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Des habitants
d'El Meridj, terrain des frères Brahmia, dépendant de la commune d'El-Khroub,
ont organisé hier un rassemblement devant le cabinet du wali, pour réclamer
leur droit au logement rural et solliciter l'intervention du chef de
l'exécutif, pour la délivrance des décisions de bénéfice des aides financières
octroyées par les pouvoirs publics en la matière.
Selon le
représentant des habitants du terrain des frères Brahmia d'El Meridj, la
localité compte pas moins de 500 familles, dont plus d'une trentaine ont
bénéficié de décisions d'attribution de l'aide à la construction, ainsi que
d'assiettes de terrain pour leur réalisation. Cependant, ces attributions n'ont
pas touché tout le monde et même les «heureux élus», détenteurs des décisions
administratives d'aide, attendent depuis plus d'une année et demie maintenant
de voir les choses bouger, et entamer enfin la réalisation de leurs logements.
Malheureusement, les bonnes nouvelles se font rares et les familles concernées
commencent à s'impatienter. Et notre interlocuteur de poursuivre que «le cas
pendant des autres familles ne figurant pas sur la liste des bénéficiaires
d'aide, nous a été expliqué à la daïra par le manque de lopins de terre
disponibles pour la construction dans la région d'El Meridj, sinon à empiéter
sur les bonnes terres agricoles, ce qui est catégoriquement interdit par la
loi. Malheureusement, rien de nouveau aussi bien pour la trentaine de familles
retenues dans la liste des bénéficiaires que pour le reste et qui commencent à
s'impatienter». En effet, poursuit-il, beaucoup en arrivent jusqu'à se demander
si les décisions dont certains d'entre eux ont bénéficié, tiennent toujours la
route. Quoi qu'il en soit, dira notre interlocuteur, les habitants du terrain
des frères Brahmia partagés entre ceux qui ont le OK pour construire et ceux
qui en ont été écartés, se sont résolus à tenir ce sit-in pour rappeler leur
cas aux autorités et venir aux nouvelles avec l'espoir d'en partir avec de bonnes.
Le chef de cabinet du wali a reçu les protestataires, demandant à ceux qui ont
eu les décisions d'aide au logement rural, un peu plus de patience car les
procédures administratives sont à leur dernière phase et promettant aux exclus,
pour manque de terrains, de reprendre leurs dossiers et d'étudier leur cas
ultérieurement.