale d'une compétition africaine. Il affrontera le dernier vainqueur de la Ligue des champions, le club congolais du TP Mazembe qui a écarté de son chemin l'Etoile du Sahel. La finale aller se jouera le 28, 29 ou 30 octobre prochain à Lubumbashi. Le match retour, le 4, 5 ou 6 novembre en Algérie. Reste à connaître le nom du stade qui abritera la finale retour, même si aux dernières nouvelles, il semblerait que la direction du MOB souhaite jouer au stade Mustapha Tchaker de Blida. |
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