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«
Faire de la langue arabe un outil essentiel pour réaliser la transition entre
une société de consommation de technologie et une société de promotion de la
connaissance et du savoir dans cette langue », telle est la stratégie du
conseil supérieur de langue arabe qui a été définie hier à l'ouverture d'un
colloque sur « La langue arabe et les défis de l'administration électronique ».
Inscrit dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 », ce colloque est organisé conjointement par le conseil supérieur de la langue arabe et le ministère de la Culture et il se tient pendant les journées des 14 et 15 mars, à l'hôtel Mariott de Constantine. Inaugurée hier par le ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi, qui était accompagné du wali de Constantine et de M. Ali Taleb, le secrétaire général du conseil supérieur de la langue arabe, la manifestation réunit des professeurs et des chercheurs dans le domaine de l'informatique venus de 15 universités du pays, ainsi que de représentants de quelques ministères dont les services, disent les organisateurs, ont accompli un chemin appréciable dans le domaine de l'administration électronique. Il s'agit des ministères de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC), de l'Intérieur et des Collectivités locales, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et, bien sûr, le ministère de la Culture. Les administrations centrales de ces ministères ont été invitées pour parler de leur expérience en la matière. Les travaux de ce colloque s'articulent sur quatre axes principaux : l'administration électronique, intitulés et concepts, les expériences de quelques pays dans le domaine de l'administration électronique, l'administration électronique dans l'enseignement, la formation et la recherche et enfin la langue arabe dans les technologies de l'information et de la communication. Et dans chaque axe, six communications seront données au cours des quatre séances prévues pendant ces deux journées de travaux, deux le premier jour et deux le second et dernier jour. D'autre part, indiquent les organisateurs dans un document remis à la presse, ce colloque est conçu comme un espace où les différentes expériences réalisées dans différents secteurs et pays seront débattues et pour permettre aux participants de sortir avec une vision globale sur la manière dont seront menés les efforts qui sont faits afin de généraliser l'administration électronique, en langue arabe, dans notre pays et dans tous les domaines de la vie. |
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