
Selon les informations parvenues
de Skikda et que nous avons recoupées avec un certain nombre de supporters qui
y ont assisté, l'assemblée générale élective de la JSMS, qui s'est tenue
vendredi à la salle Aïssat Idir
de la ville, se serait déroulée dans des conditions pas toujours viables, au
point que ses résultats ont été fortement contestés par les supporters des «V»
noirs. Le scrutin, organisé sous le contrôle du représentant de la direction de
la Jeunesse et des Sports et auquel ont participé 90 membres de l'AG sur un
total de 11O (un record, car l'AG n'a pas connu un tel degré de participation
depuis 20 ans), a abouti sur l'élection de Khantit au
poste de président du CSA. Ce dernier a remporté cette élection par 49 voix
contre 35 pour son rival Abdallah Tabou. Où réside alors le problème ? Il faut
savoir que ce dernier est le favori des supporters du club, tandis que Khantit est celui des membres du directoire qui a géré le
club durant la saison écoulée. L'assemblée générale élective, a-t-on appris,
avait bien commencé, mais elle s'est très mal terminée et fut émaillée par
plusieurs incidents, notamment au cours du scrutin et durant l'opération de
dépouillement. Décrire ces incidents serait fastidieux. Après que le résultat
fut connu avec l'élection de Khantit et l'échec de
leur favori, les supporters, qui étaient massés sur la place, ont envahi la
salle en colère et ont proclamé haut et fort refuser ce dirigeant à la tête du
club, tout en déclarant ouvertement leur hostilité et jurant de lui barrer la
route. Bref, voyant que la situation devenait dangereuse, la commission de
candidature et le représentant de la DJS se sont réunis à huis-clos pendant dix
minutes, et ont proclamé devant les membres de l'AG et la presse que le
président légitime de la JSMS est Abdallah Tabou du fait que Khantit a décidé de se retirer tout simplement. Cette issue
a calmé les suppporters qui ont cependant exigé une
confirmation par écrit. Ce à quoi les membres de la commission ont répondu que
la décision définitive revient à la DJS qui doit statuer sur le rapport rédigé
par son représentant avant de proclamer les résultats définitifs du scrutin. En
dépit des apparences, cette situation rocambolesque est loin d'être terminée,
et il faut s'attendre à d'autres développements dans les jours à venir.