Des habitants de la cité «Haï Nakhla», lotissement 440 (18 février) contestent officiellement la dernière décision prise par la Conservation des forêts visant à démolir des extensions d'habitation qu'elle a jugées illicites, estimant par la même occasion ces extensions comme relevant de «leur plein droit» et qu'elles «n'entravent nullement la superficie forestière». En effet, dans une correspondance adressée au président de l'APC de Bir El-Djir, les propriétaires concernés par la mesure de démolition affirment avoir effectué des extensions de trois mètres face à la forêt «Belgaïd 2» sous forme de «mur d'entourage», signalant que «le bornage effectuée par l'agence foncière a été modifié du fait que la route principale a été rétrécie en largeur de 10 mètres à 5 mètres». Et de ce fait, précisent-ils, «nous avons été contraints de récupérer la superficie modifiée face à la forêt». Ils demandent ainsi à bénéficier des dispositions prévues par la loi 08-15 du 20 juillet 2008 portant sur la mise en conformité des constructions et leur achèvement pour régulariser ces extensions. Les rédacteurs de la correspondance qui a été adressée également à la Conservation des forêts avec des copies munies d'une pétition signée par une trentaine de propriétaires, envoyées à l'adresse du wali d'Oran et du chef de daïra de Bir El-Djir, ne manquent pas de souligner qu'ils disposent d'actes de propriété datant de 1990. Le directeur de la Conservation des forêts de la wilaya d'Oran avait, pour rappel, annoncé dernièrement au Quotidien d'Oran le lancement «d'une opération de démolition visant des extensions illicites à Haï Nakhla dans la commune de Bir El-Djir.

Une opération qui devait toucher 28 habitations pour «dépassements» sur le domaine forestier. Une opération similaire à celle effectuée il y a près d'un mois et qui avait ciblé une dizaine d'extensions illicites sur le domaine forestier du côté ouest de la forêt de Canastel mitoyenne de la localité de Belgaïd.