Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Formation professionnelle: 585 places réservées aux détenus

par J. Boukraâ

Dans le cadre du programme de la réforme pénitentiaire et de la rééducation des détenus et leur réinsertion sociale à travers la promotion de l'activité éducative et de la réhabilitation au sein des établissements pénitentiaires, la direction de la formation professionnelle a réservé à cette session 585 places au profit des détenus de la wilaya d'Oran. Ces détenus pourront préparer leur réinsertion dans la société lorsqu'ils auront purgé leur peine à travers une formation dans des métiers manuels. Les éléments chargés de cet enseignement doivent garantir des enseignants compétents, capables de fournir aux détenus divers connaissances et un encadrement des salles d'enseignement avec tous les moyens et équipements adéquats en matière d'enseignement et de formation professionnelle dont le rôle est très important dans l'obtention du détenu d'une profession qui l'aide à gagner sa vie après sa libération. D'autre part, 411 détenus ont bénéficié l'an passé d'une formation dans les métiers de l'artisanat. L'opération est chapeautée par la direction du tourisme et de l'artisanat et les services pénitenciers. L'antenne de l'Agence nationale de gestion de micro-crédits (ANGEM) d'Oran a auparavant organisé des visites aux établissements pénitentiaires de la wilaya afin de faire connaître les possibilités qu'offre cet organisme aux personnes ayant accompli leurs peines de prison en vue de leur réinsertion dans la société. D'ailleurs, il est prouvé qu'une mauvaise réinsertion sociale génère une croissance de la criminalité. Aussi, le nombre de prisonniers candidats au bac et au BEM augmente-t-il chaque année grâce aux mesures incitatives proposées par l'administration pénitentiaire. Selon la direction générale de l'administration pénitentiaire, depuis l'instauration du système de l'enseignement et de la formation professionnelle au sein des établissements pénitentiaires en 2003, tous les prisonniers reçus aux examens du baccalauréat et du BEM n'ont pas récidivé et sont devenus de bons citoyens.