
Le différend, qui a opposé les habitants du camp Sonatrach à l'APC d'Aïn
El Bia autour d'un espace vert qui était destiné à un projet d'une piscine, a
été aplani à l'issue d'une réunion de médiation initiée par la daïra de
Béthioua. C'est ce que nous apprend un membre de l'association sportive, club
des pétroliers d'Aïn El Bia qui précise qu'un compromis a été trouvé entre les
deux parties. Il réside dans la réalisation du projet de la piscine en même
temps de la préservation de l'espace vert. Lors de cette rencontre tenue en
présence du chef de daïra, plusieurs opérations d'aménagement ont été annoncées
telle la réhabilitation des deux courts de tennis qui présentent des signes de
vétusté et parallèlement la construction de la piscine au lieu indiqué. Quant à
l'inquiétude affichée par les habitants concernant l'éventualité de voir leur
aire de détente située au sein du camp disparaître, il a été convenu de la
préserver et de lui donner un autre look. En plus, des terrains destinés à la
pratique des sports collectifs, à savoir le handball et le basket-ball, seront
également réalisés à proximité du camp de même que la réhabilitation du terrain
de football. Néanmoins et en attendant la concrétisation de toutes ces opérations,
les membres de l'association s'interrogent sur les raisons de la non-
installation de l'entreprise devant réaliser les travaux de réhabilitation des
courts de tennis en même temps que celle en charge du projet de la piscine. Ils
espèrent que l'APC d'Aïn El Bia honorera ses engagements tenus devant le chef
de daïra. A l'origine de ce litige qui commençait à prendre l'allure d'un bras
de fer, la décision de l'APC d'Aïn El Bia de réaliser une piscine communale à
l'endroit même de l'unique espace vert du camp qui sert de détente à toutes les
familles riveraines. Le conflit en question n'est pas récent et dès l'annonce
du projet, l'association sportive des pétroliers du camp avait été la première
à le dénoncer en considérant, d'une part, que l'assiette n'est pas appropriée
pour une telle infrastructure et, de l'autre, par l'existence à quelques
encablures de deux piscines de Sonatrach. L'assiette choisie par l'APC d'Aïn El
Bia, selon les membres de l'association qui a reçu le soutien de la population
locale, est à l'origine un jardin datant de plusieurs décennies et légué par la
compagnie américaine qui avait construit le camp. En plus, une structure du
genre exige plus d'espace d'où l'inquiétude de voir l'APC empiéter sur les
courts de tennis limitrophes. Dans ce cas, les amateurs de ce sport en seront
privés au détriment d'une autre pratique sportive.