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«L'école
n'est pas le lieu de la surenchère et de la manœuvre politique. Les constantes
de la nation constitueront toujours les fondements de notre école».
C'est une des déclarations que le 1er ministre a tenu à faire en cette veille de rentrée scolaire lors de son inauguration d'un lycée à Sidi Boubekeur, dans la wilaya de Saïda, où il a effectué, hier, une visite de travail et d'inspection. Abdelmalek Sellal veut, de par ces propos, répondre en évidence aux syndicats autonomes qui veulent faire de ce rendez-vous une opportunité de levée de boucliers contre la ministre du secteur et contre les programmes de réforme qu'elle tient à mettre en œuvre durant cette année scolaire 2016-2017. Le 1er ministre a voulu préciser davantage sa pensée en affirmant que «l'Algérie a libéré par sa Constitution les questions de langue, de religion et d'identité du marécage politique pour les élever à la sphère académique et scientifique où elles sont abordées objectivement par des spécialistes pour le bien du pays et de l'unité du peuple». Il estime ainsi que «les problèmes de l'école sont dans la modernisation de l'action pédagogique, le niveau, la déperdition scolaire, le désintérêt pour la formation professionnelle, la triche, la violence, le manque de recherche et la prise en charge des préoccupations des personnels». Sellal avance encore dans ses clarifications en soutenant que «nous voulons une école solidement ancrée dans l'islam, l'arabité et l'amazighité et résolument tournée vers la modernité et la qualité». La ministre de l'Education nationale, qui a été approchée par plusieurs jeunes de Saïda, a fait preuve d'une grande disponibilité et a pris son temps pour répondre aux doléances de qui a raté l'examen du baccalauréat, qui veut s'inscrire dans une filière précise? Abordée par des journalistes en marge de la visite du 1er ministre, Nouria Benghebrit n'a pas hésité à expliquer d'une manière succincte mais claire sa vision de la rentrée scolaire. «Nous allons rendre publics et d'une manière précise tous les cadrages des différents programmes qui vont être lancés au titre de la réforme du secteur de l'Education nationale», nous a-t-elle indiqué. A ceux qui doutent de son respect des matières religieuses dans les programmes de seconde génération qu'elle est en train de promouvoir au titre de la réforme du secteur, Benghebrit nous a précisé que «les matières concernées ont été soumises aux responsables du ministère des Affaires religieuses pour avis. «Non seulement ils les ont approuvées mais les propositions qu'ils y ont apportées ont été prises en considération par nos soins et introduites là où elles devaient l'être». La ministre affirme aussi qu'elle appréhende sa rencontre d'aujourd'hui avec les différents syndicats «en toute tranquillité». |
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