Les 3.000 aides au logement rural, en instance d'attribution aux 24 APC de la wilaya, depuis plus de 2 ans, viennent d'être notifiées aux APC, selon les déclarations du wali, lors du dernier conseil de wilaya.

Et le chef de l'exécutif de préciser, que l'attribution des quotas, pour chaque commune, s'est faite, selon la disponibilité du foncier. Quant à la part du lion pour ces aides, elle est revenue aux mechtas des communes de la bande frontalière, sevrées, jusque-là, en matière de quotas en logements ruraux et sur lesquelles le ministère de l'Intérieur accorde une importance particulière comme mentionné par M. Lebka Mohamed, chef de l'exécutif. A titre d'exemple, la commune de Bougous a bénéficié de 250 aides. « Ces aides doivent se faire en toute transparence, avec le concours des citoyens et gare aux passe-droits, trafic ou subterfuge malveillant », a averti le premier responsable de la wilaya.

Ceci dit, le logement rural est devenu, ces dernières années, un véritable casse-tête tant pour les APC que pour les pouvoirs publics, avec des pics en demandes dans ce type de logements dépassant les 4.000 dans des communes comme Dréan, Besbes, Ben M'Hidi ou le chef-lieu de wilaya El Tarf où seulement, il y a 4 ans, beaucoup de gens ne savaient presque rien sur ce type de logement, à un moment où c'était le maire en personne qui faisait du porte-à-porte pour inciter les gens à opter pour ce type d'habitat dont les avantages ont été saisis au vol par de nombreux jeunes célibataires.

Parmi ces derniers, certains profitant des failles régissant l'octroi des aides au logement rural comme la perception de 42 millions de centimes, dans la 1re tranche puis 28 autres qui représentent la totalité des 70 millions de centimes, ont comme, chacun sait déjà, vendu un logement (qu'ils n'habiteront jamais) entre 300 et 400 millions de centimes comme cela a été constaté à Dréan, Chihani, El Tarf et ailleurs, préférant rester avec leurs parents, gaspiller cet argent en achetant une voiture, préparer une ?harga' /ou se mettre à l'abri des mauvais jours, en pensant à des jours meilleurs.