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Selon le
directeur du patrimoine de la commune de Constantine, de nouvelles mises en
demeure de rejoindre, sous huitaine, les emplacements qui leur ont été réservés
au marché de proximité de la cité Boussouf ont été adressées la semaine passée
aux commerçants bénéficiaires de locaux et de stands car, jusqu'à présent, les
concernés font encore preuve de réticence et préfèrent exercer dans la rue. «A
présent que les travaux dans ce nouveau marché sont complètement terminés, que
les locaux et les stands sont maintenant équipés de toutes les commodités
nécessaires, y compris l'électricité et l'eau courante, ces bénéficiaires ne
peuvent plus invoquer de prétextes pour se dérober à leur engagement en
continuant à exercer leurs activités en pleine rue et dans l'informel. Ils ont
été mis en demeure, une première fois, il n'y a pas longtemps de cela, de
rejoindre les emplacements qui leur ont été attribués sous peine d'en perdre le
bénéfice et de voir d'autres commerçants prendre leurs places. Malheureusement,
ils n'ont pas tenu compte de l'injonction», a expliqué hier M. Dokkari,
directeur du patrimoine de la commune.
Et le
représentant de la commune d'avertir les récalcitrants que dans l'avenir, il ne
sera plus permis à des commerçants informels d'exercer leur activité dans la
rue en squattant les places publiques ou des terrains appartenant à la
collectivité. Certains d'entre eux, précisera encore M. Dokkari, ont invoqué
des demandes relatives au changement de l'activité qui leur a été proposée
disant qu'elle ne correspond pas à celle qu'ils ont toujours exercée et leurs
demandes ont été reçues et considérées comme tout à fait normales car elles
revêtent un caractère objectif, par contre, il y a d'autres commerçants parmi
les réticents qui ont fait des demandes qui n'ont rien d'objectif tout à fait
extravagantes, comme celle consistant à demander que les stands soient équipés
de portes qui ferment à clé, ou encore de créer une ligne de transport urbain
qui passe devant la porte du marché. Et, bien sûr, ces demandes ont été jugées
irrecevables et rejetées. Ensuite, complétera le directeur du patrimoine de la
commune, une inspection générale a été faite par les services de la commune au
niveau du marché de Boussouf et il a été constaté que cette place est
parfaitement équipée pour accueillir ses pensionnaires dans le confort requis.
Et c'est à la suite de ce constat que les dernières mises en demeure leur ont
été adressées, a affirmé M. Dokkari. «Et si elles s'avèrent infructueuses
encore, une troisième mise en demeure leur sera adressée. Et c'est seulement au
bout de cette troisième injonction et dans le cas où celle-ci se révélera
toujours infructueuse, que les décisions d'attributions seront annulées et
d'autres commerçants seront désignés à leurs places».