
Surprise de taille au stade Mohamed-Boumezrag, ce vendredi, à l'occasion
de la visite du Paradou AC, auteur d'une bonne prestation, ce qui n'a pas
échappé aux fans de l'ASO Chlef qui s'attendaient à une meilleure sortie de
leur équipe préférée. Les protégés du technicien français Jean Guy Wallemme,
qui restaient pourtant sur une victoire ramenée d'Aïn Fakroun lors de la
première journée du championnat de Ligue 2, furent méconnaissables face à la
vista des jeunes du Paradou qui étalèrent leur savoir-faire, notamment en
première période. Sentant le danger, le coach français opéra à deux changements
peu avant la mi-temps, une façon de réveiller le groupe où certains joueurs
n'étaient pas à leur niveau. La réaction a eu lieu dès la reprise qui nous a
révélé une autre équipe de l'ASO plus entreprenante et qui se concrétisa au
tableau d'affichage par l'ouverture du score, signée le jeune Semahi après une
action collective. Toutefois, c'était insuffisant pour mettre à la raison cette
jeune équipe du PAC qui ne s'avoua jamais vaincue tout en développant un
football de bonne facture. Même Jean Guy Wallemme a reconnu en fin de rencontre
la supériorité du PAC tout en égratignant l'arbitrage. «C'est un miracle
d'avoir décroché le nul. L'équipe était quasiment absente en première période
face à un adversaire qui a pu imposer son jeu avant de rectifier le tir en
deuxième période, malheureusement, nous avons manqué de lucidité. Nous allons
travailler davantage pour être plus efficaces devant les buts adverses.
Concernant l'arbitrage, c'est rare de voir trois penaltys être sifflés à
l'encontre de l'équipe locale. L'arbitre doit interroger sa conscience»,
conclura-t-il.