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Personne ne
pouvait se douter que ce couple qui cherchait un moyen de transport pour
rejoindre Ali-Mendjeli cachait des velléités criminelles. Encore moins le
fraudeur qui a offert ces derniers jours ses services au couple en question.
Hélé au niveau de la cité des Frères Abbès (Oued El Had) par un couple à la
recherche d'un moyen de transport pour rallier Ali-Mendjeli, le taxi clandestin
n'hésitera pas un seul instant pour les prendre à bord, c'était son travail.
Les passagers, l'homme accompagné de sa femme, pensait le clandestin, ne
pouvaient susciter «le moindre soupçon». Pourtant, arrivés à la zone
industrielle, par où on lui avait demandé de passer en déviant légèrement le
trajet avant de rejoindre leur destination, les passagers affichent leurs
intentions criminelles en exhibant des armes blanches qu'ils mettront sous la
gorge du chauffeur. Sous la menace de couteaux, le clandestin descend de
voiture, une Renault Symbol, et prend ses jambes à son cou, fuyant loin des
malfrats qui tentaient de le poignarder. Mais, pour des raisons qui restent à
élucider, les assaillants finiront par abandonner le véhicule sur les lieux. Après
le dépôt d'une plainte par la victime, son véhicule sera retrouvé et les
investigations permettront de neutraliser les agresseurs. Il s'agit d'un homme
et sa femme, âgés de 47 et 39 ans, qu'on arrêtera à la cité des Frères Abbès.
On découvrira les clés de la Symbol en possession de la femme. Présentés ces
derniers jours devant le magistrat instructeur, «ils seront placés en détention
préventive», indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la
sûreté de wilaya.
Pour ce cas précis, la voiture a été récupérée et les agresseurs neutralisés, mais d'autres cas similaires ne se terminent pas de la même manière. Un couple sollicite un taxi clandestin pour une course et, en cours de route, font vivre le cauchemar au chauffeur. L'un d'entre eux «est resté plusieurs jours dans le coma», nous racontent ses amis, et les agresseurs courent toujours. Ces derniers sèment le trouble au sein des taxis réguliers et des clandestins, «on est très prudent maintenant, on étudie le passager avant de donner notre accord», indique-t-on. |
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