
Pas d'eau courante, ni de toilettes ni de chauffage, c'est le lot réservé
au quotidien à certains établissements scolaires, notamment ceux du primaire.
Faute de mieux, des responsables de ces écoles et ce, à travers les
associations de parents d'élèves, sont, même arrivés jusqu'à solliciter ces
deniers, à mettre la main à la poche pour régler certains problèmes dus au
manque d'entretien, et ce, faute de? moyens financiers. Peu importe le nombre
d'établissements, vivant ce genre de carences, mais la question, que tout à
chacun se pose, en toute légitimité : où vont ces sommes d'argent colossales,
mobilisées, à chaque rentrée scolaire, tant par le secteur de l'Education que
par les services de la wilaya, qui se chiffrent en milliards de centimes, pour
justement prendre en charge toutes les dépenses et répondre, ainsi, aux besoins
des écoles. C'est un argent versé, directement, aux APC lesquelles sont
responsables de la gestion de ces structures, pour ce qui est de l'entretien,
du transport scolaire ou encore de l'équipement des classes (chauffage et
autres). La réalité est parfois toute autre, des élèves qui grelottent, des
enseignants qui s'absentent à cause du manque de moyens mis à leur disposition
; tout cela engendre une situation de cacophonie, dans une école algérienne qui
ne demande pas plus que de se consacrer, uniquement à sa mission pédagogique.