Le sélectionneur
national, Christian Gourcuff, a reconnu que l'Algérie a gagné dans la difficulté,
contre l'Afrique du Sud (3-1), lundi soir lors de la première journée du groupe
C de la CAN-2015 qui se déroule en Guinée-Équatoriale (17 janvier-8 février).
Il a indiqué que ce fut une « victoire difficile à arracher », regrettant que
son équipe n'ait « pas maîtrisé le jeu face à une équipe sud-africaine
entreprenante ». « Nous avons trouvé des difficultés à poser le ballon en
première période, mais au retour des vestiaires, les joueurs ont pu réagir en
prenant un réel ascendant », a-t-il ajouté. Il faut reconnaitre que l'équipe
nationale a été sérieusement malmenée en première mi-temps et n'avait dû son
salut qu'au gardien de but M'bolhi, lequel avait effectué des arrêts
décisifs.En ce sens, les joueurs ainsi que le sélectionneur national ne
devraient pas cesser de remercier M'bolhi dont les interventions ont évité aux
Sud-Africains de prendre l'avantage dès le départ car l'Algérie était acculée
en première mi-temps. En deuxième période, les protégés de Gourcuff avaient eu
du mal à rentrer dans la rencontre, ce qui a fait dire au sélectionneur
national que l'équipe a eu « dix premières minutes catastrophiques durant cette
période de jeu ».
En fait,
l'Algérie a pu reprendre le jeu grâce aux maladresses et à la naïveté des
Sud-Africains. Le penalty raté et le but inscrit contre son camp du défenseur
sud-africain ont assommé les Sud-Africains et motivé les Algériens.À ce sujet
Gourcuff a reconnu que «le penalty raté des Sud-Africains a constitué le
tournant du match, alors qu'ils menaient déjà avec un but d'écart. À 2-0, cela
aurait été difficile pour nous de revenir». Autrement dit, la réussite était du
côté algérien, sauvé par le manque d'expérience de l'adversaire. Avec un jeu
direct, et sans fioritures, les Sud-Africains ont fini par douter à un moment
crucial de la rencontre. C'est dire que les Algériens n'étaient pas ingénieux
contre un adversaire prenable. « Nous avons trouvé des difficultés à poser le
ballon en première période, mais au retour des vestiaires, les joueurs ont pu
réagir en prenant un réel ascendant », a-t-il ajouté. Quand les Sud-Africains
accélèrent ou effectuent des combinaisons, la défense algérienne reste statique.
Il faut aussi relever que ce compartiment a supporté le poids de la rencontre
en raison d'un milieu de terrain défaillant, à l'image de Lacen qui céda
d'ailleurs sa place à Taider. L'autre point noir est lié au taux élevé
d'humidité, ce qui a influé sur la condition physique des Verts. Les joueurs ne
se sont pas encore adaptés au climat de la Guinée équatoriale (chaud et humide)
en raison de leur déplacement tardif vers ce pays. Autant de facteurs qui
jouent contre l'équipe nationale, laquelle ne doit pas décevoir du fait de son
statut de favori du tournoi.