Trois
syndicats de l'Education, à savoir : la SNTE, le CLA et l'UNPEF se sont
mobilisés, hier, pour la tenue d'un rassemblement de protestation devant la
direction de l'Education d'Oran. Principal objet de ce mouvement, exiger le
départ du secrétaire général de la direction de l'Education de la wilaya
d'Oran, M. Heddadj Abdelkader. Quelques dizaines de
protestataires, principalement les membres des bureaux de wilaya des trois
syndicats sus-mentionnés mais aussi des instituteurs
et professeurs qui ont tenu à prendre part au rassemblement, se sont ainsi
déplacés, hier, devant le siège de la direction de l'Education de la wilaya
d'Oran pour faire entendre leurs voix, au premier responsable du secteur dans
la wilaya et dénoncer ainsi ce qu'ils nomment «les agissements» du secrétaire
général de la direction de l'Education. Il faut dire que le directeur de
l'Education de la wilaya d'Oran est déjà au courant, depuis assez longtemps, du
problème qui oppose les trois syndicats au SG de la D.E, affirment les
protestataires. Une lettre signée par les responsables locaux de ces trois
syndicats a même été adressée à la ministre de l'Education nationale, où il est
fait mention de ses agissements. Dans cette missive, dont une copie nous a été
adressée, les syndicats accusent le secrétaire général de la direction de
l'Education de la wilaya d'Oran, d'agissements «irresponsables» dans l'exercice
de ses fonctions. On y dépeint un personnage qui utiliserait «la menace à
l'encontre de l'ensemble des employés du secteur», en justifiant ce
comportement par «sa prétendue connaissance personnelle avec Mme la ministre».
On l'accuse également d'être responsable des «blocages» constatés dans la
gestion des affaires courantes de la direction à travers ce qui est qualifié de
«ses ingérences continues et inopportunes dans l'ensemble des services». Le
secrétaire général de la direction de l'Education est aussi accusé de ne «pas
réagir aux préoccupations exprimées par les employés» ni «de donner suite aux
dossiers qui lui sont soumis par les syndicats du secteur», ce qui a donné lieu,
selon les rédacteurs de la lettre «à une situation d'impasse entre
l'Administration et les partenaires sociaux». Il est à noter, enfin, que le
secrétaire général de la direction de l'Education que nous avons sollicité pour
répondre à ces accusations, s'est abstenu de tout commentaire, déclinant notre
invitation.