En conflit avec un
voisin au sujet d'un arpent de terre et jaloux de sa retraite en devise, un
quadragénaire a décidé de lui couper les vivres en le déclarant «mort» à la
Caisse française de retraite, rendue destinataire d'un acte de décès falsifié,
append-on lundi auprès de la sûreté de wilaya de Béjaïa. Le mis en cause,
assuré de la complicité d'un employé de l'APC de Kherrata, a failli toucher au
but, puisque l'établissement de retraite en question a entamé la procédure de
suspension de la pension de son client et qui, du reste, n'a été rétablie
qu'une fois que ce dernier eut apporté la preuve qu'il était bien vivant,
ajoute-t-on. Découvrant cette falsification, l'APC a déposé plainte auprès de
la sûreté de daïra dont l'enquête a révélé que les deux acolytes agissaient
dans un réseau spécialisé dans la contrefaçon de documents officiels. Les
perquisitions opérées dans leurs domiciles respectifs ont permis de mettre la
main sur des copies de l'acte de décès délictuel et des imprimés d'état civil
et d'appréhender deux autres individus, présumés également impliqués. Déférés
devant le parquet, les deux principaux mis en cause ont été placés en détention
préventive et leurs acolytes mis sous contrôle judiciaire, précise-t-on.