Les habitants de la zone ouest d'Oran, notamment ceux de Maraval, sont revenus à la charge. Ces derniers se plaignent du déficit flagrant en moyens de transports et les désagréments rencontrés.

Aucun bus ne relie ce quartier au reste de la ville, un véritable calvaire pour les usagers. Plusieurs appels ont été lancés aux responsables locaux mais en vain. Les seuls bus qui étaient opérationnels à l'exemple de celui la ligne «6» qui reliait la cité radieuse à la place Valero et le «14» qui assurait la liaison entre le quartier des Palmiers et la localité de Mers El Kébir ne sont plus en service, ce qui pose un véritable problème aux habitants de ces cités. Ce quartier abrite quelque 29 cités, ce qui donne une idée sur les besoins exprimés en matière de transport. Depuis l'arrêt de ces bus, les lycéens sont les premiers à subir les conséquences de cette désorganisation du transport. Certains usagers sont obligés de se rendre jusqu'au boulevard de l'ANP afin d'embarquer à bord de la ligne «34» ou bien le «U». Les habitants des cités les Glycines, la Radieuse se disent pour leur part lésés et trouvent que cette zone n'est pas du tout desservie. Ils doivent marcher jusqu'au deuxième boulevard périphérique pour prendre le bus desservant la ligne B ou parfois un taxi. Ce casse-tête perdure depuis des années et «il est temps, selon nos interlocuteurs, que les responsables locaux songent à revoir cette organisation et mettre les moyens qu'il faut». Des propositions ont été avancées il y a quelques mois, lesquelles portent sur certaines déviations d'itinéraires des bus «34» entre autres. A l'heure actuelle, aucune mesure n'a été prise pour répondre favorablement aux doléances des habitants. Si certaines lignes sont saturées, d'autres au contraire doivent être renforcées ou carrément créées comme c'est le cas à Maraval.