Des dizaines de souscripteurs au projet des 434 logements LSP, sis à l'unité de voisinage (UV) n° 5 de Ali-Mendjeli, ont tenu hier un sit-in devant le cabinet du wali pour protester contre les lenteurs qui affectent l'avancement des travaux du projet «qui date de près de 25 ans maintenant» et solliciter l'intervention du chef de l'exécutif pour l'accélération des travaux.

Selon leur représentant, M. Hamza, le projet date de 1991 et a été lancé au départ sous la forme d'une coopérative immobilière dénommée «Saha» suivie par d'autres coopératives de plusieurs secteurs à l'instar de l'éducation.

S'ensuivit un conflit entre les membres et des procès devant la justice qui ont duré pas moins de neuf années, notera-t-il. Et de poursuivre qu'«en 2003 et suite à la parution en 2002 de la loi portant affectation des projets LSP à des promoteurs immobiliers, la coopérative a passé une convention avec une sarl pour la réalisation des 434 logements dans un délai de 24 mois, et à ce moment-là le projet était déjà avancé à près de 40%».

Et, soulignera-t-il, «les souscripteurs ont réglé rubis sur l'ongle toutes leurs redevances et accompli toutes les démarches exigées par le promoteur».

En contrepartie, ajoutera-t-il, il est vrai que «des actes de propriété ont été délivrés» à tous les souscripteurs avec fixation de la date de «juin 2014 pour la remise des clés». Cependant, se désole notre interlocuteur, «nous sommes en 2015 et à chaque fois que nous relançons le promoteur sur le sujet, il nous répond par des généralités tout en restant évasif quand aux raisons exactes du retard, ce qui nous a poussé à organiser ce sit-in et à alerter de notre cas le premier responsable de la wilaya». Et également, fera-t-il observer, «pour l'informer des conditions difficiles que la majorité des souscripteurs vivent», sachant qu'ils ont mis auparavant toutes leurs économies dans ces logements LSP qui ne sont achevés qu'à 60% actuellement. C'est-à-dire qu'en trois ans le chantier n'a avancé que de 10%. Ce n'est pas étonnant, indiquera-t-il, au vu «du peu de moyens et des effectifs réduits qui sont mobilisés et qui n'ont pas dépassé les 5 à 6 employés tout le long de ces derniers mois».

Reçus par le SG de la wilaya, ils ont eu la promesse qu'une rencontre sera organisée dans 15 jours entre eux et le promoteur pour fixer une date précise de la remise des clés.