La finale retour de la Ligue des champions d'Afrique qui opposera l'ES Sétif et Vita Club ((RD Congo) devrait se dérouler à Constantine, a-t-on appris auprès du club sétifien. L'Entente doit opter pour un stade dont le terrain est revêtu de gazon naturel, ce qui explique son choix pour le stade Hamlaoui de la ville des ponts. L'ESS bénéficie aussi d'une grande estime de la part des supporters constantinois qui auront l'honneur d'encourager la première équipe algérienne à se qualifier à la finale de la Ligue des champions d'Afrique dans sa nouvelle version. Toutefois, la fête risque d'être gâchée quand ont sait que la CAF avait menacé de prendre d'autres sanctions à l'encontre de l'ESS en cas de qualification en finale. L'Entente avait disputé le match aller de la demi-finale de la Ligue des champions contre le TP Mazembe à huis clos à Sétif. La CAF avait sanctionné l'ESS pour «envahissement de terrain» qui n'a jamais eu lieu, selon les dirigeants sétifiens. Ces derniers appréhendent que la CAF ne s'acharne encore contre l'ESS car, ont-il dit, la CAF « a tout fait pour que l'Entente ne se qualifie pas en finale». Les dirigeants de l'Entente souhaitent que la CAF réagisse promptement contre les supporters et la fédération de la RDC qui ont eu des comportements antisportifs. Les dirigeants de l'ESS ont estimé que les sanctions de la CAF sont intervenues dans le sillage de celles infligées à la JS Kabylie, suite à la mort accidentelle de son joueur, le Camerounais Albert Ebossé, au stade de Tizi Ouzou. Les craintes des dirigeants sétifiens sont justifiées quand on sait que la FAF ne peut rien faire contre la CAF. Au contraire, le président de l'ESS, Hacen Hammar, a laissé entendre que le président de la FAF lui aurait «conseillé de se retirer de la compétition avant son entame » et ce qu'a fait l'USMH qui a déclaré forfait en raison d'un calendrier chargé à propos duquel la LFP s'est montrée intransigeante .C'est dire que la voix de la FAF, dont le président fait partie du Comité exécutif de la CAF, est inaudible au sein de cette instance. La JSK a été sanctionnée pour deux ans, alors qu'il n'existe aucun texte ou règlement de la CAF énonçant cette sanction. Un prix de fair-play Ebossé a été instauré par la CAF, portant atteinte à l'image de l'Algérie malgré son engagement et militantisme en faveur de l'Afrique. Les incidents d'Ismaïli en Egypte qui avaient fait 77 morts, n'ont pas amené la CAF à suspendre le stade ou le club pour deux ans. Il faut reconnaître que les dirigeants égyptiens siégeant au sein de la CAF ne se laissent pas faire et défendent leur pays ! L'acharnement contre le football algérien, qui a fait honneur à l'Afrique, fait craindre le pire aux Sétifiens, lesquels ne veulent en aucun que la finale de la Ligue des champions d'Afrique soit gâchée par la CAF. Une CAF où les représentants algériens semblent se contenter de strapontin et de quelques avantages éphémères au détriment des intérêts suprêmes et inaliénables du football algérien et de la grandeur de l'Algérie.