
Restant sur une amère défaite en championnat à Sidi Bel-Abbès où ils ont
cédé du terrain sur le leader et son dauphin, les usmistes n'avaient plus droit
à l'erreur pour se réconcilier avec leur public venu en grand nombre pour les
soutenir. La phase des poules dans ce challenge africain reste un objectif
important à atteindre, d'où la nécessite de rester solidaire et faire preuve de
plus de volonté et de sacrifice jusqu'au bout. Force est de constater que
l'issue de cette première manche face à cette coriace formation de l'AS Kaloum
de Guinée a laissé tout le monde sur sa faim. Les Rouge et Noir n'ont pas
répondu à l'attente des responsables, staff et supporters.
Un résultat insuffisant en prévision du match retour où les conditions
seront toutes autres. C'est dire ce qui attend les usmistes à Bamako où
normalement le match est domicilié. Les poulains de l'Allemand Otto Pfister qui
avaient une belle occasion de prendre option et de se mettre à l'abri, doivent
se contenter d'une petite victoire acquise difficilement. Les camarades du
revenant Ferhat ont perdu leur self-control en confondant vitesse et
précipitation outre les nombreux déchets décelés. Il est vrai que les Guinéens
ne les ont pas ménagés, mais ils étaient prenables. Et si Khoualed et ses
coéquipiers s'étaient montrés plus entreprenants et appliqués, l'addition
aurait été plus lourde. Certes, l'équipe était amoindrie mais, pour palier à
ces absences, le staff technique disposait de solutions de rechange, malheureusement
bon nombre de joueurs étaient hors sujet. Toujours est-il que les gars de
Soustara auront toute latitude de préparer la manche retour et pourquoi pas
revenir avec le fameux sésame d'autant que le match se déroulera sur terrain
neutre. La rencontre se déroulera dans la capitale malienne en raison de
l'épidémie Ebola qui touche la Guinée, ce qui constitue un avantage pour les
Rouge et Noir qui évolueront sans pression. D'ici là, le technicien allemand et
son adjoint Dziri doivent se replonger dans le championnat où l'USMA doit
accueillir à huis clos son ennemi juré, le MCA, qui pète la forme.