A l'arrêt depuis
une année, les travaux de réhabilitation entamés au 26 rue Larbi Ben M'hidi ex-
rue d'Arzew, continuent à susciter le courroux des habitants. Depuis avril
2014, les travaux n'ont pas avancé d'un iota et l'échafaudage est toujours au
premier étage à hauteur de la cage d'escaliers. Depuis, plusieurs démarches ont
été entreprises par les occupants en direction des services compétents mais en
vain. Dans une pétition adressée au responsable de l'OPGI en date du 15 octobre
2014 et dont une copie a été adressée au wali, au chef de daïra, au président
de l'APC d'Oran et aux services de la Protection civile, les signataires ont
été unanimes quant aux conséquences de l'arrêt des travaux. « Depuis avril
dernier, l'échafaudage installé par l'entreprise au premier étage de la cage
d'escaliers a été abandonné », ont-ils indiqué, « cette situation n'a pas été
sans conséquences sur la circulation devenue à la fois gênante et risquée pour
les habitants ». En multipliant ainsi les appels pour relancer les travaux afin
d'éviter tout accident, les signataires se disent inquiets quant aux
difficultés rencontrées après l'arrêt du projet. Pour sa part l'OPGI d'Oran en
sa qualité de maître de l'ouvrage confirme l'arrêt des travaux à hauteur de la
cage d'escaliers. Le marché portait initialement sur une réhabilitation de la
bâtisse y compris la cage d'escaliers, a indiqué l'assistante du DG et chargée
de la communication à l'OPGI, toutefois l'expertise effectuée par le bureau
d'étude a révélé certaines anomalies, des problèmes qui exigent la démolition
de toute la cage puis sa reconstruction. Autrement dit, ces travaux
supplémentaires nécessitent, selon notre interlocutrice, une étude aux normes
requises et par conséquent un budget supplémentaire pour concrétiser cette
opération conformément à la réglementation. Sur le plan administratif, un
avenant doit être établi pour la réalisation de ces travaux supplémentaires.
Tout en explicitant le volet réglementaire relatif à la concrétisation de cette
opération et en attendant que toutes les conditions soient réunies pour
relancer les travaux, notre interlocutrice a tenu à rassurer les habitants que
le projet est à l'étude. Il suffit donc aux habitants de patienter avant que
les travaux soient relancés.