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Le consommateur
est désormais interpellé dans une affaire de santé publique. Des parasites dans
du merlan frais, c'est la mauvaise découverte que vient de faire, hier, une
femme médecin. Celle-ci a eu la désagréable surprise de découvrir, après avoir
lavé quatre merlans qu'elle avait achetés auprès d'un poissonnier, des
parasites dans la chair.
Ce parasite nommé Anisakis est, selon les recherches menées, ubiquitaire et parasite de nombreuses espèces de poissons selon la chaîne alimentaire. L'homme se contamine s'il ingère des poissons peu cuits. La plupart du temps, il reste asymptomatique car le parasite n'est pas viable. Cependant, quelquefois, les réactions peuvent aller jusqu'au choc anaphylactique ainsi qu'à l'occlusion intestinale. La sonnette d'alarme est donc tirée sur la gravité de la situation et le risque encouru en cas de commercialisation de ce type de poisson. De nombreux vendeurs ambulants ne se souciant nullement de la qualité du produit envahissent les marchés informels et écoulent leurs produits au su et au vu de tout le monde. La présence de ce parasite doit être prise en considération par les services de contrôle car que se passera-t-il en en cas de contamination ? Le message lancé hier par cette consommatrice avertie est clair et doit inciter tous les services chargés du contrôle de la qualité à redoubler d'efforts en dépêchant des équipes dans les marchés pour vérifier ce qui se vend réellement et écarter par là même le danger. Le poissonnier, ignorant le danger que représentait son produit, s'est contenté seulement de rembourser sa cliente en la rassurant que le poisson est frais. Contactée à ce sujet, la direction de la Pêche était injoignable. Les personnes habilitées à répondre aux questions des journalistes se trouvaient avec la ministre de l'Environnement qui était en visite à Oran. |
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