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Depuis
quelques jours, les gardes-frontières marocains, en particulier, durant la
nuit, ne sont plus visibles aux postes frontaliers. Ces services de sécurité du
royaume chérifien, censés lutter, notamment, contre la contrebande et le trafic
de drogue, aux frontières avec l'Algérie se sont repliés, indiquent des sources
fiables. Ces sources, à l'intérieur du Maroc, sont catégoriques. Des milieux
criminels, du côté marocain, évoluent, au su et au vu de tout le monde, tout au
long de la bande frontalière, soutiennent nos sources qui affirment que les
hautes autorités marocaines ont donné des instructions fermes à ces
gardes-frontières (Mokhaznis), afin d'éviter
l'interception des trafiquants marocains et de les laisser activer en toute
liberté, en direction de l'Algérie.
Pis, les clés des portes de la clôture frontalière, érigée par le Maroc, ont été retirées aux responsables et chefs des postes avancés et remises à une autorité civile, dénommée ?El Caid'. Ce dernier, selon nos sources, en connivence avec les narcotrafiquants, n'hésite pas à ouvrir ces portes devant tous les contrebandiers. Ces derniers n'ont plus besoin de graisser la patte aux «Mokhaznis», en payant le fameux ?El Siar' (Pot de vin). Tout comme ils ne sont plus, désormais, contraints d'utiliser des chemins sinueux et accidentés pour acheminer leur drogue sur le territoire algérien. En fait, depuis quelques jours, la bande frontalière est devenue un vrai eldorado, pour les criminels de tout bord qui ont appris la «bonne nouvelle» et qui se bousculent, par dizaines quotidiennement, pour inonder l'Algérie et les pays du Sahel de cannabis. Le Maroc est-il devenu un «narco-Etat» ? On est tenté de le croire, car ce mode, à l'évidence maffieux, révèle le stratagème économique et actionnel marocain, visant, entre autres et selon toute vraisemblance, à inonder l'Algérie de drogue, principalement le cannabis, qui est devenu, au fil du temps, une marque déposée marocaine. Il faut savoir que la production de cannabis, au Maroc, avoisine les 100.000 tonnes par an. Cette activité criminelle permet d'employer quelque 800.000 personnes, ce qui induit un impact économique considérable sur la population locale marocaine. Selon de récentes statistiques, la résine de cannabis, au Maroc, génère la somme de 13 milliards de dollars, annuellement. Les intérêts financiers, sont en effet, énormes, pour les narcotrafiquants et les autres bénéficiaires de ce trafic. Mais le plus grave, avons-nous, également, appris, c'est que les instructions des hautes autorités marocaines seraient venues, directement, du roi M6. Ce dernier, selon nos sources, a chargé un certain André Azoulay, un franco-juif, qui a le statut de «conseiller du Roi» afin d'exécuter un plan machiavélique qui consiste à tout faire pour submerger l'Algérie de drogue, en réponse à la fermeture des frontières et pour son soutien inconditionnel à la cause du Sahara Occidental. L'Algérie ne doit pas lutter seulement contre quelque trafiquants de drogue mais doit faire face à une véritable machination qui vise la destruction de toute la société, en particulier les jeunes qui ne trouvent, aucune peine, à s'approvisionner en kif, y compris à l'intérieur des écoles. On est, donc, devant un vrai cartel, pareil à celui des Latino-Américains et qui a accaparé le pouvoir au royaume chérifien. A l'évidence, notre «voisin» exploite la proximité géographique, avec l'Algérie, pour mener des actions relevant de la grande criminalité transfrontalière, en actionnant cycliquement des relais médiatiques, pour casser de l'Algérien. Nous avons appris, en ce sens, que plus de 500 personnes ont été recrutées, il y a quelques jours, par le «Makhzen» afin d'inonder la toile (facebook notamment) de messages hostiles à l'Algérie, à son armée et à son gouvernement. Mais ce qui inquiète, davantage, ce sont les informations qui circulent dans les milieux initiés sur l'intention des autorités marocaines de légaliser la culture du cannabis, ce qui induira des répercussions catastrophiques, non seulement, sur les pays voisins mais également sur l'Europe et même certains pays asiatiques et du Moyen-Orient. Ainsi, en s'imposant comme superviseur de ce trafic et de la culture du cannabis, jusqu'à son écoulement, le «Cartel Etat» a déjà mis en place des réseaux criminels qui prennent leur naissance dans la région du Rif où ils sont scindés en plusieurs filières, constituées sur la base d'une formation tentaculaire. La connexion avec le terrorisme étant établie, depuis longtemps, le trafic de drogue qui nous vient de notre voisin de l'Ouest, constitue, sans nul doute, un véritable défi pour l'Algérie qui reste le seul bouclier pour repousser l'acheminement de ce poison, non seulement, sur son territoire mais, également, dans de nombreux pays d'Afrique et d'Europe. Plus de 126 tonnes de résine de cannabis ont été saisies, en Algérie, durant l'année 2015. Selon les chiffres de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), quelque 126.685,7 kg de résine de cannabis ont été saisis, durant l'année 2015, en Algérie, dont 57,41% au niveau de la région ouest du pays. Mais la véritable question est de savoir combien de quantité de drogue a pu être acheminée et commercialisée en Algérie ? En dépit d'une lutte, sans relâche, des services de Sécurité algériens, le cannabis marocain est introduit dans notre territoire, par quantités industrielles. Tous les spécialistes, dans le domaine, vous diront que l'organisation et l'acheminement du cannabis ne peuvent être l'œuvre de vulgaires narcotrafiquants seuls. La machine est tellement huilée que la complicité des autorités marocaines n'est plus à démontrer. En fait, le royaume chérifien est en train de mener une véritable guerre contre l'Algérie. Le Maroc ne tire pas avec des balles ou des bombes. Il utilise une arme de destruction massive qui consiste à détruire la société algérienne, en inondant le pays de drogue, tout en amassant des milliards de dollars. Les autorités algériennes doivent impérativement changer de tactique pour faire face à cette nouvelle donne, pour éviter de vivre des scénarios vécus par certains pays d'Amérique latine, en proie à une violence criminelle inouïe, du fait de la consommation et du trafic de drogue. |
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