Les habitants de
la cité «Rue des fleurs», sise au chef-lieu de Relizane, réclament, des
autorités locales, la prise de mesures immédiates, afin de les soulager des
préjudices de la situation, fortement, dégradée de leur cité. Ces citoyens sont
en quête d'une nécessaire réhabilitation de leur cadre de vie. Tout plaide en
faveur d'une prise en charge énergique de leurs préoccupations. A commencer par
l'état des routes, extrêmement, délabrées. En effet, il est difficile, et pour
les piétons et pour les automobilistes de se déplacer au milieu de trous
béants. Le problème d'hygiène se pose, également, avec acuité. Les ordures
traînent partout et rien n'est fait pour leur ramassage de façon régulière. Les
habitations qui datent, pour la plupart, de l'époque coloniale, sont quasiment
en ruine, et leurs murs menacent les habitants et les passants. La cité n'en
est pas à son seul handicap, il n'y a pas de structures de détente et de loisirs
pour les jeunes qui ne disposent d'aucun moyen leur permettant de meubler leur
temps et d'échapper à une oisiveté préjudiciable. Pour ceux, décidés à rompre
leur monotonie, il ne peuvent le faire qu'en se déplaçant ailleurs. Quand on
pense que ces habitants ne disposent, même pas de station de transport, à part
un arrêt d'autobus déliquescent, on comprend pourquoi la colère ne cesse de
gagner les esprits des habitants de ladite cité.